Télécharger la présentation
La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez
1
PRELEVEMENT D ’ORGANES ET DE TISSUS
Dr. F. Brun Dec.2006
2
Prélèvements d’organes
Donneurs en mort encéphalique Situation la plus courante, mais néanmoins peu fréquente environ 0.69% du nombre total des décès en France Donneurs vivants Peu développés en France En 2002 Poumon: Foie: Rein: Dr. F. Brun Dec.2006
3
Prélèvements de tissus
Patients en mort encéphalique: Cornées - Vaisseaux - Peau - Os - Valves aortiques - Tendons. Patient décédé en arrêt cardiaque persistant: Cornée - Peau - Os. Résidus opératoires: - Os essentiellement Prélevement à cœur arreté Dr. F. Brun Dec.2006
4
Dr. F. Brun Dec.2006
5
Dr. F. Brun Dec.2006
6
CHIFFRES 2005 2515 mort encéphaliques recensés 1371 prélèvements (51%)
Taux de prélèvement 22 donneurs pmh 12000 malades susceptibles d’être greffés (10780 en 2003) 4238 patients greffés d’organes 4158 greffes de cellules souches hématopoïétique (2004) 4251 greffes de cornées (2004) Dr. F. Brun Dec.2006 EfG, 1999
7
Dr. F. Brun Dec.2006
8
Profil d’âge: Donneurs Français
9
Vie Mort Organes Tissus Personne Cellules santé Transplantation
Prélèvements Transplantation Dr. F. Brun Dec.2006
10
REANIMATION GLOBALE DEUX MISSIONS
La première qui est la base de notre métier , est la prise en charge des malades et notamment des malades graves en leurs garantissant la mise en œuvre de tous les traitements disponibles. Dr. F. Brun Dec.2006
11
REANIMATION GLOBALE DEUX MISSIONS
La seconde est de considérer qu’au-delà de la mort , le maintien des soins au cadavre pour en maintenir l’homéostasie est une obligation qui doit permettre chaque fois que c’est possible de prélever des organes , des tissus et des cellules viables, qui grâce aux techniques actuelles peuvent servir à la greffe. Dr. F. Brun Dec.2006
12
Processus de prise en charge d’un donneur
Dr. F. Brun Dec.2006
13
Recensement des donneurs potentiels
La rareté de la mort encéphalique justifie une organisation très structurée de dépistage (code spécifique) Organisation territoriale: réseaux Organisation hospitalière: coordinations locales Sensibilisation des personnels médicaux et paramédicaux Information Dr. F. Brun Dec.2006
14
ETAT DE MORT ENCEPHALIQUE
Rappels anatomiques : boite crânienne (non extensible) => 1500 ml cerveau => 1200 ml volume sanguin cérébral => 150 ml LCR => 75 ml soit une « marge » de 75 ml Dr. F. Brun Dec.2006
15
ETAT DE MORT ENCEPHALIQUE
Physiopathologie : événement lésionnel (trauma, hémorragie, ischémie, anoxie…) => œdème compression des axes vasculaires PPC = PAM - PIC =>hypoxie puis anoxie puis mort cellulaire => destruction irréversible de l ’encéphale = mort encéphalique Dr. F. Brun Dec.2006
16
ETAT DE MORT ENCEPHALIQUE
DIAGNOSTIC Dr. F. Brun Dec.2006
17
Diagnostic de la mort encéphalique : le cadre juridique
Décret en Conseil d’Etat : 2 Décembre 1996 Arrêté au JO : 4 Décembre 1996 Circulaire au JO : 4 Décembre 1996 une conférence d’experts en 1998 (SFAR, SFT, EFG) Recommandation : Prise en charge des sujets en état de mort encéphalique dans l’optique du prélèvement d’organes et de tissus en 2005 (ABM, SFAR, SRLF) Dr. F. Brun Dec.2006
18
Cadre juridique de la mort encéphalique
Loi de Bioéthique du 29 Juillet 1994, modifiée 2005 Il prévoit les conditions du diagnostic de mort à cœur battant et à cœur non battant Le constat de mort: Repose sur le constat clinique fait par deux médecins, Impose un examen paraclinique attestant la destruction irréversible du cerveau dans le cas de la mort encéphalique. Dr. F. Brun Dec.2006
19
ETAT DE MORT ENCEPHALIQUE
Conditions préalables Circonstances du décès clairement établies ( scanner, avis neurochirurgical ) Constat réalisé en dehors de circonstances confondantes: Hypothermie Intoxication médicamenteuse ou sédation Hypotension artérielle Dr. F. Brun Dec.2006
20
ETAT DE MORT ENCEPHALIQUE
Décret n° du 2 décembre1996 ! Le diagnostic est avant tout clinique ! 3 critères cliniques : (nécessaires et suffisants) absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée abolition de tous les réflexes du tronc cérébral absence totale de ventilation spontanée Dr. F. Brun Dec.2006
21
ETAT DE MORT ENCEPHALIQUE
Décret n° du 2 décembre1996 3 critères cliniques: absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée abolition de tous les réflexes du tronc cérébral absence totale de ventilation spontanée Dr. F. Brun Dec.2006
22
Les étapes dans l’examen clinique du sujet en état de mort encéphalique
Pas de mouvements ni d’ouverture des yeux aux stimuli nociceptifs ; coma. Analyse des paires crâniennes (II, III, V, VI, VII, VIII, X, XI) Epreuve de débranchement Dr. F. Brun Dec.2006 N Engl J Med, E F M Wijdicks, 2001
23
Absence de réflexe Oculo-céphalogyre
Réflexe présent Réflexe absent Dr. F. Brun Dec.2006
24
Absence de réflexe oculo-vestibulaire
Réflexe présent Réflexe absent Dr. F. Brun Dec.2006
25
ETAT DE MORT ENCEPHALIQUE
Décret n° du 2 décembre1996 3 critères cliniques: absence totale de conscience et d’activité motrice spontanée abolition de tous les réflexes du tronc cérébral absence totale de ventilation spontanée Dr. F. Brun Dec.2006
26
EPREUVE D’APNEE ventilation préalable de 15 mn à FIO2 1
recherche l’absence de mouvements ventilatoires en hypercapnie ventilation préalable de 15 mn à FIO2 1 PaCO2 normale ( 40mmHg) déconnection du respirateur avec débit d’O2<8l (sonde d’O2) durée 10 à 15 mn épreuve jugée positive si pas de reprise ventilatoire avec PaCO2 > 60mmHg Dr. F. Brun Dec.2006
27
ETAT DE MORT ENCEPHALIQUE
Diagnostic Décret n° du 2 décembre1996 Confirmation du caractère irréversible de la destruction encéphalique 2 EEG nuls et aréactifs à 4 h d’intervalle (avec amplification maximale pendant 30 mn) Explore l’activité électrique corticale Avantages: inocuité Inconvénients: difficulté technique, durée, retard au prélèvement Dr. F. Brun Dec.2006
28
EEG 16 channels ampli x 4 : 2µV /mm 30 min recording
no acttivity induced by painfull & sound stimulation EEG is not usable in case of intoxication or treatment by sedative drugs Absence of electrical activity except frequent electrocardiographic artifacts Dr. F. Brun Dec.2006
29
ETAT DE MORT ENCEPHALIQUE
Diagnostic Décret n° du 2 décembre1996 Confirmation du caractère irréversible de la destruction encéphalique Angiographie (voie veineuse ou artérielle ) montre l’arrêt de la circulation encéphalique Avantages: rapidité du diagnostic, sujets sédatés Inconvénients: Invasif, iode Actuellement le meilleur examen pour confirmer l’EME Dr. F. Brun Dec.2006
30
Artériographie 2 patients différents. Injection dans la crosse de l ’aorte. Opacification des branches des carotides externes. Pas de circulation intracérébrale. Dr. F. Brun Dec.2006
31
Angioscanner Temps précoce Temps tardif
2 temps. Vaisseaux mieux vus au temps tardif si ralentissement circulatoire. Dans ce cas, pas de vascularisation en distalité et pas de retour veineux. Dr. F. Brun Dec.2006
32
CRITERES DIAGNOSTIQUES DE MORT ENCEPHALIQUE PAR ANGIOSCANNER CEREBRAL
1ere Phase : à partir de 20 secondes après le début de l’injection 2eme Phase : à 1 minute après début injection = NON OPACIFICATION Artères pérical-leuses droite & gauche (1 + 1) Artères terminales du cortex droites & gauches (1 + 1) Artères temporales superficielles droite & gauche Veines cérébrales internes droite & gauche (1 + 1) Grande veine cérébrale (1) L’OPACIFICATION des artères temporales superficielles prouve que l’injection a été faite SCORE de NON OPACIFICATION des artères et des veines intracérébrales => MORT CEREBRALE si SCORE à 7 Dr. F. Brun Dec.2006
33
Procès verbal de constat de décès Condition mentionnée à l’article L
« Les médecins qui établissent le constat de la mort, d’une part, et ceux qui effectuent le prélèvement ou la transplantation, d’autre part, doivent faire partie d’unités fonctionnelles ou de services distincts. » Deux médecins pour le diagnostic de Mort encéphalique. Un médecin pour l’Arrêt cardiorespiratoire. Dr. F. Brun Dec.2006
34
Contre-indications au prélèvement
Absolues : VIH 1 et 2, Virus HTLV 1, syphilis, rage : infections actives Tuberculose active évolutive. Encéphalopathie spongiforme subaiguë. Potentielles : « donneurs limites » Toute néoplasie même guérie (sauf carcinomes in situ, carcinomes cutanés, tumeurs cérébrales primitives non disséminantes). Maladies infectieuses mal documentées et évolutives. Notion bénéfice/risque Dr. F. Brun Dec.2006
35
Donneurs limites Age : < 1 an et > 75ans (voir 80 ans)
Pathologies non transmissibles : HTA grave ou non contrôlée. Diabète. Cirrhose. Maladie de système. Affections neurologiques d’étiologie X. Allergie connue. Cancers, maladies infectieuses. Réanimation du donneur : durée et qualité de la réanimation. Ischémie prolongée : arrêt cardiaque, collapsus. Dr. F. Brun Dec.2006
36
Critères spécifiques par organe
Poumons : ATCD et tabagisme (> 20 PA : contre-indication ?). Affection aiguë lors du décès (OAP, inhalation, PNP). GDS : PaO2/FiO2 < 250 facteur de mauvais pronostic. Durée du séjour en réanimation : < 5-7J. Fibroscopie et prélèvements bactériologiques Cœur : ATCD. ECG, Troponine I (élévation facteur de mauvais pronostic), échocardiographie, coronarographie Doses d’amines vasopressives. Aspect macroscopique. Dr. F. Brun Dec.2006
37
Pancréas : (seul ou avec le rein)
Foie : Biologie Échographie. Degrés de stéatose (nl<30%, 30%< li<60%, >60%) Aspect macroscopique : foie dur, jaunâtre, globuleux rejet ou biopsie. Rein : Créatininémie, clairance > 60 ml/min. ECBU positif : pas un contre-indication. Protéinurie < 3g/l. Echographie. Biopsie au moindre doute. Pancréas : (seul ou avec le rein) Biologie normale. Sujet jeune (< 55 ans). Pas de diabète, ni d’obésité. Dr. F. Brun Dec.2006
38
Ordre d’approche Organes abdominaux
Critères d’acceptation Foie = très libéral Reins = libéral Pancréas = strict Intestin = très strict Dr. F. Brun Dec.2006
39
Ordre d’approche Organes thoraciques
Critères d’acceptation Poumons = libéral Cœur = strict Bloc Cœur-Poumon = très strict Dr. F. Brun Dec.2006
40
Réanimation du donneur
Dr. F. Brun Dec.2006
41
CONSEQUENCES DE LA MORT CEREBRALE
DESTRUCTION HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE PERTE DE LA THERMO-REGULATION PERTE DE LA REGULATION DE LA DIURESE PERTE DES REGULATIONS ENDOCRINIENNES DESTRUCTION DU TRONC CEREBRAL ABSENCE DE VENTILATION SPONTANEE PERTE DE LA REGULATION DE LA TA PERTE DE LA REGULATION CARDIAQUE Dr. F. Brun Dec.2006
42
Incidence des "anomalies" au cours de la mort encéphalique
% Smith et al. Physiologic changes during brain… JHLT 2004 100 81 80 65 60 40 28 25 18 20 11 Hypotension Diabète CIVD Arythmies Acidose insipide Œdème métabolique Dr. F. Brun Dec.2006 pulmonaire
43
Réanimation du sujet en état de mort cérébrale
Optimiser la valeur fonctionnelle des organes Remplissage vasculaire adéquate pour assurer une perfusion et une oxygénation correctes des organes Eviter le collapsus et l ’hypothermie PAS>100 mm Hg Diurèse >100ml/h Hb>100g/l PaO2>100mmHg Dr. F. Brun Dec.2006
44
Monitorage ECG, SpO2. Surveillance de la pression artérielle par voie sanglante : cathéter artériel radial gauche. Surveillance de la pression veineuse centrale : (VVC jugulaire interne droite ++) monitorage minimal de la précharge. Surveillance thermique. Echocardiographie. Cathéter cardiaque droit par sonde de Swan-Ganz : si nécessaire. Capnogramme. Bilan biologique régulier (lactates) : /3heures. Dr. F. Brun Dec.2006
45
Réanimation circulatoire et métabolique
Dr. F. Brun Dec.2006
46
Réanimation hémodynamique
Objectifs simples : PAM > 65 mmHg. Diurèse > 100 ml/h. Concentration en hémoglobine > 100g/l. PaO2 > 100 mmHg. Si prélèvement pulmonaire envisagé : PVC 6 cmH2O. PAPO 10 cmH2O. Dr. F. Brun Dec.2006
47
Remplissage hémodynamique :
VVP (14G) et/ou VVC (7 à 9 F) de gros calibres. Colloïdes, cristalloïdes. Dextrans 40 : contre-indication formelle risque d’insuffisance rénale. Colloïdes baisse de l’œdème interstitiel : Gélatines. Hydroxyéthylamidons : à éviter car risque de néphrose osmotique. Albumine : utilisation non recommandée. Transfusions de concentrés de globules rouges : Déleucocytés, phénotypés, CMV négatif. Une unité de globules rouges augmentation de l’hémoglobine de 1g/dl. Dr. F. Brun Dec.2006
48
Catécholamines : Introduction après correction de l’hypovolémie.
Noradrénaline : En première intention si pas de défaillance cardiaque, pour contrôler la vasoplégie. Débuter à petites doses pour éviter un risque d’ischémie tissulaire. Si besoin de doses élevées monitorage par échocardiographie. Dobutamine ± Adrénaline : Intérêt si défaillance cardiaque. Dr. F. Brun Dec.2006
49
Dysfonction myocardique Dobutamine; Adrénaline
PAM < 65 mmHg Echocardiographie Doppler œsophagien DC DC Précharge Epreuve d’expansion volumique 500 ml colloïde 20 min Vasodilatation î Noradrénaline ì Hypovolémie Dysfonction myocardique Colloïdes (gélatine) Dobutamine; Adrénaline Dr. F. Brun Dec.2006
50
Réanimation métabolique :
Diabète insipide : Mécanisme : diminution de synthèse et de sécrétion de l’hormone antidiurétique par la post-hypophyse. Polyurie hypotonique, massive et inappropriée : Majoration des troubles hémodynamiques. Troubles métaboliques sévères : Hyperosmolarité. Hypernatrémie. Hypokaliémie. Hypermagnésémie. Hypophosphorémie. Hypocalcémie. Dr. F. Brun Dec.2006
51
Éliminer une polyurie secondaire Affirmer le diabète insipide
Polyurie > 2 mL/kg/h Éliminer une polyurie secondaire Osmotique (Mannitol, hyperglycémie) Induite (Diurétique) Adaptée (Surcharge) Ionogramme sang et urines Affirmer le diabète insipide Urines hypotoniques (Densité < 1005) Tendance Hypernatrémie - hyperosmolarité Traitement Symptomatique Compensation de la polyurie Glucosé 2,5% + électrolytes Contrôle glycémique Étiologique Desmopressine (Minirin®) 0,5 – 1 µg IVD puis /6 à 12h Objectif: diurèse 1 – 1,5 mL/kg/h Surveillance ionogrammes Dr. F. Brun Dec.2006
52
Altération de la régulation thermique :
Augmentation des pertes thermiques (vasodilatation périphérique) et diminution de la thermogénèse (baisse du métabolisme de base et abolition du frisson thermorégulateur) Hypothermie. Monitorage et réchauffement actif +++ (système à air chaud pulsé, réchauffement des solutés de perfusion). Glycémie : Libération intense de catécholamines + réduction des besoins en hydrates de carbone hyperglycémie fréquente. A corriger par de l’insuline ordinaire au PSE avec contrôle horaire des glycémies capillaires. Dr. F. Brun Dec.2006
53
Troubles du métabolisme phosphocalcique : A CORRIGER ET A SURVEILLER
Dosage du calcium ionisé hypocalcémie peu fréquente, rarement sévère : répercussions hémodynamiques modestes. Hypophosphorémie fréquente et sévère +++ : Perte urinaire et transfert intracellulaire. Facteur déclenchant de troubles hémodynamiques. Anomalies hormonales : Hormones thyroïdiennes : T3 basse. Baisse du cortisol plasmatique. Substitution recommandée?. Dr. F. Brun Dec.2006
54
Protocole Cambridge Une hormonothérapie par :
Triiodothyronine (T3) 4μg bolus, puis 3 μg/h Vasopressine : 1 UI bolus, 0.5 à 4 UI/h Methylprednisolone : 15 mg/kg bolus Insuline 1 UI/h minimum ( glycémie 1.20 à 1.80g/l ) Dr. F. Brun Dec.2006
55
Réanimation respiratoire
Dr. F. Brun Dec.2006
56
Prélèvement pulmonaire envisagé
Mode ventilatoire le moins agressif possible : FiO2 < 40% (SaO2 > 95%) VT = 8-10 ml/kg PEP = 4-7 cmH2O. Pression de plateau téléinspiratoire < 20 cmH2O. Remplissage vasculaire modéré. Infection pulmonaire : Infection pulmonaire active = contre-indication. Antibiothérapie curative après prélèvements si suspicion. Aspiration trachéale ou prélèvement distal protégé. Dr. F. Brun Dec.2006
57
Prélèvement pulmonaire non envisagé
Objectif de la ventilation maintien d’une oxygénation satisfaisante : Pas de limite de FiO2, ni de pression d’insufflation. Augmentation de la tolérance en matière de remplissage vasculaire. L’apparition d’un OAP (clinique ou radiologique) doit faire accélérer la réalisation du prélèvement. Dr. F. Brun Dec.2006
58
Correction des troubles de l’hémostase
Dr. F. Brun Dec.2006
59
Coagulopathies : Objectifs :
fréquentes en cas attrition cérébrale étendue. Tous les niveaux de sévérité des troubles de la coagulation (CIVD le plus souvent). Bonne corrélation entre sévérité de la coagulopathie et score de Glasgow initial. Objectifs : Hémoglobine > 100 g/l. Hématocrite > 25%. Plaquettes > 30000/mm3. TP > 50%. Dr. F. Brun Dec.2006
60
Prévention et traitement de l’infection bactérienne et fongique chez le donneur
Dr. F. Brun Dec.2006
61
Antibioprophylaxie : chirurgie propre de longue durée
Dépistage : Hémocultures. ECBU. Prélèvements bronchiques. PL si doute sur infection cérébro-méningée. Culture du liquide de conservation de l’organe prélevé. Antibioprophylaxie : chirurgie propre de longue durée Céphalosporine de type céfuroxime ou céfazoline. Poursuite d’une antibiothérapie débutée avant la mort encéphalique. Si identification de levures : fluconazole Dr. F. Brun Dec.2006
62
Réanimation peropératoire
Dr. F. Brun Dec.2006
63
Anesthésie peropératoire
Savoir ce qu’il va être prélevé Curarisation profonde Anesthésique général et/ou morphinique pour limiter les à-coups hypertensifs liés à l’hyperréflectivité médullaire Production de CO2 faible => alcalose respiratoire => diminuer la FR plutôt que le VT, pep = 5 cm H2O Si clampage aortique: héparine 300 UI/Kg Dr. F. Brun Dec.2006
64
Temps chirurgicaux Abord abdominal. Abord thoracique.
Héparinisation générale (300 UI/kg). Clampage de l’aorte sus rénale et irrigation aortique. Explantation des organes : En premier, cœur et poumons. Ensuite, foie, pancréas et reins. Autres organes et tissus. Restauration tégumentaire ad intégrum. Dr. F. Brun Dec.2006
65
RESTITUTION DU DEFUNT A SA FAMILLE
L’aspect du corps est préservé. La famille prend en charge les funérailles de son parent selon son souhait. Possibilité de retour du corps du défunt à son domicile. Le prélèvement n’entraîne aucun frais pour la famille. Dr. F. Brun Dec.2006
66
DONNEURS A CŒUR ARRETE Dr. F. Brun Dec.2006
67
Liste nationale d’attente de rein
Dr. F. Brun Dec.2006
68
SOLUTIONS Augmenter le recensement des sujets en état de mort encéphalique notamment chez les plus âgés Tenter de diminuer le taux de refus des familles: 30% en France Augmenter les prélèvements sur donneurs vivants Développer le prélèvement sur donneurs à cœur arrêté Dr. F. Brun Dec.2006
69
Pourquoi développer les prélèvements de reins sur donneur à cœur arrêté ?
Nombre de donneurs prélevés insuffisants 22,2 par million d’habitants en 2005 Augmentation du nombre de patients inscrits en liste d’attente, 112 par million d’habitants en 2005 Dr. F. Brun Dec.2006
70
240mn ACR DEBUT REA. ECHEC REA.: DECES REPRISE MCE+VA. POUR CŒUR A.
Heure précise ACR 30 mn max. avant début réa DEBUT REA. (P1) ECG: 5 minutes (P2) Procès verbal constat,de mort (P3) Évaluation C.I. prélèvement ECHEC REA.: DECES Alerte coordination 10 mn REPRISE MCE+VA. POUR CŒUR A. (P4) Prélèvement sang,Gillot+kt veineux Kt péritonéal Héparine 300uikg 30mn début perfusion et liquide clair MISE EN PLACE REFRIGERATION Visite famille Poursuite discussion accord REFRIGERATION EN PLACE ARRET MCE+VA TRANSFERT BLOC SI ACCORD FAMILLE 240mn PRELEVEMENT PRESERVATION ORGANE Machine à perfuser pendant 8 heures Dr. F. Brun Dec.2006 GREFFE Sélection et accord du receveur
71
Dr. F. Brun Dec.2006
72
Dr. F. Brun Dec.2006
73
Dr. F. Brun Dec.2006
74
Dr. F. Brun Dec.2006
75
Dr. F. Brun Dec.2006
76
Dr. F. Brun Dec.2006
77
Dr. F. Brun Dec.2006
78
Évolution des greffons rénaux
% 100 80 60 40 20 Coeur arrêté Mort enceph (122 vs 122) ans Weber NEJM 2002 Dr. F. Brun Dec.2006
79
CONCLUSION Dr. F. Brun Dec.2006
Présentations similaires
© 2024 SlidePlayer.fr Inc.
All rights reserved.