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Publié parAlayna Lebas Modifié depuis plus de 9 années
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Socle commun de connaissances, de compétences et de culture
2005 : La loi FILLON instaure le socle commun de connaissances et de compétences La logique de la loi défend le socle et des compétences transversales en lien avec les compétences clés européennes. 2008 : De nouveaux programmes sont publiés pour le collège. 2006 – 2010 : Cinq versions du LPC (livret personnel de compétences) se succèdent. 2012 : L'échec du socle commun de 2005 et du LPC sont reconnus par le ministère. 2013 : La loi PEILLON de refondation de l'école annonce un nouveau socle. 2014 : Le CSP rédige le projet de ce nouveau socle. Socle commun de connaissances, de compétences et de culture Le socle Fillon a commencé à être appliqué à l'école élémentaire en Il est, à ce jour, toujours en vigueur. Il a été souvent confondu avec le LPC et réduit à la notion d'évaluation par compétences. Le LPC n'a jamais été utilisé vraiment à plein car trop complexe, confus et pas de moyens pour le travail collaboratif des profs ni la formation. Le SNES conteste la notion de compétence transversale : par exemple “lire” ne recouvre pas la même chose quand il s'agit de lire un roman, lire une recette de cuisine ou un article du Monde diplomatique. Le mot “compétences” dans le socle de 2005, dans les programmes de 2008 et dans le LPC ne recouvre pas toujours le même sens : on ne sait plus de quoi on parle !
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Caractéristiques du socle de 2005
Calqué sur les compétences clés européennes : employabilité Négation des savoirs disciplinaires Retour à la vieille théorie de l'école fondamentale Concept de SMIC culturel : école à deux vitesses Pression sur les enseignants par accumulation de prescriptions et Pression de l'évaluation sur les élèves (LPC) Impossibilité de faire fonctionner le système mis en place Socle commun de connaissances, de compétences et de culture Les compétences clé européennes s'inspirent de la formation professionnelle et sont liées à des ”qualités” que “devraient” avoir l'employé pour satisfaire aux demandes de l'employeur, pour s'adapter à des postes de travail différents ou en évolution. Le socle de 2005 a donc une visée utilitariste et fonde une école qui “prépare à des métiers”. D'où une confusion entre “orientation scolaire” et “insertion dans l'emploi”. Les savoirs disciplinaires et les disciplines sont au 2d plan et doivent se “fondre” dans les compétences. D'où la multiplication des projets, les plages de “cours” sans attache à une discipline particulière. Cela en cohérence avec les systèmes éducatifs européens (RU, allemagne…) Ecole fondamentale = théorie d'une école à deux niveaux : d'abord l'école obligatoire jusqu'à 15 ou 16 ans où on apprend les fondamentaux, le minimum indispensable pour les plus faibles et la poursuite d'études dans laquelle on entre dans les savoirs disciplinaires, pour les meilleurs. Pas besoin de déccrire “l'usine à gaz” du LPC, la pression des chefs et IPR en faveur des “compérences”… Tout le monde sait ça.
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Le constat d'échec du socle de 2005
Renforcement des inégalités Augmentation de l'échec scolaire pour les plus fragiles Application très variable sur le territoire et selon les disciplines Impossibilité de réaliser l'évaluation collégiale Pression sur les personnels Socle commun de connaissances, de compétences et de culture Le constat de l'échec est fait par l'institution elle-même (rapports de l'inspection générale) et par les organismes internationaux (OCDE, enquêtes PISA). Depuis la mise en place du socle et des programmes du socle à l'école élémentaire, les résultats des élèves français dans les enquêtes PISA baissent, les inégalités scolaires se sont creusées. Evidemment, les causes sont aussi à chercher dans l'organisation sociale, l'assouplissement de la carte scolaire, la mise en place des ECLAIR et autres REP… Mais tout cela est en fait lié à ce socle qui pense une école qui hiérarchise et qui trie les “faibles” et les “forts”. Les écoles et collèges ECLAIR sont incités à se contenter du socle, pendant que les autres doivent traiter les programmes qui sont plus ambitieux que le socle ! Dans certaines disciplines (en math), il y a des parties du programmes réservées aux “bons”.
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Socle commun de connaissances, de compétences et de culture
Les principes du socle de 2014 ► Cadre pour bâtir les programmes disciplinaires de la scolarité obligatoire ► Le socle vise une plus grande cohérence des programmes ► Il fixe les objectifs à atteindre à la fin de la scolarité obligatoire ► Il définit la culture commune que les élèves doivent tous acquérir à l'école ► Compétences et connaissances sont au service de l'acquisition de cette culture Socle commun de connaissances, de compétences et de culture Malgré tous les efforts du SNES, le terme de “socle” a été conservé mais il ne recouvre plus la même chose. Ce n'est plus un minimum pour cetains mais une ambition pour tous. Le socle identifie ce qu'il est nécessaire d'apprendre pour “s'épanouir personnellement, développer sa sociabilité, poursuivre la formation, participer , comme citoyen, à son évolution”. C'est ce “nécessaire” que l'on appelle “la culture commune”. L'introduction parle d'une culture “vivante”, c'est à dire qui évolue avec le temps mais qui n'abandonne pas les acquis du passé, encore vivants et significatifs aujourd'hui. C'est une culture qui vise l'action : mettre les élèves en action (pas en activité) pour entrer dans des enjeux riches de sens et de progrès. Ce n'est pas faire pour faire. C'est faire pour comprendre et pour avancer dans ses apprentissages. On rompt avec le triptyque : connaissance/compétence (au sens de capacité)/attitude. Il ne s'aagit pas de “dresser” les élèves mais de les amener à analyser et poser un regard critique sur leur comportement et leur action. Le CSP a défini le terme “compétence” : capacité à mobiliser des connaissances, des procédures et des démarches pour affronter des situations ou résoudre un problème. Cette définition reste très vague et difficile à illustrer mais on voit qu'elle ne peut pas être transversale, elle est liée au domaine de connaissances dans lequel la situation ou le problème se pose. Pour cette raison, les disciplines restent au centre des apprentissages.
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Socle commun de connaissances, de compétences et de culture
Le contenu du socle de 2014 Socle commun de connaissances, de compétences et de culture Les objectifs : ► Ouvrir à la connaissance, former le jugement et l'esprit critique ► Fournir une éducation générale fondée sur des valeurs qui permettent de vivre en société. ► Favoriser un développement de la per- sonne en interaction avec le monde qui l'entoure. ► Développer des capacités de compré- hension et de création, les capacités d'imagination et d'action. 5 domaines : 1. Les langages pour penser et communiquer 2. Les méthodes et outils pour apprendre 3. La formation de la personne et du citoyen 4. L'observation et la compréhension du monde 5. Les représentations du monde et l'activité humaine L'introduction définit les objectifs du socle : acquisitation, grâce à des connaissances et des compétences, de la culture commune. Elle fixe les enjeux de cette culture commune. L'objectif 1 était quasiment absent du socle de 2005, ce qui en faisait la prinicpale dangerosité. L'objectif 4 est tout à fait nouveau et correspond à ce qui manque à notre école depuis toujours : création, imagination, action. Le respect des règles et des méthodes est important mais ne suffit pas. Il faut savoir que l'on peut inventer et comment on peut le faire. L'introduction fixe ensuite les 5 domaines, qui ne sont ni des piliers (voir ancien socle) ni des compétences. Ce sont les domaines que les programmes disciplinaires devront traiter. Toutes les disciplines sont concernées, à égalité. Chaque domaine comporte 4 sous-domaines qui les précisent. La différence entre le 4 et le 5 est ténue. On verra après.
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Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer
- Maitriser la langue française - Pratiquer les langues étrangères ou régionales - Utiliser des langages scientifiques - S'exprimer et communiquer Ce domaine est mis en œuvre par toutes les disciplines, chacune dans son champ disciplinaire. Socle commun de connaissances, de compétences et de culture “Le domaine des langages fondamentaux et le plus tranversal de tous. L'élève y acquiert des savoirs et compétences sollicités comme outils de pensée, de communication, et de travail. Ces outils sont utilisés dans tous les champs du savoir et dans la plupart des activités. Chaque discipline a son ou ses langages. Il s'agit de les rendre explicites, d'amener l'élève à les maitriser, les analyser et même de les dépasser. Il s'agit aussi de lever les implicites pour lutter contre l'échec scolaire. Le dernier sous-domaine concerne surout les langages artistiques et langages du corps mais aussi les médias. L'apprentissage du fonctionnement des médias, de leurs langages, leur critique ne sont plus une “éducation à” en dehors des cours mais devront faire partie des enseignements de plusieurs disciplines (français, LV, arts pla…).
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Domaine 2 : Les méthodes et outils pour apprendre
- Maitriser les techniques usuelles de l'information et de la documentation - Maitriser les techniques et les règles des outils numériques - Acquérir la capacité de coopérer et de réaliser des projets - Organiser son travail pour l'efficacité des apprentissages Ce domaine est mis en œuvre par toutes les disciplines, chacune dans son champ disciplinaire. Il ne s'agit pas d'instaurer des « cours de méthodologie » déconnectés des disciplines. Socle commun de connaissances, de compétences et de culture Le SGEN notamment est fortement demandeur du fameux “apprendre à apprendre”. Mais on constate qu'il est impossible d'apprendre à tout apprendre, hors contexte. Apprendre une leçon de math et apprendre une tirade de Racine, ce n'est pas la même chose que le plan cognitif parce que ce n'est pas le même but et que ça ne mobilise pas les mêmes savoirs. Le Csp a donc choisi une autre expression et en donne le sens : “Les méthodes et outils pour apprendre, requis par les études et la formation tout au long de l'existence, ne constituent pas unn senseignement en soi, mais doivent faire l'objet d'un apprentissage explicite, ans tous les enseignements et espaces de la vie scolaire.” On voit apparaitre l'enseignement de l'info-doc que le SNES réclament depuis fort longtemps. Le numérique n'est pas appris pour lui même mais en lien étroit avec les savoirs et méthodes de chaque discipline. Forte incitation au travail collaboratif car c'est ce qui manque à notre école; A voir ensuite quelles conditions d'enseingement seront données pour ce faire ! Le dernier sous-domaine cherche à ce que les élèves apprennent à anticiper sur leur scolarité, par seulement dans le cadre de l'orientation mais aussi d'un mois sur l'autre, d'un cours à l'autre : faire des liens, donner du sens, anticiper, maitriser.
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Domaine 3 : La formation de la personne et du citoyen
- Développer la sensibilité, la confiance en soi et le respect des autres - Comprendre la règle et le droit - Développer le jugement - Développer le sens de l'engagement et de l'initiative Ce domaine est mis en œuvre par toutes les disciplines et par l'implication dans la vie de l'établissement. Contrairement aux compétences 6 et 7 du socle de 2005, ce domaine est aussi lié aux contenus disciplinaires. Mais quid du programme de « morale laïque » ? Cependant il vise, comme le socle précédent, la transformation de la personnalité. Socle commun de connaissances, de compétences et de culture Gros risque avec ce domaine de faire du comportementalisme ou de la morale à la papa ! Le texte du CSP insiste sur la vie collective (celle de la classe et de l'établissement), ce qui pourrait être en rupture avec l'individualisation à la mode depuis les années 80 et qui n'a pas porté ses fruits. Le sous-domaine 2 est un progrès par apport à “respecter la règle et le droit”, plus riche, plus complet mais quid du programme de “morale civique” ? Le sous-domaine 3 est essentiel : il s'agit de comprendre que tout ne se vaut pas, que de développer la réflexion critique et l'argumentation ; à analyser les relations complexes entre morale personnelle et citoyenneté. C'est bien au-delà de l'éducation civique. Mais il faudra voir comment cela se traduit dans les programmes. Pas sûr que ce soit ce que l'on souhaite…
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Domaine 4 : L'observation et la compréhension du monde
- Se poser des questions et chercher des réponses - Expliquer, démontrer, argumenter - Concevoir, créer, réaliser - Comprendre et assumer ses responsabilités individuelles et collectives Ce domaine est mis en œuvre par les disciplines scientifiques et technologiques. Les capacités d'observation, d'analyse, d'argumentation sont mises en avant. Les autres disciplines pourraient tout autant participer à ce domaine. Socle commun de connaissances, de compétences et de culture C'est à la demande de l'académie des sciences qu'un domaine se trouve réservé aux sciences et technologies. C'est peu cohérent au regard de la philosophie générale de ce socle. Les disciplines littéraires et de sciences humaines participent de la même manière à “l'observation et la compréhension du monde”. Elles sont dans la compétences 5 mais ce n'est pas très utilie ni logique de les séparer. Idem pour les sous-domaines. Le dernier sous-domaine concerne l'éthique, l'environnement, le développement durable, la santé : bref un peu fourre-tout !
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Socle commun de connaissances, de compétences et de culture
Domaine 5 : Les représentations du monde et l'activité humaine - Se situer dans l'espace et le temps - Comprendre les représentations du monde - Comprendre les organisations du monde - Concevoir, créer, réaliser Ce domaine est mis en œuvre par les disciplines littéraires, artistiques et de sciences humaines. Ce domaine pourrait être confondu avec le domaine 4 ou redéfini pour être élargi aux autres disciplines. Socle commun de connaissances, de compétences et de culture Ce domaine est parallèle au précédent et les termes sont presque les mêmes. Le dernier sous-domaine reprend le 3ème du domaine 4. Risque de retrouver les fameux “repères” et “textes patrimoniaux” dans les sous-domianes 1 et 2. Le texte du CSP tente d'éviter cet écueil mais… “Il s'agit d'acquérir les repères indispensables pour se situer dans l'espace et dans le temps, de s'initier aux représentations par lesquelles les femmes et les hommes tentent de comprendre le monde (…) Par là, l'élève développe son jugement, son goût, sa sensibilité et sa capacité d'initiative? Sa perception du réel s'enrichit au fur et à mesure qu'il découvre la diversité des situations umaines…” On le sait apprendre des dates et faire des frises ne garantit pas que l'élève sache se situer dans le temps. Cet apprentissage est beaucoup plus complexe. On peut peut-être espérer plus d'ouverture sur le monde, les littératures étrangères par exemple. Ce sera à confirmer dans les programmes. On retrouver le dernier sous-domaine, caractéristique de ce socle : mettre les élèves en action, “concevir”, ce n'est pas seulement “fabriquer”, “créer” c'est “faire” mais aussi “inventer” donc “penser du neuf”. Quelle sera la formation des enseignants , Auront-ils, eux aussi, le droit de concevoir et de créer ou continuera-t-on à les assomer d'injonctions ?… Quel temps sera donné aux enseignants et aux élèves pour “concevoir, créer, réaliser” ?
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Projet de socle du CSP : les points positifs ► Le socle n'est pas disjoint des programmes, ce qui est une protection contre l'école à deux vitesses. ► Il institue une culture scolaire ambitieuse, pour tous. ► Les savoirs disciplinaires sont remis au centre des apprentissages. ► C'est un projet que l'on peut qualifier d'humaniste et de progressiste. ► Il n'est plus question du LPC. Socle commun de connaissances, de compétences et de culture Pas de LPC mais la partie sur l'évaluation laisse toutes les possibiltés ouvertes. Des groupes de travail ont été mis en place pour rédiger les programmes par cycle. Les nominations dans ces groupes ont été faites de façon totalement opaque et on y trouve en majorité des personnalités (peu de profs) qui ont beaucoup défendu le socle de 2005 et les compétences clés européennes. On se trouve donc devant une contradiction : ceux qui doivent mettre en œuvre le socle dans des programmes sont opposés à ce socle ! Difficilede voir ce qui va en sortir, tant les influences diverses et opposées sont en train, en ce moment de tirer dans tous les sens. Le CSP est opposé à la DGESCO, qui n'est pas en ccord avec l'Inspection Générale, qui ne voulait pas d'un CSP . Dans les groupes de rédacteurs des programmes, tout ce beau monde se retrouve… Le travail de rédaction doit être fini en janvier et il n'a pas commencé… Le DGESCO espère que le socle du CSP va être rejeté et qu'on va pouvoir revenir à la philosophie du socle de Pour cette raison il faut répondre à la consultation du ministère.
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Projet de socle du CSP : les points négatifs ► La 6ème risque de se transformer en CM3. ► Le socle n'assure pas la liaison collège-lycée. ► Les mots de socle, de compétences et de formation maintiennent une part de la logique du socle de 2005. ► Le maintien des « parcours artistique et culturel », « PIODMEP » et du programme de morale laïque ; ► Le contenu du domaine 3 peut poser problème. ► Les domaines 4 et 5 devraient être réunis. ► Modalités d'évaluation et de validation confuses… Socle commun de connaissances, de compétences et de culture La loi a institué des cycle de 3 ans, liant CM1-CM2-6ème et séparant 3ème et 2de. Mise à mal de l'unité du second degré. En plus, les programmes sont rédigés par cycle, avec un goupe de travail par cycle. Dans le GEPP3 (groupe de rédaction des programmes du cycle CM1-CM2-6ème, il n'y a personne du SNES ou du SNEP, ou du 2d degré. Donc gros risque que la 6ème ne soit que la suite du CM2 et qu'il y ait une rupture entre 6ème et 5ème. Qui enseignera en 6ème ?… On a beau nous dire que c'est une logique différente, les termes clés du socle de 2005 persistent et on parle plus de “formation” que “d'éducation”, pourtant les élèves ont 15 au plus en fin de 3ème. Il s'agit bien d'éducation et pas de formatino professionnelle, à cet âge-là. Sur l'évaluation : le CSP cherche à redéfinir les objectifs et les pratiques d'évaluation mais n'en est qu'aux principes : rien de précis sur les pratiques. 9 principes en tout. “Donner à l'évaluation un statut clair” et éviter les moyennes qui font des compensations artificielles entre disciplines mais aussi l'inflation des évaluations du LPC. “Mettre en place une évaluation positive” pour montrer les progrès (difficile sans multiplier les contrôle…). “Prendre en compte l'ensemble des cométences définies par le socle” mais par des procédures différentes. “Rechercher une procédure simple et cohérente” pour l'évaluation en fin de cycle et la validation en fin de scolarité. (Ça fait rire ! On ne voit pas comment ça pourra être simple, surtout qu'ils ajoutent le principe de la “réflexion collégiale” pour les évaluateurs). Pas d'évaluation binaire pour les domaines ou les compétences (acquis/non acquis) mais plusieurs niveaux de réussite (u peu comme les notes finalement !) Pour la validation du socle : pas de compensation entre les domaines. On ne sait pas pour l'instant ce qu'il en est des élèves qui ne valident pas le socle en fin de 3ème… Ni du rôle du brevet…
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Socle commun de connaissances, de compétences et de culture
Le calendrier prévu… 21 septembre au 22 octobre : Consultation sur le socle 8 au 12 décembre : Conférence nationale sur l'évaluation Janvier 2015 : Le CSP remet sa copie au ministère sur les programmes de toutes les disciplines des cycles 2, 3 et 4 Conférence de consensus sur le redoublement A partir de janvier 2015 : Consultation sur les nouveaux programmes Juillet 2015 : Vote au CSE sur le socle et les programmes Socle commun de connaissances, de compétences et de culture Très important de participer à la consultation (sur internet) même si le questionnaire est un répulsif ! Risque que la DGESCO reparte en arrière et reviennent aux principes du socle de Il faut faire nombre ! Demi journée banalisée dans les collèges, dans la période, pour débattre du socle. Y prendre part activement pour expliquer les enjeux et les évolutions souhaitables. On ne sait pas comment la conférence sur l'évaluation va s'organiser mais ça risque d'être en petit comité. On peut écrire et envoyer notre point de vue. Les groupes d'experts sont déjà réunis pour rédiger les programmes par cycle. Là aussi on peut intervenir et leur écrire : toutes les références sont sur eduscol. Les programmes seront appliqués progressivement sur 3 ans, de la première année de chaque cycle (CP / CM1 / 5ème) vers la dernière (CE2 / 6ème / 3ème). Le lycée sera donc impacté ensuite.
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