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Rencontres citoyennes Dieulefit 13 octobre 2012 UNE AUTRE ÉCONOMIE EST-ELLE POSSIBLE ? JEAN-MARIE LANEYRIE, CITOYEN ATTERRÉ.

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1 Rencontres citoyennes Dieulefit 13 octobre 2012 UNE AUTRE ÉCONOMIE EST-ELLE POSSIBLE ? JEAN-MARIE LANEYRIE, CITOYEN ATTERRÉ

2 TOUS ATTERRÉS

3  Les thèmes de discussion : 1.Note d’humeur conjoncturelle 2.Pourquoi en sommes-nous arrivés là ? 3.Réinvestir le Pouvoir d’agir a.Un Etat au service de politiques publiques b.Des territoires engagés portés par des initiatives citoyennes RENCONTRES CITOYENNES

4 Petite note de conjoncture

5  PIB au point mort pour la France depuis septembre 2011  PIB : - 0,2% au 2° trimestre zone euro  Portugal : - 3,3 %  Espagne : - 1 %  Italie : - 2,5 %  Grèce : - 5,2 %  Allemagne : + 1 % en 1 an VERS LA DÉCROISSANCE DURABLE ?

6  La demande intérieure en zone Euro – 0,8 %  5 millions d’inscrits à Pôle Emploi  Pour l’INSEE, 37000 destructions d’emploi d’ici Noël en France  Doux, Technicolor, Arcelor, Fralib, LyondelBasell, Peugeot  Sans oublier les dépôts de bilan des TPE VERS LA DÉCROISSANCE DURABLE ?

7  Peugeot  Versement en 2011 de 287 M € de dividendes  Rachat par l’entreprise de ses propres actions pour 200 M €  Sanofi  6 G € en 2011  1,3 G € aux actionnaires en 2011 suite au versement de 3,1 G € en 2010  2500 postes supprimés  Paradoxe : les entreprises exsangues VERS LA DÉCROISSANCE DURABLE ?

8 Les facteurs déterminants de la crise actuelle Une crise juridique ?

9  10 mai 1944 : première déclaration internationale des droits à vocation universelle  Le travail n’est pas une marchandise  La liberté d’expression et d’association est une une condition indispensable d’un progrès soutenu  La pauvreté constitue un danger pour la prospérité de tous  Les représentants des employeurs et des travailleurs participent à de livres discussions en vue de promouvoir le bien commun  Subordination de l’organisation économique au principe de justice sociale L’ESPRIT DE PHILADELPHIE

10  Une perspective inversée  Objectif : libre circulation des capitaux et des marchandises  On indexe l’économie sur les exigences de la finance et on traite les hommes comme du capital humain au service de l’économie  L’exposition universelle de Chicago 1933: « la science trouve, l’industrie applique, l’homme s’adapte » L’ESPRIT DE LA CONSTRUCTION EUROPÉENNE

11  La Cour de Justice des Commissions Européennes  A exempté les entreprises au respects des conventions collectives  A interdit le lois indexant les salaires sur les coûts de la vie  A condamné les dispositifs de contrôle du respect des droits des travailleurs  A affirmé que le recours aux pavillons de complaisance ressortaient du principe de libre concurrence  A interdit les grèves contre les délocalisations  A décidé de subordonner les libertés collectives des salariés aux libertés économiques des entreprises  Arrêts Viking et Laval 2007 L’ESPRIT DE LA CONSTRUCTION EUROPÉENNE

12  Les gouvernements ont renoncé à maintenir une croissance permettant de satisfaire le plein emploi  Dans les années 70 : taux de croissance 5,7 %, taux de chômage : 2,4 % et un excédent budgétaire de 0,8 % du PIB. Inflation 5 %  Hausse du pouvoir d’achat et très faibles inégalités sociales Une contre révolution libérale nécessaire pour un nouveau partage de la richesse  Car les rentiers sont spoliés par l’inflation  Les actionnaires prennent le pouvoir au détriment des dirigeants  Des taux de rentabilité du capital à 15% COMMENT EN SOMMES-NOUS ARRIVÉS LÀ ?

13  Un travail idéologique orchestré et la main mise des financiers et des économistes de banque  Le mont Pèlerin  1947, Friedrich Hayek  1972, Milton Friedman : « l’entreprise doit être gérée en fonction des intérêts des seuls actionnaires »  Le cercle des économistes  Jean-Hervé Lorenzi, sous tutelle de Bernard Arnault (Rencontres économiques d’Aix en Provence)  Le conseil d’analyse économique  Christian de Boissieu, Opa des Banksters  L’école d’économie de Paris « Paris School of Economics »  François Bourguignon après Thomas Piketty  L’école d’économie de Toulouse, Jean Tirole COMMENT EN SOMMES-NOUS ARRIVÉS LÀ ?

14  Système Monétaire International de Bretton Woods, le 22 juillet 1944  15 août 1971, inconvertibilité du dollar en or  7 et 8 janvier 1976, les accords de la Jamaïque, reconnaissance de jure de la flottabilité des monnaies LA FIN DU SME 15 $ l’once + 1 % - 1 %

15  Acceptation de la mondialisation de la finance et anticipation de l’acte unique de 86 par le gvt Bérégovoy  directive essentielle (juin 1988) qui libéralise les mouvements de capitaux entre États membres.  C’est Jacques Delors, devenu président de la Commission européenne en 1985, et son directeur de cabinet Pascal Lamy, qui prépareront la directive de 1988 sur la libéralisation des mouvements de capitaux  En 1992, le traité de Maastricht obligera les États membres à libéraliser ces mouvements également dans leurs relations avec les États tiers. Ainsi, en moins de dix ans, le capital a gagné le droit de circuler librement alors même que cela pouvait « compromettre la politique économique de l’un ou de l’autre des États ». LE DÉVELOPPEMENT DES FLUX SPÉCULATIFS

16  La valeur ajoutée LE PIB EN DÉBAT C.A. Consommations intermédiaires V.A. ImpôtsProfits InvestissementsSalaires et salaires différés Compte de résultats

17  Le tournant de la rigueur 82/83 et ses suites  En 82, la part des salaires : 67%  En 89, la part des salaires : 59%  En 98, la part des salaires : 57%  Les recettes budgétaires 22,5% du PIB en 82, 15,1% en 2009 LA FIN DU COMPROMIS SOCIAL AUTOUR DU PARTAGE DES FRUITS DE LA CROISSANCE

18 COMMENT EN SOMMES-NOUS ARRIVÉS LÀ ? 10 points de VA regagnés par le capital en 30 ans, soit 195 G € Pour la France L’Europe s’épuise depuis des mois à trouver 110 milliards d’euros pour sauver la Grèce alors que la fortune cumulée des 0,2% les plus riches de la planète est estimée à 39.000 milliards de dollars !

19 COMMENT EN SOMMES-NOUS ARRIVÉS LÀ ?

20  La régulation à l’œuvre  Surveillance des politiques économiques par la finance mondialisée  Concurrence distordue  Pouvoir aux actionnaires  La responsabilité non plus des deux cents familles mais d’un écosystème complexe  La dette publique : prétexte à une austérité digne de la « lutte des classes »  La privatisation de l’Etat providence UNE LIGNE DE CONDUITE COHÉRENTE

21  Contre les politiques keynésiennes de relance  Le Traité fait l’hypothèse implicite que le multiplicateur keynésien est nul, que les politiques budgétaires restrictives n’ont pas d’impact sur l’activité  Le Traité s’appuie sur la notion de déficit structurel, c’est-à-dire le solde public corrigé du solde conjoncturel. C’est le déficit des finances publiques que connaîtrait le pays si sa production était à son niveau d’équilibre  Contre l’autonomie des Etats sur le plan budgétaire  Une erreur sur le diagnostic : le manque de discipline budgétaire  Déficit public de la zone euro : 1,5% du PIB  Mettre en place des politiques d’austérité en pleine récession  Le volet croissance et emploi : stratégie Europe 2020  Il est question de 120 milliards soit 1% du PIB de la zone, mais sur un laps de temps indéfini, alors que les programmes d’austérité nationaux représentent 240 milliards par an TRAITÉ SUR LA STABILITÉ, LA COORDINATION ET LA GOUVERNANCE DE L’UNION ÉCONOMIQUE ET MONÉTAIRE

22 Réinvestir le pouvoir d’agir

23  Réinvestir l’Etat social et ses 4 piliers  La protection sociale  La règlementation des rapports de travail  Les services publics  Les politiques économiques  L’Etat est fruit des contradictions  L’Etat n’est pas la seule expression de la classe dominante  Attention à la notion d’Etat Providence – providence divine  Un bien être social et non un filet de protection minimale  Welfare State  Notion de l’Etat aujourd’hui restrictive : la seule protection sociale  Modèle beveridgien où les prestations sont universelles  Modèle bismarkien avec les assurances sociales POUR UN ÉTAT SOCIAL RENOUVELÉ

24  Les gestes qui sauvent  Une banque centrale au service du financement des déficits publics  Organisation de circuits hors marché des épargnes nationales vers les emprunts publics  Défaut partiel des dettes souveraines  Réinternaliser la création de valeur  Serge Tchuruk (2001) patron d’Alcatel qui rêvait à des entreprises sans usines  Modifier les structures de coûts par une autre fiscalité  Le Shareholder limited authorized margin (SLAM) : guillotine fiscale  Une politique active axée sur les recettes  Le financement intégral des dégâts collatéraux de la mondialisation débridée  Un fonds de mutualisation sous contrôle social  Un contrôle social des salariés et de leurs représentants au CA des entreprises UNE COERCITION RENOUVELÉE POUR LES FLUX FINANCIERS

25  Et sur les territoires  Participation citoyenne aux projets de développement  Investir dans les circuits courts  Mailler les TPE  Une épargne locale maîtrisée  Exiger de réelles infrastructures  Haut débit, transports en commun et non des palliatifs  Economie de la fonctionnalité ? LES TERRITOIRES D’ACTION

26 Place au débat et aux échanges


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