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Publié parGysbert Martinez Modifié depuis plus de 9 années
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L’économie sociale en Mauricie 1996-2006 10 ans de développement solidaire Séminaire 1er décembre 2006 L’économie sociale en Mauricie: bilan, enjeux et perspectives
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SOMMET SUR L’ÉCONOMIE SOCIALE ET SOLIDAIRE: Groupe de travail Développer nos territoires solidairement Tournée du CRES dans 5 des 6 territoires en juin 2006 30 personnes y ont participé, dont 14 entreprises d’économie sociale LA TOURNÉE DES TERRITOIRES
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QUELQUES STATISTIQUES Territoire# EÉSCoopOBNLInsertion MRC des Chenaux1010 %90 %20 % MRC Mékinac812 %88 %13 % MRC Maskinongé1656 %44 %38 % Ville La Tuque1020 %80 %10 % Ville de Shawinigan2020 %80 %15 % Ville de Trois-Rivières7531 %69 %16 %
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QUELQUES STATISTIQUES Nombre d’EÉS Mauricie CoopOBNLInsertion 139409925 28%72 %18 %
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DIVERSITÉ DES SECTEURS Secteurs économiquesNombre d’EÉS Art et culture13 Loisirs5 Récréo-tourisme8 Tourisme4 Restauration6 Habitation16 Services de garde35 Services de santé3 Aide-domestique8 Services à la personne16 Services à l’entreprise2
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DIVERSITÉ DES SECTEURS Secteurs économiquesNombre d’EÉS Médias7 Environnement4 Transport3 Industrie/commerce9 TOTAL139
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DIVERSIFICATION ET REVITALISATION Le secteur des services est très présent sur l’ensemble du territoire. Le secteur industriel et le secteur de la transformation sont absents. Des tentatives ont échoué dues au contexte de concurrence internationale (mondialisation des marchés). Développement important des entreprises culturelles depuis les 5 dernières années. Leur nombre a pratiquement doublé. La Ville de Shawinigan et la MRC de Maskinongé vivent une croissance au niveau des nouvelles entreprises. Malgré cette évolution, le nombre d’entreprises demeure le même.
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LA RÉPONSE À DES BESOINS ET DES ENJEUX L’intégration à l’emploi L’intégration à l’emploi des personnes éloignées du marché du travail est une problématique sociale à laquelle plusieurs EÉS répondent. 18 % des EÉS de la Mauricie visent l’intégration à l’emploi dans leur mission. Le secteur de l’aide-domestique a contribué à la lutte contre le travail au noir et à l’amélioration de la qualité de vie de centaines de personnes, particulièrement des femmes.
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LA RÉPONSE À DES BESOINS ET DES ENJEUX L’environnement Ce secteur n’a pas réussi à se positionner, par le biais des ressourceries entre autres, alors qu’il s’agissait d’un excellent créneau d’emplois pour les personnes peu scolarisées. Les services offerts sont peu connus (par exemple les écocentres). Potentiel de développement avec les nouveaux plans de gestion des matières résiduelles dans les municipalités.
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LA RÉPONSE À DES BESOINS ET DES ENJEUX La revitalisation rurale et urbaine L’économie sociale permet de consolider des emplois et de contrer l’exode vers le milieu urbain. Elle soutient le développement local, favorise l’accessibilité des services, le maintien des services de proximité, mais aussi sur le sentiment d’appartenance à son milieu. Fermeture d’entreprises qui ont donné naissance à des entreprises collectives pour garder les emplois.
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DES DÉFIS À RELEVER Reconnaissance des EÉS, en terme de financement, mais également au niveau des retombées sociales et économiques. Manque d’informations sur les impacts économiques et sociaux des investissements. Le temps nécessaire pour mettre sur pied une entreprise est parfois très long (moyenne de 18 mois à 2 ans). Atteindre l’équilibre entre la volonté d’offrir de meilleures conditions de travail, tout en demeurant compétitif (prix des produits et services versus capacité de payer de la clientèle).
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DES DÉFIS À RELEVER Le financement de la mission sociale. Il est difficile de financer une mission sociale à même les revenus autonomes. C’est pourtant à ce niveau que les besoins sont les plus grands. La possibilité de soutenir et d’accompagner de façon équitable les entreprises partout en Mauricie. On constate des écarts entre les territoires en ce qui concerne l’accompagnement, le soutien et le suivi auprès des entreprises. Une meilleure connaissance et appropriation des rôles et responsabilités des administrateurs et administratrices.
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DES DÉFIS À RELEVER Une gestion démocratique qui assure l’équilibre entre la mission sociale et la mission économique. Toute la question de la main-d'œuvre : formation, encadrement, recrutement, rétentions, conditions de travail, etc. Trouver des entrepreneurs sociaux. Défaire les préjugés autour de l’économie sociale.
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DES DÉFIS À RELEVER Redéfinir la question de la rentabilité. Centres de la petite enfance (CPE) : en Mauricie 35 CPE, 2 garderies privées. La récente réforme de la Loi sur les services de garde : maintien de certains acquis, mais au prix de perte d’emplois et d’expertises. La création du PEFSAD permettant la création des EÉS AD. La présence de plus en plus sentie de l’ensemble des organisations, tant au provincial qu’au fédéral.
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DES POLITIQUES PUBLIQUES La création des CLD et des fonds locaux de développement de l’économie sociale. Par contre, la loi 34 a mis en péril la participation citoyenne aux instances de décisions locales; Le Fonds de développement régional : impact positif ou négatif? À questionner; Le Programme Action 7 en environnement : création de ressourcerie et écocentre; Le Pacte rural
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UNE CONTRIBUTION DURABLE Promotion de l’économie sociale 2 colloques provinciaux sur les pratiques novatrices en économie sociale (1998 et 2002) organisés par ÉCOF, la CDEC de Trois-Rivières; La publication de 3 cahiers spéciaux dans la Gazette de la Mauricie. La publication d’articles et de publicités sur des entreprises (2 pages par mois pendant 1 an); La Foire commerciale de l’économie sociale en mai 2003 (ÉCOF-CDEC de Trois-Rivières), accompagnée d’une campagne de promotion sur l’économie sociale à Trois-Rivières (radio, panneaux d’autobus, journaux).
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UNE CONTRIBUTION DURABLE Conditions et qualités de vie : prise en charge des milieux afin de trouver des solutions à des problèmes locaux; briser l’isolement des personnes et des communautés; contrer l’exode; amélioration de la qualité de vie; accessibilité des services; un outil de lutte contre le travail au noir et la lutte à la pauvreté; intégration des gens à l’emploi.
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UNE CONTRIBUTION DURABLE Développement et financement: des outils de financement plus nombreux, mieux adaptés et plus connus; une offre de formation en développement; démocratisation du développement économique; création de différentes approches de développement économique.
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MODIFICATION DES PRATIQUES L’entrepreneuriat collectif n’est pas encore bien maitrisé : son impact, ses règles, son fonctionnement…Mais, nous sentons une évolution. Les organisations de développement s’impliquent davantage dans les projets de démarrage, et ce, de façon concertée.
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DES OPPORTUNITÉS La possibilité de négocier l’attribution de subventions salariales sur une période de 3 ans. La levée du moratoire sur le financement des entreprises d’insertion. En aide-domestique : le transfert du chèque emploi service aux EÉSAD, l’ouverture du panier de services et le financement correspondant, un rétablissement de l’équilibre entre le milieu rural et urbain dans l’application du PEFSAD. L’expérimentation du projet « Emploi de solidarité ».
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LA RELÈVE Des constats : vieillissement de la population; exode des populations en milieux ruraux vers les centres urbains; difficulté de répondre aux exigences socioéconomiques de la nouvelle génération (conditions salariales, possibilités d’avancement, sécurité d’emploi, régime de retraite, etc.); certains emplois exigent un engagement personnel décourageant les jeunes qui souhaitent concilier travail et famille.
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LA RELÈVE Des défis : promotion de l’économie sociale chez les jeunes; amélioration des conditions de travail et diminution de la précarité d’emploi; formation de la relève.
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