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Valérie Gyselinck & Sébastien Pacton

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Présentation au sujet: "Valérie Gyselinck & Sébastien Pacton"— Transcription de la présentation:

1 Valérie Gyselinck & Sébastien Pacton
Apprentissage et mémoire implicites et explicites : du laboratoire à l’école Valérie Gyselinck & Sébastien Pacton

2 Populations Thèmes de Recherche Applications
Perspective ‘lifespan’ Enfant-Adulte Perspective interlangue / interculturelle Vieillissement normal Patients neurologiques Patients psychiatriques Thèmes de Recherche Populations Apprentissage (explicite et implicite) Compréhension et production du langage parlé et écrit (niveaux sous-lexicaux, lexicaux, syntaxiques et sémantiques) Lecture Mémoire et cognition spatiale Mémoire déclarative et procédurale Liens MDT-MLT Mémoire autobiographique Mémoire en réalité virtuelle Épistémologie Applications Évaluation Réhabilitation Éducation Bases de données (ex.Lexique) Psychologie Expérimentale Mouvements oculaires Neuropsychologie Cognitive Neuroimagerie (corrélats et activations) Méthodes Mouvements oculaires 2

3 Un exemple : de la(les) mémoire(s) à la compréhension du langage
Psychologie cognitive Structure & fonctionnement de la mémoire Compréhension de textes MCT/MDT MLT MDT dans la compréhension Relations MDT/MLT - Mémoire épisodique Mémoire de travail Mémoire sémantique PRS Mémoire procédurale Modèle deTulving (1995) Boucle phonologique Calepin visuo-spatial Administrateur Central Modèle de Baddeley (1986)

4 1er niveau de représentation = mots exactement employés
Modèles de la compréhension : les niveaux de représentation (van Dijk & Kintsch, 1983 ; Johnson-Laird, 1983) « La petite fille attrape le pot de marmelade en haut du placard. » La petite fille attrape le pot de marmelade en haut du placard. Représentation de surface 1er niveau de représentation = mots exactement employés Un premier niveau de représentation est la représentation de surface, correspondant aux mots exactement employés. Un énoncé littéral, qui reprend exactement une phrase, pourrait être considéré comme un élément de cette représentation. A partir de là, par l’application de ses connaissances linguistiques, le lecteur construirait une représentation des contenus sémantiques, qui prend la forme d’une représentation propositionnelle. Une paraphrase d’une phrase du texte, dans laquelle les mots employés et la structure de la phrase diffèrent mais préservent le contenu sémantique, pourrait être dérivée de cette représentation. Enfin, le lecteur pourrait construire dans certains cas une représentation qui va au-delà de ce qui est dit explicitement dans le texte, une représentation de la situation évoquée par un texte ou de ce à quoi réfère le texte, incluant les connaissances générales et spécifiques du lecteur. Cette représentation est appelée un modèle mental dans la théorie de Johnson-Laird (1983). Une inférence dite élaborative telle que « le vase s’est brisé », que l’on pourrait produire à partir de la phrase « De colère, il a jeté le vase contre le mur », serait issue de ce dernier niveau de représentation.

5 2° niveau de représentation: contenus sémantiques
Modèles de la compréhension : les niveaux de représentation (van Dijk & Kintsch, 1983 ; Johnson-Laird, 1983) « La petite fille attrape le pot de marmelade en haut du placard. » Représentation de surface La petite fille attrape le pot de marmelade en haut du placard. Représentation de surface Représentation propositionnelle La fillette prend la confiture sur la partie haute de l’armoire. 2° niveau de représentation: contenus sémantiques PARAPHRASE (mots et structure syntaxique diffèrent mais préserve le contenu sémantique) Par l’application de ses connaissances linguistiques, le lecteur construit une représentation des contenus sémantiques Un premier niveau de représentation est la représentation de surface, correspondant aux mots exactement employés. Un énoncé littéral, qui reprend exactement une phrase, pourrait être considéré comme un élément de cette représentation. A partir de là, par l’application de ses connaissances linguistiques, le lecteur construirait une représentation des contenus sémantiques, qui prend la forme d’une représentation propositionnelle. Une paraphrase d’une phrase du texte, dans laquelle les mots employés et la structure de la phrase diffèrent mais préservent le contenu sémantique, pourrait être dérivée de cette représentation. Enfin, le lecteur pourrait construire dans certains cas une représentation qui va au-delà de ce qui est dit explicitement dans le texte, une représentation de la situation évoquée par un texte ou de ce à quoi réfère le texte, incluant les connaissances générales et spécifiques du lecteur. Cette représentation est appelée un modèle mental dans la théorie de Johnson-Laird (1983). Une inférence dite élaborative telle que « le vase s’est brisé », que l’on pourrait produire à partir de la phrase « De colère, il a jeté le vase contre le mur », serait issue de ce dernier niveau de représentation.

6 3° niveau de représentation: au-delà de ce qui est dit
Les niveaux de représentation (van Dijk & Kintsch, 1983 ; Johnson-Laird, 1983) « La petite fille attrape le pot de marmelade en haut du placard. » La petite fille attrape le pot de marmelade en haut du placard. La fillette prend la confiture sur la partie haute de l’armoire. La fillette va sûrement manger de la confiture (…) Représentation de surface Représentation propositionnelle Modèle mental (modèle de situation) 3° niveau de représentation: au-delà de ce qui est dit INFERENCE élaborative Représentation de la situation évoquée par un énoncé qui inclut les connaissances générales et spécifiques du lecteur Un premier niveau de représentation est la représentation de surface, correspondant aux mots exactement employés. Un énoncé littéral, qui reprend exactement une phrase, pourrait être considéré comme un élément de cette représentation. A partir de là, par l’application de ses connaissances linguistiques, le lecteur construirait une représentation des contenus sémantiques, qui prend la forme d’une représentation propositionnelle. Une paraphrase d’une phrase du texte, dans laquelle les mots employés et la structure de la phrase diffèrent mais préservent le contenu sémantique, pourrait être dérivée de cette représentation. Enfin, le lecteur pourrait construire dans certains cas une représentation qui va au-delà de ce qui est dit explicitement dans le texte, une représentation de la situation évoquée par un texte ou de ce à quoi réfère le texte, incluant les connaissances générales et spécifiques du lecteur. Cette représentation est appelée un modèle mental dans la théorie de Johnson-Laird (1983). Une inférence dite élaborative telle que « le vase s’est brisé », que l’on pourrait produire à partir de la phrase « De colère, il a jeté le vase contre le mur », serait issue de ce dernier niveau de représentation.

7 Etude des composantes de la MDT et compréhension de textes
MDT et compréhension de textes illustrés Etude des processus impliqués dans la compréhension de textes et illustrations qui contribuent à formation d’une représentation mentale élaborée Objectif = déterminer dans quelle mesure l’intégration d’informations verbales et iconiques dans la compréhension fait appel à et est contrainte par les différentes composantes de la MDT D’autres modes d’électrisation sont possibles : par exemple, les charges électriques peuvent se transférer d’un corps électrisé à un corps neutre par simple contact. D’autre part, deux corps chargés d’électricité opposée s’attirent.

8 Composantes de la MDT et compréhension de textes illustrés
Sujets S+ Sujets S- Gyselinck, V., Cornoldi, C., Ehrlich, M.-F., Dubois, V., & de Beni, R. (2002) Visuospatial memory and phonological loop in processing texts and illustrations. Applied Journal of Cognitive Psychology, 16,

9 Composantes de la MDT et compréhension de textes
La boucle phonologique serait impliquée dans l’élaboration d’un modèle mental construit à partir d’informations verbales Le calepin visuo-spatial serait également impliqué, dès que des informations visuo-spatiales sont véhiculées, directement par une représentation graphique (illustrations) ou seulement évoquées (descriptions spatiales) L’implication de ces composantes pourrait dépendre des capacités individuelles (stockage)

10 Représentation (s) spatiale (s) ? Habiletés visuo-spatiales
Une perspective : construire des modèles spatiaux à partir de différentes sources… Sources d’information Productions spatiales perspectives Visuelle + motrice = Navigation réelle (ou virtuelle) Dessins de cartes Représentation (s) spatiale (s) ? Rappel ou production verbale Symbolique = Description Verbale Estimation de directions / distances MDT Fonctions exécutives MDT Fonctions exécutives MDT Fonctions exécutives Visuelle + symbolique = Carte MDT visuo-spatiale Reconaissance d’objets/ points de repères MDT verbale Visuelle = Environnement virtuel Habiletés visuo-spatiales Habiletés verbales Etc.

11 SpaLife : projet ANR blanc Les représentations spatiales tout au long de la vie: Facteurs cognitifs et développementaux Young adults Navigation in a REAL environment Verbal production /recognition Young adults Study of Working Memory constraints Virtual Environment Non-verbal production /recognition Children Cognitive and linguistic growth Navigation Verbal Description of the Environment Elderly Memory and cognitive decay Mental models: processes & properties Life-span perspective Psychologie, neuropsychologie, ergonomie, psycholinguistique 11


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