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Publié parValérie Blanchard Modifié depuis plus de 9 années
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Il fait beau. La mer scintille sous le soleil, frémit sous les caresses du vent. L’air a de toniques senteurs d’iode et de résine. Tant de beauté, tant de sérénité… Les merveilles créées par l’homme, artistiques ou techniques, ne pourront jamais égaler ce que la nature nous offre si généreusement. Ta bonté pour tes enfants, Seigneur, éclate dans toutes ces merveilles. Je suis ici en Bretagne, dans le Morbihan, à la Presqu’Île de Rhuys, si riche en paysages grandioses. Mais je pourrais être n’importe où, en bord de mer, en campagne ou en montagne, partout tes dons gratuits nous comblent.
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Brusquement, sans raison, s’impose à moi la folie humaine. Père, un cadeau pareil, une telle beauté, ne devrions-nous pas la respecter coûte que coûte ? Au lieu de cela, l’homme pollue, saccage, détruit. Comment pouvons-nous être aussi irresponsables, aussi fous ? Peut-on excuser un plaisancier qui, après avoir dépensé des milliers d’euros pour son bateau, dégaze en pleine mer pour gagner quelques euros ? Et cela ne lui donne même pas mauvaise conscience.
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Peut-on excuser qu’un pêcheur ou un professionnel des transports maritimes, dépendant entièrement de la mer, puissent ainsi la souiller et contribuer à la détruire… Que l’homme pousse toujours plus avant des techniques destructrices d’exploitation des ressources naturelles dont il dépend pourtant… Que nous ne sachions plus, que nous ne cherchions plus à vivre en osmose avec ce qui nous entoure… Sommes-nous devenus fous ? En tout cas, nous sommes complètement inconscients.
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La Genèse, ce merveilleux récit imagé de la création, nous demande “de soumettre la terre, et qu’elle porte du fruit.“ Mais nous ne savons que détruire, pour satisfaire un désir effréné de profit à court terme. Aucune harmonie entre la mère terre et nous… Aucun respect de ce qui nous entoure… L’univers dans lequel nous vivons, celui que nous préparons pour l’offrir en héritage à nos enfants, devient un sol miné… Lorsque nous sommes debout en bord de mer, nous sentons la vague, qui, en se retirant, emporte le sable sous nos pieds. Ainsi en est-il de notre monde. Nous y vivons pourtant, mais par notre inconscience, nous le laissons se détruire. Nous ne respectons plus rien…
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Pendant que toutes ces pensées se bousculent dans mon esprit, une mouette, à quelques pas de moi, picore avidement parmi les algues laissées par la mer. Elle a mal à une patte, c’est bien visible. En tout cas, je n’avais jamais eu la possibilité d’admirer de si près un de ces fiers oiseaux ! Passe sur la plage un jeune couple avec un enfant. - Que mange-t-elle ? demande le père. Ils ont été voir, dérangeant sans scrupule le bel oiseau qui était pourtant chez lui…
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C’est vrai, Père, nous ne respectons rien. Il nous manque la sagesse et la mesure des indiens d’autrefois. Au lieu de préserver tes dons dans toute leur splendeur, nous salissons, saccageons, détruisons… Le papier ou la canette qui nous gênent passent par la portière de la voiture ou par-dessus le bord du bateau. Nous disons volontiers : ces promoteurs sans scrupules construisent jusque en bord de mer, détruisant nos côtes. Ou abattent nos forêts… Ou… ou… Et nous pestons contre eux, les traitant de tous les noms. Mais ce papier gras que l’on a laissé sur place après notre pique-nique ? Cet emballage de bonbon jeté par la portière de la voiture ? Cette fleur cueillie en zone où la flore est protégée ? Ce tri sélectif qui nous agace et que nous faisons si mal ?
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Le premier devoir, mais aussi le premier plaisir d’un enfant est de prendre soin du cadeau que lui a fait son père. Souvent nous entendons un enfant dire avec fierté : - Regarde ce qu’il m’a donné, papa ! Et nous, Père, où est notre fierté devant tes cadeaux ? Tu nous offres tant de merveilles, avec tant de largesse, que nous ne voyons même plus tes dons. Je voudrais apprendre à respecter vraiment tout ce qui m’entoure : les plantes, les arbres, les animaux, les oiseaux, mes frères… Seigneur, tout et tous me parlent de toi, ont quelque chose de toi à m’apprendre.
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Dieu-Père, apprends-moi à aimer et respecter ta création, don de ton amour, afin que je puisse la transmettre aux générations qui me suivent… Je sais que chaque geste compte. Apprends-moi à poser ces gestes, même les plus insignifiants, comme autant de mercis et d’actions de grâce à ta gloire.
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Amen !
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Photos : Yvonne Ollier Texte : Jacky Musique : Deliverance – Deuling Banjos Diaporama de Jacky Questel, ambassadrice de la Paix jacky.questel@gmail.com http://jackydubearn.over-blog.com/ http://www.jackydubearn.fr/
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