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La psychologie de la personne malade

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Présentation au sujet: "La psychologie de la personne malade"— Transcription de la présentation:

1 La psychologie de la personne malade
Cours 5

2 5.1. Le statut et le rôle de la personne malade
« Le rôle social est l’aspect dynamique du statut social, représenté par les comportements auxquels l’entourage s’attend de la part d’un individu, en fonction du statut social que celui-ci occupe dans la société. » (Parsons) L’acception de la maladie coïncide avec l’acception du rôle de malade Le comportement de malade suppose la capacité de l’individu de percevoir son état de maladie, de l’interpréter d’une manière adéquate et de prendre des décisions facilitant la guérison. Dans les situations graves le malade souffre un processus de régression affective caractérisé par l’égocentrisme, la dépendance, le besoin d’attention de la part de l’entourage. Les frustrations peuvent croître par les dysfonctions dans les relations avec les membres de l’entourage familier.

3 5.2. Les facteurs qui déterminent la perception de la maladie.
Chaque personne vit sa maladie d’une manière personnelle. Il y a des facteurs objectifs et subjectifs. 5.3. La maladie en tant que douleur et souffrance Chaque individu a sa propre symptomatologie: l’anxiété diffuse chez un asthmatique peut précipiter sa crise alors que l’insomnie chez un malade avec un infarctus myocardique diminue la limite du stress et argumente sa sensibilité face à l’action des facteurs coronariens. Il n’y a pas de parallélisme entre l’intensité du symptôme et le degré de danger de la maladie qu’il signale. « Souffrance » - utilisé dans un sens restreint comme synonyme de la douleur somatique, surtout la souffrance mentale ou émotionnelle. - sensation désagréable

4 Le rôle de la souffrance somatique et mentale est primordial puisqu’elle attire notre attention sur les dangers, motive l’évasion, renforce d’une manière négative certains comportements. Parce que la souffrance est une expérience motivante, les gens peuvent réaliser une connexion entre les propres actions et la diminution ou la prévention de la souffrance. La souffrance peut devenir un instrument pour modeler le caractère dans les relations interpersonnelles.

5 5.4. La conceptualisation de la maladie
La maladie est conceptualisée différemment, en fonction du contexte de son apparition, du moment dans la vie etc.: La maladie = un évènement de la vie qui rendre dans la catégorie des « situations normales » La maladie = une entité en soi existant indépendamment de l’organisme qui l’abrite et qui attaque de l’extérieur. La maladie = une situation honteuse, de faiblesse, d’infériorité. La stigmatisation n’apparaît pas toujours, mais elle est présente et pour cela elle peut être mise en rapport avec une maladie vénérienne. La maladie = une perte provoquant une réaction psychologique proche de celle de deuil. La maladie = « châtiment mérité » (la conséquence d’un péché). La maladie = « un signe de la volonté divine » (cohabiter avec la maladie) La maladie = « un bénéfice » ayant l’intérêt de manipuler consciemment la famille et l’entourage.

6 5.5. La personnalité du patient
Facteurs: l'âge, le sexe, les facteurs génétiques, l’intelligence, le bagage d’informations etc. Certaines personnes équilibrées émotionnellement reconnaissent et acceptent la maladie rationnellement. D’autres personnes, avec des traits de personnalité accentués, acceptent la maladie mais ils le font d’une manière disproportionnée. 5.5. La qualité de la relation thérapeutique Une bonne relation avec le médecin apaise la souffrance du patient. Une mauvaise gestion de la relation médecin-patient engendre l’augmentation de la souffrance morale du patient. Parfois, les patients désirent qu’on accepte leurs comportement malsains (le tabac, l’alcool) même pendant la thérapie avec des médicaments, la radiothérapie etc.

7 5.5. Les attitudes du patient en tant qu’on expression des sentiments par rapport à la maladie.
Trois composantes principales: l’affect: émotions, évaluations; le comportement: les modalités de réaction dans une situation; les cognitions : les connaissances et les croyances de la personne. La relation attitude-comportement implique une gamme large d’aspects liés à l’état de la maladie. Il y a trois types d’attitudes: 1. L’acceptation de la maladie – une attitude de dépendance et de conformité vis-à-vis des médecins et du traitement. 2. La négation de la maladie. La réticence dans l’acception de la maladie – une attitude de refus, réagir par des mécanismes inconscients -> protéger contre angoisse de la mort. 3. L’Ignorance de la maladie – apparaît chez les individus avec un psychique normal et aussi chez ceux avec un retard psychique.

8 L’attitude de la famille vis-à-vis de la maladie
Les symptômes moins sévères, pouvant être traitées au domicile, ont un impact mineur sur la famille. Le patient hospitalisé est enlevé de l’entourage familial. La famille essaie de garder la liaison avec celui-ci, lui offrant de l’aide émotionnelle. Le comportement de malade (illness behaviour) L’adaptation à la maladie et à la situation générée par la maladie – la tache la plus importante que le psychisme de la personne doit accomplir. Le rejet est une réponse habituelle à l’installation de la maladie. La dépendance de la maladie –se manifeste chez les individus qui exagèrent les symptômes de la maladie et diminuent les effets favorables du traitement. Les réactions dépressives – sont plus fréquentes, à partir du moment où la personne malade commence à comprendre entièrement la signification et les conséquences de la maladie.

9 Bibliographie : Doina Cosman, Psychologie médicale (Cluj-Napoca : Editura Medicalã Universitarã "Iuliu Haţeganu", 2011)


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