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Publié parTristram Briand Modifié depuis plus de 9 années
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URGENCE MEDICALE : DIAGNOSTIQUE THERAPEUTHIQUE → PL en urgence
SYNDROME MENINGE URGENCE MEDICALE : DIAGNOSTIQUE THERAPEUTHIQUE → PL en urgence
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DEFINITION Inflammation de la méninge le plus souvent par infection
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PHYSIOPATHOLOGIE PRIMITIVE :bactériémie ou virémie
SECONDAIRE : infection de contigüité (sinus, brèche méningée, abcès) Inoculation accidentelle
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CLINIQUE Syndrome méningé : Signes fonctionnels :
Malade en chien de fusil, dos à la lumière Céphalées intenses, en casque, rebelles aux antalgiques Photophobie Vomissements « en jet » Syndrome infectieux : Fièvre à 40°
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CLINIQUE →PL Signes physiques
Raideur rachidienne : contracture rachidienne Signes d ’examen : Raideur de nuque Signe de Kernig Signe de Brudzinski →PL
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Signe de Brudzinski La flexion antérieure de la nuque provoque la flexion des hanches et des genoux
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Signe de Kernig Impossibilité de fléchir à angle droit les membres inférieurs sur le tronc sans provoquer une vive douleur lombaire et une flexion des genoux « Contre-Kernig » : impossibilité de s’asseoir jambes tendues
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CLINIQUE Recherche de signes de gravité
Neurologique : conscience, déficit… Cardiovasculaire Cutané : purpura++++ Recherche orientation étiologique ORL Terrain, âge…
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FORMES CLINIQUES Présentations plus frustes: AEG, altération neuro psy… Présentations plus graves d ’emblée : Troubles de la conscience, Coma fébrile choc, convulsions purpura extensif
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FORMES CLINIQUES Nourrisson : somnolence, agitation fixité du regard
refus d ’alimentation Convulsions Bombement fontanelle Nuque « molle » par hypotonie musculaire
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DIAGNOSTIC ETIOLOGIQUE
Ponction lombaire : En urgence Pas de scanner cérébral sauf si signes de localisation
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PONCTION LOMBAIRE Dans le calme
Malade soit assis, soit en chien de fusil Prise de repères Cycle bétadiné Aiguille adaptée Envoi en urgence aux différents laboratoires..
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PONCTION LOMBAIRE Examens demandés : Cytologie
Biochimie : glycorachie, chlorurorachie, protéinorachie Bactériologie : examen direct, culture ± recherche de mycobactéries, PCR herpès, enterovirus, lyme… en fonction du contexte Anapath…
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PONCTION LOMBAIRE Risques: Contre indication : HTIC
syndrome post ponction lombaire Nerf sciatique Contre indication : HTIC
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PONCTION LOMBAIRE LCR normal : Clair, eau de roche
Cellules : < 5/mm3 Chimie : Protéinorachie : 0.2 à 0.3g/l Glycorachie : 0.5 à 0.6 g/l Chlore : 110 meq/l
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INTERPRETATION DE LA PL
Deux grandes situations : Méningite purulente : liquide trouble ou purulent >1000 éléments prédominance de polynucléaires Méningite lymphocytaire : liquide clair <500 éléments prédominance de lymphocytes
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MENINGITES PURULENTES
Méningites purulentes hypoglycorachiques = bactériennes , syndrome infectieux et syndrome méningé plus marqués chez l ’enfant > 5 ans et l ’adulte : méningocoque pneumocoque méningite décapitée par AB Listéria, autres…
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MENINGITE A MENINGOCOQUE
Bactéries en cause : Neisseria meningitidis : cocci gram- Sérogroupes les plus fréquents : B, C, W135, A, Y En France : B = 59% C = 32% W 135 = 5%
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MENINGITE A MENINGOCOQUE
Epidémiologie : Plus fréquent dans les PVD (ceinture sahélienne+++) En France : 1,5 à 2 cas/ habitants Transmission par voie aérienne (1 mètre) (petites épidémies hiver-printemps) Porteurs sains Mortalité : 5% si méningite simple 20 à 30% si purpura fulminans
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MENINGITE A MENINGOCOQUE
Clinique : Début brusque Syndrome méningé franc après signes rhinopharyngés Arthralgies parfois Présence d ’un purpura évocatrice. Purpura extensif + signes de choc = purpura fulminans = septicémie qui devance la méningite Gravité +++
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MENINGITE A MENINGOCOQUE
Diagnostic : ponction lombaire en urgence hémocultures => mise en évidence de diplocoques à gram négatif recherche d ’antigènes solubles PCR ( au centre de référence)
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MENINGITE A MENINGOCOQUE
Traitement : curatif en cas de suspicion clinique de purpura fulminans : AB immédiate à domicile par ceftriaxone IV ou à défaut amoxicilline IV ou IM avant transfert en SI en cas de méningite sans purpura : Ceftriaxone ou cefotaxime par voie IV pendant 7 jours
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MENINGITE A MENINGOCOQUE
Traitement : Préventif : chimioprophylaxie autour d ’un cas : uniquement les sujets contact (moins de 1m, durée longue) rifampicine 2 jours vaccination quand A, C, Y, W 135 Vaccinations : si voyage en pays d ’endémie (ceinture sahélienne ou si épidémie): méningo A+C ou mencevax ou menveo (A,C Y, W135) Calendrier vaccinal : meningo C à 12 mois
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MENINGITE A PNEUMOCOQUE
Germe : cocci gram+ diplocoques Terrain : personnes âgées, immunodéprimés, splénectomisés, brèche ostéoméningée ( trauma cranien) Mortalité : 30%
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MENINGITE A PNEUMOCOQUE
Clinique : début brusque syndrome méningé franc coma fréquent Recherche d ’une porte d ’entrée : otite, sinusite brèche
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MENINGITE A PNEUMOCOQUE
Diagnostic : PL hémocultures => présence de diplocoques gram + Traitement : doit prendre en compte PSDP corticoïdes puis ceftriaxone ou cefotaxime IV
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MENINGITES LYMPHOCYTAIRES
Méningites lymphocytaires Avec trouble de conscience: Tuberculose Listéria Herpès Mycosique Sans trouble de conscience : Méningite lymphocytaire aigue « bénigne » : virale ( primoinfection HIV…) ...
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MENINGITE HERPETIQUE Plutôt dans le cadre d ’une méningoencéphalite
Clinique : Début sur quelques jours avec troubles du comportement s ’aggravant progressivement jusqu’au coma : bizzarrerie du comportement, fièvre, hallucinations, céphalées syndrome méningé apparaissant secondairement
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MENINGO-ENCEPHALITE HERPETIQUE
Diagnostic : PL : méningite lymphocytaire, hyperprotéinorachie => PCR EEG : ondes lentes en temporal IRM cérébrale : anomalies de la substance blanche en fronto-temporal
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MENINGO-ENCEPHALITE HERPETIQUE
Traitement : Aciclovir IV Evolution : guérison mais risque de séquelles fonctions supérieures ++
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MENINGITE A LISTERIA Epidémiologie :
Listeria monocytogenes, bacille gram+ Réservoir du germe : environnement Capacité à coloniser les aliments (charcuterie, fromages, laitages) Contrôles sanitaires +++
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MENINGITE A LISTERIA Clinique :
plutôt les âges extrêmes de la vie, la femme enceinte (risques d ’avortement+++) et les immunodéprimés Peut donner des méningites pures des méningo-encéphalites des rhombencéphalites (méningite + paralysie des paires crâniennes)
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MENINGITE A LISTERIA Diagnostic : Ponction lombaire :
classique : prédominance lymphocytaire ou formule panachée avec hypoglycorachie mais pas toujours parfois, méningite purulente bacterio rarement + hémocultures sérologie IRM : petits abcès au niveau du tronc cérébral
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MENINGITE A LISTERIA Traitement : Prévention :
amoxicilline + aminosides ou amoxicilline + cotrimoxazole Prévention : Cuisson des aliments Entretien du réfrigérateur
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MENINGITE TUBERCULEUSE
Epidémiologie : aujourd’hui en France, plutôt migrants, immunodéprimés, personnes âgées Clinique : début progressif avec fébricule, altération de l ’état général (amaigrissement) troubles de la conscience, atteintes neurologiques focalisées syndrome méningé peu marqué
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MENINGITE TUBERCULEUSE
Diagnostic : PL : prédominance lymphocytaire avec hypoglycorachie Recherche de mycobactéries à l ’examen direct et en culture Hémocultures « Isolator » IRM cérébrale IDR à la tuberculine souvent négative quantiferon Rechercher BK ailleurs
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MENINGITE TUBERCULEUSE
Traitement : Corticoïdes Quadrithérapie 12 mois Pronostic : grave DO, enquête entourage
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MENINGITE LYMPHOCYTAIRE AIGUE BENIGNE
Epidémiologie : Enfant, adulte jeune survient par épidémies au printemps et en été Clinique : début brusque syndrome méningé franc +/- signes digestifs, cutanés
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MENINGITE LYMPHOCYTAIRE AIGUE BENIGNE
Diagnostic : PL : méningite à prédominance lymphocytaire, glycorachie normale, petite hyperprotéinorachie Examen bactériologique direct négatif Etiologies : enterovirus ( PCR sur prélèvement oropharyngé, dans les selles ou sur la PL), adenovirus, oreillons… Traitement : symptomatique guérison spontanée en quelques jours
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CAS PARTICULERS LCR normal : méningisme
LCR clair, puriforme aseptique : Méningite bactérienne décapitée « « au début LCR hémorragique : Piqure vasculaire Hémorragie méningée
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ENCEPHALITE Rarement isolée Méningite clinique ou biologique associée
Éliminer un trouble métabolique Physiopathologie : Polioencéphalite : atteinte primitive par le germe Leucoencéphalite : atteinte secondaire par désordre immunitaire
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ENCEPHALITE Clinique: Examens Syndrome infectieux
Trouble de la conscience Crises convulsives Syndromes déficitaires variés Examens PL EEG IRM biopsie
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ENCEPHALITE Etiologies
Virales : herpès, VIH, rage, arbovirose, rougeole… Bactériennes : BK, listéria, syphyllis Parasitaires : paludisme, toxoplasmose…
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ENCEPHALITE 2007 Au 31/12/07 : 253 inclus avec la distribution suivante : 26DC 55 infections à HSV1, 20 encéphalites zostériennes, 20 encéphalites tuberculeuses 13 listérioses, 3 à CMV, 3 à EBV, 2 entérovirose 3 encéphalite à tique, 2 lyme, 2 mycoplasma, 1 rickettsiose, 1 legionellose, 1 tularémie 1 west nile, 1 grippe A 1 cryptococcose,
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