Apprendre à apprendre : D’André Giordan et Jérôme Saltet. Librio.

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1 Apprendre à apprendre : D’André Giordan et Jérôme Saltet. Librio.
« Donnez le désir d’apprendre et toute méthode sera bonne. » Jean –Jacques Rousseau

2 Mémoire visuelle Vous construisez-vous des images ou un film ? Revoyez-vous dans votre tête la page où vous avez pris des notes ? Si oui, vous êtes plutôt visuel : vous apprenez mieux avec des images. Faites-les dans votre tête, comme des photos ou un film. Exemple : si vous apprenez les grandes dates de la Première Guerre mondiale, essayez de vous les représenter sous forme de frise chronologique illustrée dans votre tête.

3 Tendances et conseils Quand on est visuel, on a tendance à :
Comprendre un sujet dans son ensemble, de façon globale ; À aller à l’essentiel en oubliant les détails ; Moins l’analyser dans l’ordre, avec une succession de points et de sous points. Conseils : Faites attention à donner un ordre aux idées, à les organiser et non à les présenter comme elles viennent, Entraînez-vous à retranscrire les idées avec des mots ou, mieux, à vous les dire, ou encore à associer ces détails à des gestes.

4 Mémoire auditive Vous racontez-vous une histoire ? Est-ce que vous vous redites vos notes avec vos mots, ou est-ce que vous entendez la voix du prof ? Si oui, vous êtes plutôt auditif : vous apprenez mieux avec des mots ou des sons. Racontez-vous une histoire avec vos propres mots ou réentendez vous ceux de votre prof. Exemple : racontez-vous les dates de la Première Guerre mondiale comme on se raconte une histoire.

5 Tendances et conseils Quand on est plutôt auditif, on a tendance à :
Analyser un sujet point par point, dans l’ordre ; Moins le comprendre dans son ensemble, de façon globale. Conseils : Entraînez-vous à développer une vue d’ensemble, pour percevoir un sujet dans sa globalité. Écrivez sur une feuille le plan du cours sous forme d’un schéma ou d’un conceptogramme, Imaginez dans votre tête les liens qui existent entre les informations.

6 Conceptogramme Un conceptogramme est un outil qui facilite la mise en problème et aide à repérer les liens. Exemple => Problèmes liés au jus d’orange (voir schéma ci-dessous)

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8 Mémoire kinesthésique
Avez-vous besoin d’associer des émotions aux mots, de bouger ou de « vivre » physiquement ce que vous apprenez ? De réécrire vos notes ? Si oui, vous êtes plutôt kinesthésique : vous apprenez mieux avec des sensations, des émotions. Essayez d’associer les idées à des sensations ou à des mouvements. Exemple : souvenez-vous des dates de la Première Guerre mondiale en les écrivant ou en les intégrant à vos gestes. Essayez aussi de vous rappeler dans quelles circonstances vous les avez apprises.

9 Tendances et conseils Quand on est plutôt kinesthésique, on a tendance à : Avoir besoin de bouger pour faire exister les informations dans sa tête ; Rechercher des sensations pour les retrouver. Conseils : Essayez d’associer des images à vos mouvements, Essayez de mettre en pratique vos idées.

10 10 propositions pour sortir de son ennui
1. Trouvez ce qui est motivant pour vous 2. Formulez des projets 3. Donnez vous des défis 4. Fixez vous des objectifs pour une date précise 5. Écoutez les cours en vous demandant ce que vous auriez dit à la place 6. Participez dès que possible : en posant des questions, en donnant votre avis, en partageant votre expérience… 7. Proposez des activités différentes. Vous pouvez suggérer à votre prof de faire un exposé sur un sujet qui vous intéresse et qui est lié au cours 8. Prenez en charge une responsabilité (apporter un document, mener une enquête, organiser un groupe d’échanges…) 9. Mettez-vous dans la peau de quelqu’un d’autre : un journaliste, un enquêteur… 10. Cherchez des solutions pour apprendre autrement.

11 Cercle intérieur : environnement pour apprendre

12 Le par cœur ! Mémoriser, ce n’est pas apprendre par cœur. C’est d’abord penser à l’importance de ce que l’on mémorise, donc avoir le désir de le faire. C’est ensuite comprendre ce que l’on veut mémoriser, car on retient plus facilement quelque chose que l’on comprend. Ensuite, utiliser des moyens mnémotechnique : Organiser les mots à retenir de telle manière qu’ils forment une phrase (Mais, où, et, donc, or, ni, car). Construire une phrase où l’initiale de chaque mot est celle du mot à retenir (Mon voisin très malin a justement situé une neuvième planète » => Mercure, Vénus, Terre, Mars, Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune, Pluton). Enfin Pluton n’est plus une planète…Il faut trouver une autre phrase ;-) Construire un mot avec l’initiale ou les deux premières lettres des mots à retenir, Transformer les chiffres en mots (1945 => AIDE : utile pour retenir les dates en histoire => 1=A, 2=B, 3=C, 4=D, etc…) Créer des vers (une poésie et la leçon est dans la tête).

13 Conditions d’une « bonne mémoire »
Désirer retenir Comprendre l’information, comprendre son cours, Structurer l’information (clarifier, hiérarchiser, cohérence) Repérer les habitudes de son cerveau Visuelles => on retient ce que l’on RE-VOIT Auditives => on retient ce que l’on RE-DIT Corporelles => on retient en bougeant avec son corps 5. Dormir au moins 8h par nuit, 6. Se représenter l’utilisation future des données à mémoriser (usage futur des mathématiques dans la vie réelle, etc…)

14 Étapes pour traiter l’information : Exposé
Cerner le sujet Rechercher l’information pertinente (quelles sources vais-je utiliser ? ) Sélectionner les documents (comment puis-je trouver l’information ?) Prélever de l’information (Que faut-il que je note ? Comment ? Pour en faire quoi ? ) Traiter l’information pour la communiquer (Ai-je l’information dont j’ai besoin ? Comment vais-je la présenter ? Plan) Résumé Je « problématise ». Je clarifie, par une ou plusieurs questions, ce que je veux chercher. Je me documente. Pour cela, je recherche l’information, la trie, la valide. Bien sûr, à toutes ces étapes, je lis l’information. J’argumente pour la traiter et la communiquer.

15 Résumé en schéma

16 Organisation

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18 J’anticipe, je gagne !

19 Comment gérer les situations ?

20 FIN, The End ! La mémoire est la sentinelle de l’esprit.
WILLIAM Shakespeare, Macbeth, 1605