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On ne mesurera jamais, on ne dira jamais assez la gravité des conséquences. Pour un milliard qui manque à bâtir, c’est trois, quatre, cinq milliards.

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Présentation au sujet: "On ne mesurera jamais, on ne dira jamais assez la gravité des conséquences. Pour un milliard qui manque à bâtir, c’est trois, quatre, cinq milliards."— Transcription de la présentation:

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3 On ne mesurera jamais, on ne dira jamais assez la gravité des conséquences. Pour un milliard qui manque à bâtir, c’est trois, quatre, cinq milliards qu’il faut inscrire au budget des années suivantes de délinquants, de prostituées, d’alcooliques, de tuberculeux, d’enfances abandonnées, etc.., etc., de frais de prisons, d’hôpitaux et de tout.

4 Pour mille francs qui manquent au logement c’est dix mille francs qu’il faut sortir pour ramasser les épaves et les déchets humains. On me dit quelques fois: si c’était aussi grave que vous le dites les gens feraient des émeutes. C’est pas vrai. Car il y a pire que l’émeute. C’est la dégradation. C’est l’avilissement. C’est pire. C’est pire que la révolte. Et si ces gens ne se révoltent pas, ce n’est pas parce qu’ils ne sont pas si mal que ça. C’est parce qu’ils sont trop mal. Ils ont dépassé le palier au-delà duquel on peut encore se révolter.

5 Réalisation: papi.niel@wanadoo.fr


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