La naissance des Lumières

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1 La naissance des Lumières
Quelques repères

2 Contexte historique Après le règne de Louis XIV qui représentait le triomphe de l’absolutisme, on assiste à son déclin, à un relâchement de l’autorité. Régence du Duc d’Orléans. Les nobles prennent plus de libertés. règne de Louis XV

3 Image du film Que la fête commence, de Bernard Tavernier, 1975
L’histoire se passe sous la Régence.

4 La société En réaction à l’austérité et au jansénisme imposés par Mme de Maintenon à la fin du règne de Louis XIV, on assiste au libertinage et même à la débauche à la cour. L’époque est à la frivolité : on considère la vie comme un jeu, on aime ce qui est facile : le luxe, la mode, les plaisirs. Pour le peuple, la situation s’améliore après une époque de famines périodiques et de lourds impôts.

5 Les sciences Les mathématiques et la physique se développent , et suscitent l’intérêt d’un public d’érudits. En province, 10 académies (sociétés savantes) contribuent à répandre l’esprit scientifique. La science est aussi un point de départ à la réflexion : on applique l’esprit scientifique (observer, remettre en cause, expérimenter de nouvelles solutions…) à tous les sujets : c’est la raison critique.

6 L'abbé Nollet en 1753  par Maurice Quentin de La Tour
Le cabinet de Bonnier de La Mosson, d'après Jacques de Lajoue en 1734 600 personnes assistent à la leçon inaugurale de physique expérimentale de l’abbé Nollet.

7 Les arts En opposition au style classique caractérisé par la rigueur et la symétrie, le goût évolue vers les courbes, les décors raffinés, l’élégance, le charme.

8 Classicisme

9 Secrétaire style Louis XV
Secrétaire style Louis XIV

10 Les lettres et la diffusion des idées
Le centre de la vie intellectuelle n’est plus la cour, mais les salons, les cafés, les académies. On aborde tous les sujets, on critique l’autorité religieuse et politique. Les écrivains ne sont pas isolés mais discutent, dialoguent, sont soucieux de diffuser leurs idées.

11 Lemonnier  : Lecture de la tragédie de l'orphelin de la Chine de Voltaire dans le salon de madame Geoffrin Une lecture collective : on écoute, on commente, on discute. Mme Geoffrin a subventionné l’Encyclopédie.

12 Jean Huber, Un dîner de philosophes, 1772 ou 1773

13 Condorcet Voltaire Diderot Jean Huber, Un dîner de philosophes, 1772 ou 1773

14 Grâce aux progrès de l’imprimerie, la lecture se développe, en ville dans les cabinets de lecture, à la campagne grâce au colportage. Les colporteurs apportent des calendriers agraires, des images d’Epinal, des romans anciens abrégés, mais diffusent aussi des informations et des idées nouvelles.