La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

E. CHAPALAIN IFSI CHGR décembre2014

Présentations similaires


Présentation au sujet: "E. CHAPALAIN IFSI CHGR décembre2014"— Transcription de la présentation:

1 E. CHAPALAIN IFSI CHGR décembre2014
LE POLYTRAUMATISE E. CHAPALAIN IFSI CHGR décembre2014

2 DEFINITION Le polytraumatisé est un blessé grave porteur d’au moins deux lésions, dont l’une au moins met en jeu le pronostic vital

3 C’est un blessé qui, à côté des lésions traumatiques nécessitant l’intervention d’un chirurgien, a aussi une atteinte d’une ou plusieurs fonctions vitales imposant des gestes de réanimation

4 L’urgence de la prise en charge repose sur le principe que les différentes lésions se potentialisent et mettent en jeu le pronostic vital La notion de « polytraumatisme » est indissociable de l’évaluation de la gravité, en lien avec le mécanisme et l’énergie du traumatisme

5 Critères de gravité Eléments de cinétique: éjection de véhicule, chute >6m, victime projetée ou écrasée, absence de casque… Lésions anatomiques: trauma pénétrant, volet thoracique, brulure sévère, scalp, amputation… Terrain: âge, insuffisance cardiaque ou respi, grossesse

6 CAUSES des différents traumatismes
90% menaçant le pronostic vital sont les accidents de circulation

7 10% Accidents domestiques notamment chutes avec défénestration, sports, loisirs, banditismes, catastrophes naturelles, actes de terrorisme, accidents domestiques, conflits armés…

8 Différents mécanismes
Mécanismes lésionnels: cinétique violente, décélération brutale Tout objet en mouvement possède de l’énergie cinétique. Lors d’un choc entre 2 objets en mouvement on a une modification des mouvements et déformation. L’énergie cinétique étant proportionnelle au carré de la vitesse, celle-ci est un facteur aggravant. La violence des chocs et les conséquences corporelles des accidents en sont considérablement augmentées. Les organes vitaux (cœur, foie, poumon, cerveau) ont également leur propre énergie cinétique. Tout comme le passager se heurte au pare brise, tableau de bord, les organes se heurtent à la cage thoracique et à la boite crânienne

9 Directs: Agents tranchants ou contondants (qui meurtrit par écrasement sans couper) : armes blanches, projectiles Une compression: elle peut être brutale ou prolongée (incarcération) Feu

10 Mécanismes indirects:
Décélération brutale Effet de souffle (explosion) Lésion hyperflexion/hyperextension Intoxication

11 48000 décès en France par an La moitié avant hospitalisation, 1/4 avant chirurgie, 1/4 en phase per et post-op Décès immédiats dus à des lésions cérébrales majeurs, des traumas médullaires, atteintes du cœur et gros vaisseaux Décès précoces sont dus à l’hémorragie, hypoxie Décès tardifs dus à l’infection et aux complications métaboliques

12 Physiopathologie Notion d’interférences lésionnelles
Effet de sommation: association de plusieurs lésions Effet d’amplification: une lésion peut augmenter et aggraver le pronostic vital (trauma crânien entraine une hypoxie) Effet d’occultation: « Une lésion peut en cacher une autre » 3 appareils généralement atteints (directement ou indirectement): Appareil circulatoire Appareil respiratoire Appareil nerveux

13 Conséquences Cliniques
Coma Hémorragie État de choc: hémorragique, cardiogénique… Détresse respiratoire Syndrome abdominal aigu Hypothermie, infection, douleur…

14 Prise en charge 4 étapes: Dégagement de la victime
Maintien des fonctions vitales Evacuation Prise en charge spécialisée Le polytraumatisé ne souffre d’aucun retard : Golden Hour

15 Particularités de la prise en charge
Recherche systématique d’hémorragie visible « Une lésion peut en cacher une autre » Tout traumatisé inconscient est suspect de lésion du rachis cervical jusqu’à preuve du contraire Mise en position adaptée après avoir réalisé un bilan lésionnel (lésion rachidienne) Bilan initial complété par bilan secondaire plus précis Toute mobilisation doit respecter la rectitude de l’axe Tête-Cou-Tronc

16 Phase préhospitalière
Constantes FR, TA, Pouls Température, diurèse Glasgow Hémocue Dextro Vérifier identité patient Prise en charge de la douleur

17

18 Appréciation neurologique
Conscience Pupilles: taille et réactivité Score de Glasgow Réflexivité ostéo-tendineuse, tronc cérébral Focalisation

19 SCORE DE GLASGOW

20 Appréciation respiratoire
Cyanose Fréquence respiratoire Mécanique ventilatoire (tirage, balancement) SAO2

21 Appréciation hémodynamique
Signes périphériques: marbrures, pouls Pouls: fréquence, qualité Pression artérielle/ Tension artérielle Tracé ECG

22 Nécessité de structures spécialisées dans la prise en charge, l’accueil et le traitement de tels patients c’est-à-dire plateau technique complet, équipe médicale « Sénior » pluridisciplinaire, équipe paramédicale entraînée

23 Place de l’IDE SAMU/SMUR: IDE formé à l’urgence et à la réanimation ou IADE IDE aux urgences Blocs opératoires: IBODE, panseuses, IADE Réanimation: IDE formé à l’urgence

24 Surveillances secondaires
Examen de la tête Lésion du rachis cervical Examen du cou Examen du thorax Examen de l’abdomen Examen du rectum Mise en place d’une sonde urinaire Inspection de toutes les extrémités des 4 membres et palpation pouls Examen neurologique Radio, scanner, écho…

25 Conclusion Les premières heures sont cruciales Recherche du diagnostic
Une lésion peut en cacher une autre Prise en charge médicale et infirmière selon des protocoles prè-établis et équipes spécialisées Technicité des soins mais dimension relationnelle (voyeurisme, administration, prise en charge de la famille, ne pas donner de pronostic et renvoyer au médecin) PRISE EN SOIN !!


Télécharger ppt "E. CHAPALAIN IFSI CHGR décembre2014"

Présentations similaires


Annonces Google