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Un état de mal fort résistant…
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Histoire de la maladie :
Homme, 39 ans ATCD : Toxicomanie IV sevrée, tabagisme, pas d’intoxication alcoolique, Séropositivité VIH et hépatite C : CD4 à 250/mm3 en 2006, TTT par SUSTIVA® et KIXEVA® interrompu depuis 1 an Thrombopénie / PTI en 2006 traitée par veinoglobulines
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HDM : Asthénie dans la journée, Apparition de clonies diffuses,
Conscience initialement conservée.
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Prise en charge SAMU : Glasgow 10,
Persistance des mouvements cloniques, Glycémie capillaire = 1,84 g/l, Thérapeutique : GARDENAL® 200 mg IV et RIVOTRIL ® 1mg en IVD, Evolution durant le transport : persistance des clonies, diminution de la vigilance.
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Prise en charge aux urgences :
Crise tonico-clonique persistante, Non conscient, Nouvelles injections de RIVOTRIL ® et GARDENAL ® : inefficaces sur les convulsions, Administration de PRODILANTIN en IV, IOT sous HYPNOVEL ® et ESMERON ® → état de mal convulsif
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Scanner cérébral sans et avec injection
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Admission en réa : TA 140/60, FC 110, apyrétique initialement puis T° 39° C, Persistance crise tonico-clonique, Arrêt des convulsions à H6 après 3g de PENTOTHAL en bolus IV et 600 mg/h en IVSE sur 24 heures.
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Biologie NFS : Hb à 16 g/dL, plaquettes à 28G/L
Ionogramme et BH normaux CPK et lactates normaux!! PL : 4 éléments, hématies, Protéinorachie à 1,04 g/l, glycorachie à 0, 8 g/l (glycémie 1,6 g/l).
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Bilan étiologique : Recherche de toxique négative,
Bilan viral, fungique et bactérien négatif, Recherche d’une MAT : Aucun stigmate d’hémolyse Absence d’atteinte rénale.
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IRM
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Evolution : Traitement par PENTOTHAL prolongé pendant 48 heures puis relais par DI HYDAN ® associé au GARDENAL ®, puis monothérapie par DI HYDAN, Réveil à J10 : ralentissement idéo-moteur, non déficitaire, Pas de récidive des crises convulsives sous DI HYDAN ®, PL de contrôle à J4 : diminution de la protéïnorachie, Apyrexie sous traitement par AUGMENTIN ® pour pan- sinusite, Transfert en médecine interne.
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Hypothèses diagnostiques ?
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Evolution en Médecine Interne
Persistance du ralentissement idéo-moteur, Confusion, Bilan thyroïdien : TSH = 61,2 µU/ml
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Hypothèses diagnostiques ?
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Diagnostic : Autre bilan : Thyroïdite d’Hashimoto :
Ac anti-TG >2500 Ac anti-TPO = 3841 Thyroïdite d’Hashimoto : Initiation hormonothérapie : LEVOTHYROX ® → Encéphalite d’Hashimoto
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Évolution en Médecine Interne (2)
Sous Di HYDAN ®, LEVOTHYROX ® : Nouvelle crise convulsive résistante au traitement par RIVOTRIL ® et DEPAKINE ® en IV, Appel réa de garde : mouvements myocloniques associés à une encéphalopathie,
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Que faites-vous ?
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La corticothérapie bien sûr !!!
Sous corticothérapie intraveineuse initialement à 1 mg / kg en IV puis bolus de 500 mg / j pendant 3 jours : Disparition des myoclonies, Régression de l’encéphalopathie, Pas de récidive 10 jours plus tard.
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L’ encéphalopathie d’Hashimoto
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Epidémiologie Décrite en 1966, 121 cas publiés,
Prévalence estimée à 2,1/100000, Sex ratio : 4 femmes /1 homme.
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Manifestations Cliniques
Confusion, démence, Déficit focal, signes pyramidaux, Crise comitiale, Myoclonies, Psychoses.
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Examens biologiques Bilan thyroïdien : Ac anti-TPO et anti-TG élevés.
Non discriminant Dysthyroïdie … ou pas, Ac anti-TPO et anti-TG élevés.
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Ponction lombaire Cellularité : lymphocytaire (15%),
Protéïnorachie : élevée ( 75%), Glycorachie : normale, AC anti-thyroïdien : signification ?
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Electroencéphalogramme
Anormal dans 95 % des cas, Anomalies non spécifiques Tracé de fond ralenti, Tracé d’activité épileptique.
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IRM Normal, Atrophie cérébrale,
Hypersignal de la substance blanche parfois.
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Traitement de l’encéphalite
Résistance des myoclonies aux antiépileptiques classiques. Corticothérapie : Posologie ? Durée ? Hormonothérapie substitutive : pas d’action sur les signes d’encéphalite.
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