La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Quelle prise en charge en AMP pour les femmes exposées au DES ?

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Quelle prise en charge en AMP pour les femmes exposées au DES ?"— Transcription de la présentation:

1 Quelle prise en charge en AMP pour les femmes exposées au DES ?
Sylvie EPELBOIN Hôpital Saint Vincent de Paul, 75014, Paris DU 2007

2 Population concernée Quelle situation en 2006 ? Etats-Unis : 4 à 6 millions de femmes enceintes traitées Grande-Bretagne : 8000 France : filles et garçons exposés

3 Les femmes exposées au DES sont en 2006 âgées de 29 à 56 ans
Données prospectives Les femmes exposées au DES sont en 2006 âgées de 29 à 56 ans Evaluation : plusieurs dizaines de milliers de grossesses dans les années à venir

4 Quelle infertilité de la génération exposée ?
Certaines séries affirment l’augmentation des problèmes de stérilité dès 1980 Cousins, Sandberg, Schmidt (1980) Les séries suivantes évoquent une fréquence de 30 à 40% d ’infertilité chez les filles exposées Drapier (1984), Menczer (1986), Kaufman (1986), Senekjian (1988), Cabau (1989), Karande (1990), Epelboin (1993)

5 Les anomalies de taille et de forme ont été les premières décrites et incriminées dans les problèmes de stérilité Travaux de Kaufmann (1977) : 267 HSG : anomalies utérines dans 70 % des cas. Anomalies de taille : L'hypoplasie utérine 13% des cas isolément, 31 % associée à une anomalie morphologique (utérus en T). Anomalies de forme : dominées par les aspects en T

6 Autres anomalies de forme
dilatations sus-isthmiques donnant un aspect de constriction médiocavitaire distensions bulbaires ou contractions annulaires des cornes synéchies marginales, polypes, diverticules irrégularités diverses des bords et du fond fonds arqués utérus pseudo-bicornes les trompes semblent parfois articulées à angle droit, elles ont souvent un aspect grêle et étiré.

7 Anomalies utérines, date et durée d ’exposition
Kaufmann (1977) : les malformations sont : indépendantes de la dose définitives dépendantes de la précocité du traitement Majeures avant la 12e semaine moindres entre 13 et 18 semaines après 19 semaines, encore 45 % action directe du DES sur le développement ultérieur du muscle utérin ? Kaufmann (1986) : rapports col/corps 50 % d’anomalies utérines présentes en cas d’absence de lésions cervico-vaginales

8 Les anomalies de taille et de volume utérins : l ’apport de l ’échographie
Viscomi (1980) (échographie abdominale) : différence de volume entre les utérus témoins et les utérus DES de 50 % ( 90 cm3 versus 50 cm 3) Salle (1997) confirme en échographie vaginale la diminution des mesures utérines par rapport aux utérus non exposés, cette diminution affectant le volume du corps utérin et la surface endométriale.

9 Endomètre et fertilité
Noyes (Hum Reprod, 1996) évalue de façon prospective la possibilité d’une grossesse selon le statut endométrial Les critères sont l’épaisseur et l’homogénéité de l’endomètre. Comparant 50 cycles de FIV chez des patientes DES avec 490 cycles chez des femmes non exposées, il conclut que ce statut endométrial est une des variables les plus significatives dans la prédiction de la survenue de la grossesse

10 Les anomalies de vascularisation utérine
Salle (1997) : Echo-Doppler pour étudier la réceptivité endométriale et les variations hémodynamiques vasculaires. L' IP des utérus DES est supérieur à celui des utérus non exposés dans les deux phases du cycle. En phase lutéale, les indices de pulsatilité restent élevés 2 hypothèses : le DES entraînerait une anomalie histologique au niveau des artères utérines les artères utérines pourraient être insensibles, par défaut de récepteur, à l’action vasodilatatrice de l’estradiol. diminution des flux sanguins nécessaires à une bonne implantation embryonnaire.

11 Les défauts d ’implantation embryonnaire
l’hypoplasie utérine. La diminution de la compliance des vaisseaux utérins. L’étiologie des absences d’implantation ou des fausses-couches spontanées précoces est fonctionnelle et mécanique

12 Autres causes d ’infertilité chez les femmes DES problématique multifactorielle
Les troubles de l ’ovulation L ’insuffisance ou l ’incompétence de la glaire cervicale L ’endométriose La fréquence des anomalies tubaires

13 Les anomalies de l ’ovulation
Hyperprolactinémie Menczer, 1986 : 31/40 filles DES (non confirmé) troubles de l ’ovulation Bibbo, 1977, Barnes, 1979 Qualité ovocytaire ? Kerjean, Human Reprod.1999 Étude rétrospective : comparaison des réponses ovariennes à l ’hyperstimulation pour FIV chez 56 femmes exposées au DES (126 FIV) suivies à Saint-Vincent-de Paul et 45 témoins (73 FIV) appariées sur l ’âge, le rang de la tentative et l ’indication Nombre d ’ovocytes obtenus et maturité ovocytaire Nombre d ’embryons, qualité embryonnaire à J2

14 la qualité ovocytaire Taux d ’annulation en cours de stimulation plus important chez les DES versus témoins (réponses inadéquates insuffisantes ou excessives) MAIS similitude des 2 groupes quant aux : Nombre d ’ovocytes obtenus et maturité ovocytaire Nombre d ’embryons et qualité embryonnaire à J2 Insuffisance ovarienne précoce ?

15 les causes cervicales L ’ insuffisance ou l ’ incompétence de la glaire cervicale L'adénose cervicale concerne, selon les auteurs, 22 à 58 % des femmes exposées. Elle évolue à la régression L'insuffisance de glaire cervicale n'est pas améliorée par les traitements oestrogéniques. Elle est authentifiée par des tests de Hühner négatifs et un test de pénétration croisée en défaveur de la glaire

16 les causes secondaires
Gestes chirurgicaux sur le col cryothérapie, conisation, curiethérapie. Sténose cervicale Schmidt (1980) décrit 74 % de sténose cervicale après cryothérapie chez 42 filles DES. Drapier (1984) évoque des anomalies du tissu de soutien à l'origine des cicatrisations anormales de ces gestes Hystérochirurgie Béance, synéchies

17 les causes secondaires
FCS curetées : Synéchies, sténoses isthmiques

18 les causes secondaires
GEU x 6 Stérilité tubaire

19 Certitudes et problématiques diagnostiques
Les mères traitées n’ont pas toutes fait de fausses couches : extension des indications (toxémie, diabète, antécédents obstétricaux variés de FCS, MIU, malformations fœtales, métrorragies du premier trimestre, grossesses tardives, pronostic de grossesse difficile) La prescription est impossible à prouver Mère décédée, médecin décédé, clinique fermée, dossiers perdus ou détruits, grossesse suivie à l’étranger, refus de communication de dossier, déni maternel ou médical, oubli

20 Conduites thérapeutiques
Recherche de l ’antécédent : y penser Toute Cs chez une femme née entre 1950 et 1977 (fratrie?) Examen du col Bilan de FCS, antécédents ou signes de GEU Bilan des conséquences de l ’exposition en l ’absence de projet d ’enfant immédiat Échographie (corps-col) : facteur pronostic de la grossesse = aide à l ’information ciblée Premier bilan d ’infertilité : spécificités Morphologie utérine (échographie, hystérographie, hystéroscopie) Interaction sperme-glaire Vascularisation utérine

21 Conduites thérapeutiques
Dysovulations : pas de spécificité du traitement inducteur Insuffisance de glaire cervicale : Peu ou pas d ’amélioration avec un traitement oestrogénique Quelques améliorations avec la FSH Excellente indication d ’Insémination intra-utérine La stimulation doit être monoovulante pour éviter les grossesses multiples, annulation sinon Échecs d ’IIU ou pathologie tubo-péritonéale ou masculine associée : FIV

22 Conduites thérapeutiques en AMP
Au cours du monitorage de l ’ovulation, on apprécie le pronostic nidatoire qui est lié Au potentiel évolutif embryonnaire À la réceptivité endométriale fréquence des endomètres inadéquats, prématurément échogènes : transfert différé ? A la qualité de la vascularisation utérine

23 En cas de résistances vasculaires élevées
Traitement « d ’épreuve » :association pentoxyphylline / Vitamine E Préconisé initialement dans les fibroses laryngées ( Delanian) Etabli par H. Letur-Könirsch (1997, 2001) dans les dons d ’ovules après radiothérapie pelvienne (fibroses utérines) Torental* 1 cp +Toco 500* 1 cp, 2 fois /jour Contröle écho-Döppler après 2 mois AMP (éventuelle) à ne débuter qu ’après vérification de l ’efficacité (baisse des IP, statut endométrial) Torental arrêté si diagnostic de grossesse (effets non évalués). Relais par Aspegic* à doses « nourrissons »

24 En cas de résistances vasculaires élevées
Autres traitements proposés : Aspegic* à doses « nourrissons » (Wada). Pas dans les cycles avec ponction folliculaire Dérivés nitrés Viagra*

25 Stratégies spécifiques de transfert embryonnaire en FIV
Les choix sont difficiles en raison du paradoxe : Taux d ’implantation embryonnaire moindre que chez les patientes non exposées Risques obstétricaux majeurs en cas d ’implantation multiple, y compris gémellaire Modèle délicat de TME Culture prolongée ? Oui… et non, quand faible récolte ovocytaire

26 Attitudes spécifiques pour les inséminations ou les transferts embryonnaires difficiles (sténose isthmique) Transferts avec des cathéters rigides : sets ou mandrins Transferts intra-tubaires (GIFT, ZIFT, TET), mais risque de grossesse multiple / lourdeur du geste coelioscopique Transferts échoguidés Transferts sous AG Transferts transmyométriaux

27 La place de l’hysteroplastie d’ agrandissement
Efficacité? Innocuité?

28 La chirurgie utérine : hystéroplastie d ’agrandissement
Nagel (1993), Garbin (1998), Aubriot (1998), Castaigne (2001) Résultats anatomiques satisfaisants dans les études Résultats fonctionnels moins évalués versus : Population DES non opérée Traitements médicaux des anomalies d ’implantation Inocuité ? Complications de l ’hystéroscpie opératoire Création de béance cervico-isthmique Risque de synéchie Risque hémorragique à l ’accouchement Insertions anormales du placenta Fragilisation utérine : risque de rupture ?

29 Hystéroplastie : que penser ?
BUT : Améliorer la fertilité Réduire FCS et accidents obstétricaux Efficacité et innocuité non prouvées Le bilan des autres causes de stérilité et fausses couches et leur prise en charge globale est fondamental Femmes elles-mêmes victimes d’un traitement maternel non évalué en son temps

30 ANAES 2003 : Recommandations
Aucune indication systématique de première intention Indications mesurées en connaissance de cause de l’absence d’évaluation

31 Conclusion (1) Les anomalies utérines sont incluses, chez les femmes exposées au DES, dans une problématique multifactorielle Ainsi, les résultats après FIV montrent-ils toujours des différences majeures entre populations exposée et non-exposée en termes d ’obtention d ’enfants en bonne santé

32 Conclusion (2) Les données récentes apportées par les progrès de l ’imagerie montrent l ’importance de l ’exploration des facteurs d ’implantation embryonnaire, tant anatomiques que fonctionnels Les traitements des anomalies de l ’implantation et du développement embryonnaire nécessitent une évaluation, qu ’ils soient médicaux ou chirurgicaux Efficacité et innocuité doivent être mises en balance dans les choix thérapeutiques L ’amélioration de l ’exploration permet d ’établir, outre la mise en œuvre des traitements de l ’infertilité, une stratégie de prévention de la pathologie obstétricale liée aux mêmes étiologies

33 Conclusion (3) Le projet d ’enfant des filles DES se situe souvent dans le contexte compliqué de relations mères-filles marquées par la culpabilité réciproque L ’appréhension de la stérilité dans un vécu transgénérationnel d ’échecs de la reproduction L ’implication du groupe familial dans le parcours thérapeutique

34 Conclusion (3) Certaines situations ne peuvent être résolues par l ’AMP quand la grossesse apparaît trop à risques (après cancer, malformations et chirurgie complexes) La majorité des cas répond à un pronostic optimiste moyennant une prise en charge spécifique Il faut oser dire à ces femmes que le temps leur est compté et ne pas prendre de retard dans la prise en charge


Télécharger ppt "Quelle prise en charge en AMP pour les femmes exposées au DES ?"

Présentations similaires


Annonces Google