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Présentation de la filière black eyes

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Présentation au sujet: "Présentation de la filière black eyes"— Transcription de la présentation:

1 Présentation de la filière black eyes
François Griffon - stagiaire FIDA PROSPERER Sofia Cette présentation s’attachera à décrire les connaissances accumulées lors d’un travail de terrain réalisé de mai à août Seront en premier lieu abordés et décrits la zone de production et l’histoire de la filière, les débouchés actuels pour le black eyes et les acteurs de la filière. Puis quelques aspects économiques de la filière seront présentés, notamment les questions traitant des coûts de production, l’évolution des prix de vente sur les marchés locaux, son impact sur les producteurs et la répartition des marges entre acteurs pour enfin conclure sur les enjeux actuels de la filière.

2 Bassin de production Determiné par:
les conditions phy- siques et climatiques baiboho et l’histoire culture de rente initiative du secteur privé Districts Port-Bergé Mampikony Ambato-Boeny Le bassin de production s’étend entre les districts de Port-Bergé et Mampikony pour la région de Sofia au district d’Ambato-Boeny pour la région de Beny en passant par l’extrême nor de la région de Betsiboka. Le bassin de production est déterminé par d’une part les conditions physico-climatiques, c’est-à-dire les baiboho le long des grands cours d’eau de la région et une saison sèche très marquée commençant en avril-mai et, d’autre part, par l’histoire de la région puisque cette zone a depuis longtemps été consacrée aux cultures de rente, comme le tabac et le coton, commencées sous la colonisation, poursuivies par les sociétés semi-étatiques et maintenant aux mains des petits producteurs. La culture du black eyes a été lancée dans les années 90 à l’initiative du secteur privé mais à vraiment pris son essor que récemment, c’est-à-dire dans les 5 dernières années, avec l’afflux de nouveaux exportateurs. La filière émerge de l’initiative du secteur privé. On peut notamment cité la zone pilote pour la plantation du black eyes puis la pratique d’encadrement paysan menés par SopAgri Mahajanga dans le district d’Ambato-Boeny ou la plantation maintenant affiliée à Sarelacos se trouvant à Antsambalahy.

3 Evolution de la filière
D’un quasi-monopsone à un marché concurrentiel Évolution du nombre de producteurs pionniers: phase test et démarrage de la filière fin du quasi-monopole de SopAgri augmentation de la concurrence en aval augmentation du nombre de producteur Évolution du nombre d’exportateurs

4 Débouchés à l’export Inde Pakistan USA UE Mdt Hong Kong Singapour EAU
9000t: black eyes pour farine, tout-venant (pas de calibrage) USA: Etats-Unis UE: Union Européenne Mdt: bassin Méditerranéen EAU: Emirats Arabes Unis 6500t: black eyes de bouche, normes strictes (calibrage, aspect) 1000t: destination plateforme boursière Source: constitution propre à partir des données collectées par Mme Razafindramanga Pélagie, contrôleur phytosanitaire, DRDR de Majunga

5 Typologie Producteurs Démarcheurs Collecteurs Exportateurs
Profil producteur indépendant agriculture manuelle axé sur une culture de rente completé par des cultures vivrières et des activités complémentaires Superficie - 1 à 5 ha: majorité - >5 ha de black eyes Profil démarcheur Indépendants - migrants - petits acheteurs Liés aux grossistes (95%) - système d’avance en équipe - RN6 – brousse – marchés Profil colllecteur rarement spécialisés Petits grossistes - fonds propres - association régulière pour le transport Grands grossistes - système d’avance avec exportateur - rôle potentiel de créancier pour les planteurs Grossistes-épiciers Profil exportateur Orientation qualité (UE, pays arabes) - investissement dans la filière, aspects technologiques Orientation tout-venant (Inde) - Indo-pakistanais et karanas

6 Production (1) Black eyes intensive en capital intensive en MO
Suivi de l’ITK trésorerie formation et expérience MO: Main d’oeuvre ITK: Itinéraire Technique

7 Production (2) Coûts de production très sensible au rendement
Besoins : Formation technique Intrants trésorerie Le graphique représente la variation des coûts de production en fonction du rendement (en MGA/kg). Les deux traits verticaux délimitent les variations de rendements des producteurs enquêtés. Les coûts de procduction sont intrinsèquement liés au rendement de la parcelle puisque la majorité des coûts sont indexés sur la superficie. La fourchette de coûts est liée aux stratégies des producteurs elles-mêmes en relation avec leurs capacités financières. Les producteurs qui maintiennent les coûts de production vers la fourchette basse sont soit propriétaires des terres cultivés soit ont recours à l’entraide aux champs entre producteurs (tambiro), ces deux stratégies étant rarements congruentes. La diminutin des coûts de production passe vers une stratégie d’amélioration du rendement obtenu soit par une meilleure maitrise de l’itinéraire technique du black eyes. ceci passera par des formations techniques, des aides sur les intrants utilisés (notamment les semences) et sur la gestion de la trésorerie (les greniers communautaires villageois et le microcrédit sont des solutions intéressantes pour allèger les difficultés des producteurs sur ces aspects).

8 Coordinations horizontales et verticales
Producteurs: confiance au niveau familial entraide pour les travaux regroupement pour les emprunts pas d’association pour le transport et la commercialisation Rôle prépondérant des grossistes: agissent à l’échelle locale | producteurs diminuent incertitude et risque | exportateurs (créances | producteurs)

9 Évolution annuelle des prix
Évolution des prix d’achat aux producteurs sur le marché local de Port-Bergé en 2011 (en Ar/kg) Le marché local présente des variations inter-anuelles du prix de vente du black eyes en fonction de la demande sur le marché international et de l’aval de la filière (notamment en terme de concurrence) mais les prix de vente présentent une même évolution saisonnière d’années en années. Ces variations se font selon la disponibilité du produit sur le marché local et la demande exercée soit par les acheteurs soit par les producteurs eux-mêmes. La figure présente une reconstitution de l’evolution des prix en 2011 sur le marché de Port-Bergé. Les mois de mars, avril et mai sont ceux des premières semis pour la culture du black eyes en saison sèche. Les producteurs sont à la recherche de semences pour leur culture et le black eyes sur le marché étant peu abondant - stock de la précédente campagne ou surplus de la culture en asara - le black eyes se vend alors à un prix élevé (1200 MGA/kg). Les premières récoltes de la saison sèche arrivent de début à mi-juin. Contrairement à la production de saison des pluies, le black eyes de saison sèche est prisé des exportateurs pour sa qualité et, étant encore rare, le prix de vente se maintient (1200 MGA/kg). La pleine campagne s’étend de fin juin, début juillet jusqu’à fin septembre : l’essentiel de la production se retrouve sur les marchés ce qui induit mécaniquement une chute des prix de vente (jusqu’à 800 MGA/kg). La clotûre de la campagne s’effectue vers le mois d’octobre. Les derniers récoltants et les producteurs ayant pu stocker et conserver leur production bénéficient alors de la hausse des prix d’octobre, novembre qui se prolonge sur les mois de décembre, janvier jusqu’à (~1100 MGA/kg). La figure montre aussi une brutale variation de prix du black eyes vers fin juillet. Cette cassure dans l’évolution des prix provient de défaillances importantes de la filière. Fin juillet - début août 2011, les prix de vente ont subitement chuté pour approcher les 600 MGA/kg puis ont ensuite remonté les semaines suivantes pour avoisiner les 900 MGA/kg. Cette soudaine chute des prix serait liée à un problème de congestion au sein de la filière. Les produits achetés par les collecteurs sur le marché local ne trouvaient pas d’acheteurs sur le marché collecteur/exportateur. La raison de ce ralentissement des flux de marchandises vers l’aval reste à déterminer : les producteurs, démarcheurs et collecteurs ont à plusieurs reprises évoqué l’absence de départ des bateaux du port de Majunga. Le black eyes ne pouvant être évacué des places de marchés locaux et les collecteurs n'ayant plus de rentrées de liquidités faute de vente de marchandises, les prix sur les marchés locaux se sont effrondés l'espace d'une semaine ou deux avant de revenir à un prix plus élevé.

10 Enjeux de la filière Producteurs Grossistes Exportateurs
- ITK pas toujours maîtrisé - Approvisionnement en semences - Capacité d’investissement des producteurs Maîtrise de la mise sur marché -Faibles organisation des producteurs Connaître: Qualité produite (% grade 1) Quantité produite Circulation de l’information (producteurs-exportateurs) ITK: itinéraire technique A l’heure actuelle la filière se retrouve devant plusieurs enjeux. En premier lieu il y a la qualité du black eyes produit au regard des attentes du marché final. Une part importante du black eyes est exportée vers un marché exigeant un black eyes de gros calibre. Cependant, la qualité des semences utilisées, les problèmes de trésorerie (influençant le financement des étapes de culture) et le manque de connaissances pour une bonne maitrise de l’itinéraire technique ne permettent pas l’obtention d’un calibre correspondant aux attentes du marché (néanmoins certaines regions ont une meilleure maitrise de la qualité produite que d’autres). Un autre enjeu est la circulation de l’information dans la filière. La structuration actuelle de la filière donnent aussi un rôle prédominant aux collecteurs. Etant à l’interface des deux marchés de la filière (marché local et marché des exportateurs), les collecteurs centralisent les informations et ne permettent pas une bonne circulation de l’information entre l’amont et l’aval. Les exportateurs se reposent sur les collecteurs pour l’approvisionnement en produit car à travers ce service d’achat et de transport est aussi fournie une assurance sur la transaction auprès des producteurs car peu d’exportateurs entretiennent des contacts directs avec les producteurs. Du côté des producteurs, les collecteurs sont des interlocuteurs locaux identifiés contrairement aux exportateurs, travaillant dans un milieu urbain souvent loin de la zone de production.


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