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LE MERCURE Propriétés, sources et effets sur la santé

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1 LE MERCURE Propriétés, sources et effets sur la santé
Élaboré et annoté par Jorge Emmanuel, PhD, DES, REP, PE, CHMM Professeur de Génie chimique et Conseiller technique principal du Projet PNUD-FEM Peter Orris, MD, MPH, FACP, FACOEM Professeur et Directeur de Global Toxics Policy Center, Faculté de Santé publique, Université de l’Illinois, Chicago Traduit de l'américain par Abdoulaye SAMBA : Cet exposé a été élaboré et annoté pour le compte du projet FEM-PNUD sur les déchets biomédicaux par : M. Jorge Emmanuel, professeur de Génie chimique de l'Université des Philippines, Conseiller technique principal du Projet Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD/Fonds pour l’environnement mondial (FEM) sur la gestion des déchets biomédicaux et Peter Orris, professeur et directeur de Global Toxics Policy Center, Grande Lakes Centers for Environmental and Occupational Safety and Health, Faculté de santé publique, Université de l'Illinois, Chicago (Centre de collaboration avec l’Organisation mondiale de la santé) sur la base de la présentation de diapositives originale de Peter Orris. Programme des Nations Unies pour le développement Fonds pour l’environnement mondial Projet mondial de gestion des déchets biomédicaux Great Lakes Centers For Environmental & Occupational Safety and Health, Université de l’Illinois, Chicago, Faculté de Santé publique, Centre de collaboration de l’Organisation mondiale de la santé

2 LE MERCURE Métal argenté, inodore et liquide, à température ambiante
Le mercure est le seul métal qui existe sous forme liquide à température ambiante. Le mercure élémentaire est un métal lourd, inodore et de couleur argentée. C'est un élément extrêmement rare de la croûte terrestre. Métal argenté, inodore et liquide, à température ambiante

3 Les propriétés du mercure
Formes chimiques Volatilisation Persistance dans l’environnement Le Cycle du mercure Bioaccumulation Toxicité Dans les prochaines diapositives, nous explorerons les propriétés du mercure, en commençant par ses formes chimiques. Nous décrirons également sa volatilité, sa persistance dans l’environnement, ses propriétés de bioaccumulation et sa toxicité.

4 Les formes chimiques du mercure
Élémentaire Métallique Inorganique Chlorure mercurique Sulfure de mercure (cinabre) Le mercure existe sous différentes formes et couleurs. Il a trois formes chimiques de base : le mercure élémentaire comme le montre la goutte de métal liquide, les composés inorganiques (tels que la poudre blanche de chlorure de mercure et le minerai de cinabre rouge), et les composés organiques (comme le méthylmercure, le thimérosal – conservateur organique à base de mercure dont la structure chimique est indiquée en bas l’encadré, et le mercurochrome ou merbromine, une teinture rouge qui servait jadis d’antiseptique). Organique Méthyle, éthyle, Diméthyle Groupes phénylorganiques

5 Volatilisation du mercure
Gouttelettes de mercure sur un tapis De tous les métaux, le mercure est le plus volatil. Les gouttelettes de mercure se vaporisent rapidement à la température ambiante. La photo de gauche montre un tapis comportant quelques gouttes de mercure provenant d'un thermomètre brisé. Si vous regardez attentivement, vous pouvez voir quelques-uns de ces gouttelettes sur le tapis. Les vapeurs de mercure sont invisibles à l'œil nu, mais il est possible de les voir à l’aide d’une source de rayons ultraviolets C (lumière noire) sur fond fluorescent. La photo de droite montre la montée de la fumée des vapeurs de mercure mis en évidence par les rayons ultraviolets. Photos d’une expérience vidéo menée par Bowling Green State University, Ohio EPA, et Rader Environmental Services. Mercure s’évaporant du tapis, vu sous rayons ultraviolets et sur écran fluorescent Bowling Green State University:

6 Persistance du mercure dans l’environnement
Le Cycle du mercure Émis par l’activité humaine et les sources naturelles Évolue dans l’atmosphère pendant 6 à 18 mois Source: New York State Department of Environmental Conservation Déposé encore dans les terres ou les cours d’eau Le mercure persiste dans l'environnement à travers le cycle du mercure. Ce cycle commence lorsque les vapeurs de mercure sont rejetés dans l'atmosphère par l'activité humaine (par exemple l'incinération ou le bris de thermomètre) et par des sources naturelles telles que le dégazage des roches, des sols, des cours d'eau ou des volcans. Le mercure évolue alors dans l'atmosphère pendant 3 mois à 18 mois. Enfin, il est déposé dans la terre ou dans les cours d’eau par les précipitations ou la neige, ou encore par la chute de particules provenant de l'atmosphère. Dans l'eau ou dans certains sols, le mercure se transforme en formes insolubles qui se déposent dans les sédiments. Les composés de mercure sont ensuite convertis par les bactéries en une forme organique qui entre dans la chaîne alimentaire. Le mercure est alors éliminé des organismes pour se retrouver encore dans l'environnement ou reste dans cet organisme jusqu'à la mort ou la décomposition de ce dernier. Enfin, le mercure et ses formes volatiles se trouvant dans les sols et dans l'eau sont réémis dans l'atmosphère pour poursuivre le cycle. Source de la figure : New York State Department of Environmental Conservation Converti en formes insolubles, se sédimente Converti par les bactéries en mercure de méthyle et entre dans la chaîne alimentaire Rejeté de nouveau dans l’atmosphère par le phénomène de la volatilisation

7 Les effets du mercure sur la santé
Ces effets dépendent de la forme de mercure, du type d’exposition (aiguë ou chronique), de la voie d'exposition et de la dose EXEMPLES : Exposition aiguë à des niveaux élevés de mercure Tremblements, ralentissement des fonctions des nerfs moteurs, perte de mémoire Inhalation aiguë de grandes quantités de mercure élémentaire Douleurs pectorales, troubles rénales aiguës, dyspnée Ingestion de mercure inorganique Nausées, vomissements, douleurs abdominales Exposition chronique au mercure inorganique Maladies rénales Toutes les formes de mercure sont toxiques à des degrés divers, mais leurs effets sur la santé dépendent de leur forme (élémentaire, inorganique ou organique) et du type d'exposition (aiguë, c’est-à-dire une exposition de courte durée, par exemple quelques heures, à des concentrations élevées, ou chronique, autrement dit pendant des mois voire des années, généralement à des concentrations très faibles). Les effets du mercure sur la santé dépendent également de la voie d'exposition (inhalation, ingestion ou absorption cutanée) et de la dose ou de la quantité de mercure. L'exposition aiguë de l'homme à des niveaux élevés de mercure élémentaire produit des effets sur le système nerveux central, par exemple des tremblements, le ralentissement des fonctions nerveuses ou la perte de mémoire. L'exposition aiguë à des concentrations élevées de mercure par inhalation peut causer une insuffisance rénale. Des affections respiratoires, par exemple des douleurs thoraciques, l'essoufflement et une déficience de la fonction pulmonaire ont également été rapportés. L'exposition aiguë au mercure inorganique par ingestion peut provoquer des nausées, des vomissements et des douleurs abdominales aiguës. Les affections rénales constituent les principaux effets de l'exposition chronique au mercure inorganique. NOTES SUPPLÉMENTAIRES : L'exposition aiguë de l’homme par inhalation à des concentrations élevées a causé des affections rénales allant de la protéinurie transitoire légère à l'insuffisance rénale aiguë. Les affections gastro-intestinaux et respiratoires, telles que des douleurs thoraciques, la dyspnée, la toux, les troubles de la fonction pulmonaire et la pneumopathie interstitielle ont été également notés dans l'exposition humaine au mercure élémentaire par inhalation. Source : EPA, Etats-Unis

8 La photo du haut montre les doigts d'un patient ayant souffert d’enflures douloureuses, de perte de poids et de fatigue pendant environ trois mois. Il s'est avéré que le patient pratiquait un rituel religieux consistant à transporter du mercure dans un petit sac « porte-bonheur », à asperger son corps et la maison de cette substance pour éloigner les mauvais esprits, et à s’en enduire la peau. Le scanner du bas de l’encadré confirme que cette femme a été exposée à des niveaux élevés de mercure élémentaire, ce que l'on voit autour de la tête et des cheveux.

9 Exposition chronique aux mercures élémentaire et inorganique
Acrodynie (maladie rose) Affecte les enfants Syndrome d'intoxication/d'allergie Éruptions cutanées Hypertension Fièvre Pneumonie Mains et pieds roses et pelant Une autre maladie causée par l'exposition chronique au mercure élémentaire ou inorganique est un syndrome rare appelé acrodynie ou « Maladie Rose », une réaction allergique qui survient chez certains enfants exposés aux composés du mercure. Ses symptômes comprennent des crampes aiguës aux jambes, des éruptions cutanées, de la fièvre, ainsi que des mains et des pieds qui rosissent et pèlent douloureusement. Photo © 1997,1998 F.A. Davis Company © F.A. Davis Company

10 Effets des formes organiques du mercure sur la santé
Groupes organiques du méthyle, de l’éthyle, du diméthyle et du phényle Méthylmercure Absorbé par le corps six fois plus facilement que le mercure inorganique Traverse la barrière placentaire et s’accumule dans le système nerveux central Les effets de l'exposition chronique au mercure organique sur la santé sont différents de ceux du mercure élémentaire ou inorganique. Le méthylmercure est la forme de mercure la plus facilement absorbée par le tractus gastro-intestinal (environ 95% de la substance est absorbée). Le méthylmercure est absorbé environ six fois plus facilement que le mercure inorganique et peut migrer à travers les barrières hémato-encéphalique et placentaire, affectant ainsi le cerveau et les cellules fœtales. Le cas d'exposition chronique au méthylmercure le plus célèbre est survenu à Minamata, au Japon, une petite ville composée principalement d'agriculteurs et de pêcheurs et dominée par l'entreprise de produits chimiques, Chisso. De 1932 à 1968, Chisso a déversé près de 27 tonnes de déchets de mercure dans la Baie de Minamata (comme le montre la photo), en rejetant la majeure partie du mercure après Au milieu des années 50, les habitants ont commencé à noter une étrange maladie touchant les chats, les chiens, les cochons, les oiseaux et les humains. Cette maladie était dès lors connue sous le nom "Maladie de Minamata". Elle était causée par le mercure contenu dans les eaux usées de Chisso, qui se transformait en méthylmercure par le biais de la bioamplification à travers les poissons et les crustacés qui étaient consommés par la population locale. NOTES COMPLEMENTAIRES : La Société Chisso a commencé ses activités en tant que productrice d'engrais, puis est devenue progressivement une société de pétrochimie et de plastiques. Accusée de polluer la Baie, Chisso à abandonné cette dernière en 1958 pour déverser ses déchets dans la rivière Minamata, qui traverse la ville de Hachimon pour se déverser dans la mer de Shiranui. En peu de temps, cette maladie a commencé à affecter les habitants de cette région. Photo des eaux usées l'usine de Chisso : William Eugene Smith Mercure déversé dans la Baie de Minamata, au Japon, par la société Chisso, de 1932 à 1968, provoquant la maladie de Minamata. Photo: W. E. Smith

11 Exposition chronique à des niveaux élevés de méthylmercure
Maladie de Minamata : cas confirmés à Minamata, au Japon, à partir de mars 2001 Effets : Restriction du champ visuel Démarche irrégulière Perte de coordination musculaire Perte de la parole, de l’ouïe et du goût Troubles affectifs Apparence de “poupées de bois vivantes” Maladie congénitale de Minamata dépistée en 1961 Selon le Ministère japonais de l'Environnement (cité par l'ouvrage Minamata Disease The History and Measures), il a été confirmé que 2265 personnes ont contracté la Maladie de Minamata dans la côte de Yatsushiro, non loin de la baie de Minamata, à la fin de mars 2001. L'exposition chronique de l'homme au méthylmercure affecte le système nerveux central, avec des symptômes tels que la constriction du champ visuel, l'irrégularité de la démarche et la perte de la coordination. La photo montre Yae Sato en train d'amener du poisson à sa famille. Elle boite à cause d'une intoxication par le méthylmercure à Minamata. Certaines victimes ont subi des affections cérébrales qui les faisaient ressembler à des "poupées de bois vivantes". NOTES COMPLEMENTAIRES : L'exposition chronique de l'homme au méthylmercure affecte le système nerveux central avec des symptômes tels que perte de la parole, la paresthésie (sensation de picotement de la peau), la cécité et des malaises. Source de la photo : Minolta Photography - William Eugene Smith , avec Aileen Mioko Sprauge Smith et Ishikawa Takeshi. Photo: William Eugene Smith

12 Exposition prénatale au méthylmercure et développement cognitif
Une exposition prénatale au méthylmercure suffisante pour augmenter d’un microgramme par gramme la concentration mercurique dans les cheveux de la mère à la naissance de l’enfant peut diminuer d’environ 0,7 points le QI de l’enfant. Une autre éminente étude a permis de quantifier l'impact de l'exposition prénatale au méthylmercure sur le développement cognitif. Les chercheurs se sont intéressés à trois importantes études épidémiologiques pour quantifier le lien entre l'exposition prénatale au méthylmercure et le développement cognitif mesuré par le Quotient intellectuel (QI). Ils ont conclu qu'une exposition prénatale au méthylmercure assez importante pour accroître d'un microgramme par gramme la concentration de mercure dans les cheveux de la mère à la naissance de l'enfant diminue le quotient intellectuel de 0,7 point. NOTES COMPLEMENTAIRES : L'analyse fait la synthèse des résultats de trois études épidémiologiques prospectives visant à quantifier le lien entre l'exposition prénatale au mercure et le développement cognitif mesuré par le quotient intellectuel (QI). Ce document met en évidence d'importantes sources d'incertitude qui influent sur ces estimations et conclut ainsi que cette perte de capacités intellectuelles se situe dans un intervalle de valeurs plausible de 0 à 1,5 points de QI. Source : Joshua T. Cohen PhD, David C. Bellinger PhD & Bennett A. Shaywitz MD (Harvard Center for Risk Analysis, Faculté de santé publique de Harvard, Boston, Département de Neurologie, Pédiatrie, Boston, Massachusetts, Département de Pédiatrie et de Neurologie, Université de Yale), Am J Prev Med Nov;29(4): JT Cohen, DC Bellinger and BA Shaywitz, Am J Prev Med, 29(4):353-65, Novembre 2005.

13 Consommation de poisson par la mère et risque d’accouchement prématuré
Par rapport aux femmes qui accouchent à terme, celles dont l’accouchement intervient avant 35 semaines de gestation sont les plus susceptibles d’avoir des niveaux de mercure plus élevés dans les cheveux. Une autre étude assez récente a révélé un risque plus élevé d'accouchement prématuré chez les femmes exposées faiblement à modérément au mercure. L'accouchement prématuré constitue la cause de naissance prématurée la plus commune. Cette vaste étude communautaire a fait le lien entre la consommation généralisée de poisson et l'augmentation des concentrations de mercure dans les cheveux. Elle a montré que contrairement aux femmes ayant accouché à terme, celles ayant accouché prématurément, c'est-à-dire avant 35 semaines de gestation, sont susceptibles d'avoir des niveaux de mercure plus élevés dans les cheveux. NOTES COMPLEMENTAIRES : Il s'agit de la première étude communautaire de grande envergure visant à examiner le risque de prématurité lié aux niveaux de mercure chez les femmes faisant l'objet d'une exposition faible à modérée. L'étude a trouvé une corrélation entre la consommation généralisée de poisson à l'état naturel, en conserve, commercialisé ou capturé lors des évènements sportifs et des niveaux de mercure dans les cheveux des femmes en gestation. Le poisson en conserve semble être la plus importante source d'exposition au mercure par la consommation de poisson. Par rapport aux femmes accouchant à terme, celles ayant accouché avant 35 semaines de gestation ont été les plus susceptibles d'avoir dans les cheveux des niveaux de mercure supérieurs ou égaux à 90 pour cent (> 0,55 mg / g), même après redressement par rapport aux caractéristiques maternelles et à la consommation de poisson (risque relatif rapproché = 3 ; intervalle de confiance : 95%, ) Source : Fei Xue (Faculté de Santé publique de Harvard, Université de Harvard, Etats-Unis), Claudia Holzman (Department d'épidemiologie), Mohammad Hossein Rahbar (Department d'épidemiologie), Kay Trosko (Toxicologie intégrative, Université de Michigan, Etats-Unis) et Lawrence Fischer (Toxicologie intégrative, Université de Michigan, Etats-Unis)Environmental Health Perspectives Volume 115, Numéro 1, janvier 2007 F Xue, C Holzman, MH Rahbar, K Trosko and L Fischer, Environmental Health Perspectives, Vol. 115, No. 1, janvier 2007

14 Exposition au mercure par les produits halieutiques
Espadon, requin > 1 ppm Filet de thon ≈ 0,3 à 0,5 ppm Thon en conserve ≈ 0,1 à 0,3 ppm 1 consommation mensuelle d’espadon/requin = DR > 2 fois/semaine de thon en conserve > DR La quasi-totalité des poissons et des crustacés contiennent des traces de méthylmercure. De façon générale, les gros poissons qui ont vécu plus longtemps ont les niveaux de méthylmercure les plus élevés, car ils dévorent généralement des poissons plus petits et ont ainsi plus de temps pour accumuler du mercure. Les gros poissons comme l'espadon, le requin, le thazard et le tile présentent les plus grands risques. Les concentrations types sont exprimées en parties par million. Le thon pâle en conserve renferme généralement moins de mercure qu'un filet de thon. La dose de référence équivaut à la plus forte exposition estimative journalière à une substance chimique sur toute la durée de vie, sans risque appréciable d'effets néfastes. La consommation de plus d'une portion d'espadon ou de requin par mois peut contribuer au dépassement de la dose de référence de méthylmercure. NOTES COMPLEMENTAIRES : Le fait de consommer du thon en conserve plus de deux fois par semaine (plus de 340 grammes par semaine) peut contribuer au dépassement de la dose de référence. Dose de référence : Estimation de l'exposition journalière de la population humaine peu susceptible de comporter des risques appréciables d'effets néfastes sur la durée de vie (IUPAC Compendium of Chemical Terminology, 2006) Image : Espadon ( ppm = concentration en parties par million DR = Dose de référence

15 Tenir le mercure loin du poisson et pas le poisson loin de la mère !
Hg Les avis sur la consommation de poisson devraient comporter des informations à l'intention des femmes susceptibles d'être enceintes, des femmes effectivement enceintes, des mères allaitantes et des parents de jeunes enfants, sur la façon de tirer les avantages sanitaires de la consommation de poissons et de crustacés contenant de faibles niveaux de mercure (par exemple, les crevettes, le thon pâle en conserve, le saumon, le poisson-chat) tout en minimisant l'exposition à cette substance en évitant les types de poisson à teneur élevée en mercure (par exemple, le requin, l'espadon et le thazard). Il faut "tenir le mercure hors du poisson, pas le poisson hors de la mère".

16 Les sources de mercure Les principales sources de mercure
dans le monde sont : La combustion du charbon L’exploitation aurifère, la produc- tion de métal L’incinération des déchets Utilisation des produits Quelles sont les sources de pollution au mercure ? La combustion de combustibles fossiles, principalement le charbon, constitue la principale source de pollution au mercure provenant de l'activité humaine, soit environ 45 %. D'autres sources comprennent les petites exploitations minières, la production industrielle d'or, les autres types d'exploitation minière et la production de métaux, l'incinération de déchets et les rejets provenant de l'utilisation des produits. Le mercure est un polluant également rejeté par le secteur des soins médicaux. Les sources les plus importantes dans ce domaine sont les incinérateurs de déchets médicaux, ainsi que le bris et la décharge d'appareils contenant du mercure, par exemple les thermomètres et les tensiomètres à mercure. Principales sources du secteur sanitaire : Incinération de déchets médicaux Produits contenant du mercure

17 Rejets de mercure dans l’environnement et incinérateurs de déchets médicaux
Aux États-Unis, les incinérateurs de déchets médicaux représentaient 10 % des rejets de mercure des sources de combustion en 1995 (avant le début de l’arrêt des incinérateurs des hôpitaux). Les incinérateurs de déchets médicaux rejettent du mercure lorsque des éléments tels que les thermomètres, les appareils de mesure de tension artérielle et d'autres instruments et produits chimiques contenant du mercure sont chargés dans un incinérateur. Dans la période de 1994 à 1995, les incinérateurs de déchets médicaux aux États-Unis représentaient 10,1 % des émissions de mercure, toutes sources de combustion confondues. Cette période précédait l'adoption de la réglementation sur les incinérateurs de déchets hospitaliers aux États-Unis, qui a donné lieu à la mise au rebut de plusieurs incinérateurs hôspitaliers. Source : Mercury Study Report to Congress, Volume II: An Inventory of Anthropogenic Mercury Emissions in the United States, EPA-452/R , U.S. Environmental Protection Agency, Décembre 1997. Source de la photo : EPA, Etats-Unis Source: US EPA

18 Produits de soins médicaux contenant du mercure
Thermomètres à mercure Tensiomètres à mercure Appareils œsophagiens, tubes de Cantor & Miller- Abbott Amalgames dentaires à mercure Batteries à mercure Lampes et dispositifs d’éclairage Interrupteurs à mercure Alternatives Thermomètres anéroïdes, électroniques (oscillométriques) Dilatateurs lestés de tungstène, tubes à tungstène Anderson AN-20 Résine composite, porcelaine Lithium, zinc-air, alcalines Lampes et voyants (DEL) sans mercure Numériques, à alcool, au galinstan Interrupteurs sans mercure La mauvaise élimination des produits contenant du mercure donne lieu à des rejets de mercure dans l'environnement. Les établissements de santé disposent de plusieurs produits à mercure, par exemple les thermomètres, les tensiomètres, les appareils œsophagiens, les amalgames dentaires et les interrupteurs à mercure des équipements électriques. Des alternatives sans mercure sont actuellement disponibles pour la plupart de ces produits. Par exemple, il existe des thermomètres numériques, des tensiomètres anéroïdes, des appareils œsophagiens à tungstène, des produits d’obturation dentaire à résine composite, ainsi que des lampes et interrupteurs sans mercure. Ces alternatives sont économiques, particulièrement si l'on considère qu'elles permettent d'éviter les coûts d'élimination, de nettoyage et de formation des agents. Par ailleurs, les coûts dépendent de la quantité ou du volume de produits achetés.

19 Alternatives sans mercure
Des études ont révélé des alternatives pouvant être aussi précises que les appareils à mercure. Les alternatives sans mercure doivent respecter les normes en vigueur. Les alternatives de qualité inconnue doivent être validées avant tout usage. A l’instar des tensiomètres à mercure, les appareils de mesure de tension artérielle anéroïdes doivent également entretenus et étalonnés périodiquement Cette diapositive montre des exemples d'alternatives sans mercure (de gauche à droite) : thermomètre à alcool rouge, thermomètre numérique, thermomètre au galinstan, tensiomètre oscillométrique et tensiomètre anéroïde. Des études indiquent que les alternatives peuvent être aussi précises que les appareils à mercure. Toutefois, il est important que les alternatives sans mercure répondent aux normes en vigueur. Les alternatives de qualité inconnue doivent être validées avant toute utilisation. A l'instar des tensiomètres à mercure, les appareils de mesure de pression artérielle anéroïdes doivent être régulièrement entretenus et étalonnés. NOTES COMPLEMENTAIRES : Les thermomètres à usage médical sont généralement testés pour vérifier s'ils répondent aux normes facultatives, comme la référence 1 de l'American Society for Testing and Materials (ASTM), qui définit le niveau d'erreur maximal autorisé. Les mêmes critères s'appliquent aux thermomètres en verre/mercure et aux thermomètres électroniques de calibre 96,4 à 106 F. En choisissant un thermomètre, on doit examiner de près sa précision, plutôt que le petit échelon déclaré. Leick-Rude et Bloom (référence 2) décrivent une étude dans laquelle la température axillaire chez les nouveau-nés a été prise avec des thermomètres sans mercure et comparée à une « norme » régissant les thermomètres en verre et à mercure. Aux fins de cette étude, l'inclusion de chaque thermomètre à mercure à été conditionnée à un test de sa précision. Vingt-cinq pourcent des thermomètres en verre et à mercure testés ont présenté un écart de 0.2 degré centigrade par rapport au thermomètre de référence et ont été jugées irrecevables pour l'étude. Les auteurs citent une autre étude dans laquelle 28 % des thermomètres en verre et à mercure ont été rejetées parce qu'elles présentaient un écart de plus de 0,1 degré Celsius par rapport au thermomètre de référence. Les auteurs ont remis en cause l'exactitude des thermomètres en verre et à mercure à usage général, puisqu'un sur quatre testés a été jugé imprécis. (La norme ASTM régissant les thermomètres médicaux en verre et à mercure définit un niveau d'erreur maximal de + 0,1 C dans le calibre cité). "En état de fonctionnement approprié, tant les tensiomètres à mercure que les thermomètres anéroïdes sont des instruments acceptables pour la mesure de la pression artérielle". Richard H. Bailey and John H. Bauer, "A review of common errors in the indirect measurement of blood pressure sphygmomanometry", Archives of Internal Medicine, 27 décembre 1993 Références : 1) 1997 Annual Book of ASTM Standards, Roberta A. Storer, Editorial Services Director, American Society of Testing and Materials (ASTM), West Conshohocken, PA   2) MK Leick-Rude and Bloom LF, "A comparison of temperature-taking methods in neonates", Neonatal Network; August, 1998, Volume 17 No. 5, pp Autres sources : VJ Canzanello et al., Arch Intern Med. 2001;161: D Perloff et al. "Special Report: Human Blood Pressure Determination by Sphygmomanometry“ American Heart Association, Volume 88(5), novembre 1993, pp Kocoglu H, Goksu S, Isik M, Akturk Z, Bayazit YA. “Infrared tympanic thermometer can accurately measure the body temperature in children in an emergency room setting.” Int J Pediatr Otorhinolaryngol. Août 2002, 1;65(1):39-43. “Temperature measurement in paediatrics,” Community Paediatrics Committee, Canadian Paediatric Society (CPS), Reference No. CP00-01, édion révisée, septembre 2007 Site web de Sustainable Hospitals : Images obtenues dans différents sites Internet

20 Politique sur le mercure dans le cadre des soins médicaux
ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTE Politique sur le mercure dans le cadre des soins médicaux Court terme : Élaborer et mettre en œuvre des plans de réduction de l’usage des appareils à mercure et leur remplacement par des alternatives sans mercure. Mettre en place des procédures de nettoyage, de gestion et de stockage des déchets de mercure. Moyen terme : Accroître les efforts de réduction de l’utilisation des appareils de mercure inutiles. Long terme : Appuyer l’interdiction des appareils à mercure et la promotion des alternatives. La préoccupation croissante au sujet du mercure a poussé l'Organisation mondiale de la santé à adopter une Politique sur le mercure dans les soins de santé en août À court terme, l'OMS appelle à l'élaboration de plans visant à réduire l'utilisation du mercure, à accroître l'utilisation des alternatives sans mercure et à un plan de règlement du problème du nettoyage, de la manipulation et du stockage des déchets de mercure. À moyen terme, les pays sont invités à réduire davantage les équipements à mercure inutiles. À long terme, l'OMS soutient l'interdiction des appareils à mercure et la promotion des solutions de substitution. Document de politique disponible à l'adresse : ou à


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