Les stratégies anti-échec Malgré le passage au système LMD (licence, master, doctorat), les recruteurs apprécient encore particulièrement les diplômés.

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1 les stratégies anti-échec Malgré le passage au système LMD (licence, master, doctorat), les recruteurs apprécient encore particulièrement les diplômés de niveau bac + 2. Une aubaine pour les titulaires du bac STI, qui se dirigent massivement vers les BTS et les DUT. Néanmoins, ils sont de plus en plus nombreux à envisager de poursuivre leurs études à l’issue de ces cursus.système LMD (licence, master, doctorat)les BTS et les DUT

2 Plus d’un STI sur deux choisit de poursuivre ses études en BTS Ces formations à vocation professionnelle sont particulièrement adaptées à leur profil. Dans les spécialités les plus répandues comme l’électronique, l’informatique ou la mécanique, la sélection à l’entrée reste assez faible. En moyenne, sept étudiants sur dix obtiennent leur diplôme.

3 Autre voie de prédilection pour les bacheliers STI : les IUT. Environ 15 % d’entre eux s’y dirigent à l’issue des études secondaires. Deux spécialités sont très prisées : génie industriel et maintenance, et génie électrique et informatique industrielle. La sélection y est plus forte qu’en BTS. Seul un candidat sur deux environ est admis. Près de 70 % des étudiants décrochent leur DUT en deux ou trois ans.DUT

4 les secteurs qui recrutent Malgré la crise, l’industrie recrute… avant tout des profils de techniciens et d’ingénieurs. Dans certains domaines, on frôle même la pénurie de compétences. L’hygiène, la sécurité, la maintenance ou l’informatique comptent le plus d’offres d’emplois à pourvoir. Autre tendance : les nouvelles préoccupations environnementales poussent les entreprises à recruter des techniciens et ingénieurs en génie thermique et énergétique, entre autres. Quel que soit le domaine, les entreprises recherchent également des profils de technico-commerciaux. Ces professionnels concilient connaissances techniques et savoir-faire commercial.

5 Les dangers Les bacheliers STI ont trois fois moins de chances de réussir en licence que les bacheliers généraux. Retard pris dans les disciplines fondamentales, décalage important avec les années lycée… Problème : un grand nombre de bacheliers STI se tournent vers la fac faute d’avoir trouvé une place en BTS ou DUT (phénomène en diminution. Moins de 7 % se dirigent aujourd’hui vers l’université directement après le bac.BTS ou DUT