N’oubliez pas de rallumer vos portables en sortant merci.

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1 N’oubliez pas de rallumer vos portables en sortant merci

2 Formation intervenants bénévoles Département de l’Isère CPC EPS 38 – janvier 2015

3 Pourquoi des Intervenants Extérieurs ? Réglementation Pour se mettre en conformité avec le texte départemental (taux d’encadrement) Pédagogie Pour être en cohérence avec les objectifs définis par l’enseignant Sécurité Contribuer pleinement à la gestion du groupe et renforcer la sécurité des élèves (milieu incertain)

4 I ) La réglementation Texte départemental septembre 2014 Encadrement nécessaire Agrément texte

5 Le temps de marche et le dénivelé sont importants. Sa pratique nécessite une bonne connaissance du lieu. La durée de marche de la sortie dépasse 3 heures de marche aller-retour et / ou le dénivelé positif cumulé est supérieur à : Maternelle = 300 m Cycle 2 = 400 m Cycle 3 = 500 m La sortie nécessite un taux d'encadrement renforcé. Pour encadrer le groupe classe, une personne au minimum doit posséder une qualification reconnue (diplôme). Cette personne peut être l’enseignant. L’encadrement peut être complété par des bénévoles agréés. règlementation Taux d’encadrement: En maternelle : Jusqu'à 12 élèves, le maître de la classe plus un intervenant qualifié et agréé. Au-delà de 12 élèves, un intervenant qualifié ou bénévole, agréé*ou un autre enseignant supplémentaire pour 6 élèves. En élémentaire : Jusqu'à 24 élèves, le maître de la classe plus un intervenant qualifié et agréé. Au-delà de 24 élèves, un intervenant qualifié ou bénévole, agréé* ou un autre enseignant supplémentaire pour 12 élèves.

6 Référence BO sorties scolaires n°7 du 23 septembre 1999 : * L'agrément d'un intervenant bénévole est lié à la participation à un stage spécifique ou à des journées d'information organisées par la commission départementale pour l'éducation physique et sportive dans le premier degré. La décision d’agrément est sous la responsabilité de l’IA - DASEN (texte novembre 1987) Il est valable uniquement dans le département de l’Isère.

7 A) Quels sont les enjeux de l’activité, dans le cadre de l’école ? Acquérir des connaissances et des compétences : Etude du milieu montagnard : faune, flore, géographie, géologie, histoire… par l’observation, l’écoute, la représentation, la catégorisation, les échanges… Développer des attitudes : Respecter et préserver l’environnement : contrôler l’impact de l’homme sur le milieu. Respecter chacun des membres du groupe : développer les valeurs de partage, d’entraide, de tolérance. Se connaître : savoir prendre des indices sur l’état de son corps en action pour réguler son effort, anticiper la soif, la faim, la fatigue… Prendre conscience des risques inhérents au milieu montagnard, pour éduquer à la gestion du risque : éloignement, aléa climatique, altitude, sol accidenté… II ) La pédagogie

8 III) La Sécurité QUELS ROLES ? L’ENSEIGNANT Responsable du projet et de l’organisation de la sortie Il peut avoir en charge un groupe d’élèves ou assurer la coordination de la séance L’INTERVENANT EXTERIEUR REMUNERE Encadre un groupe d’élèves Apporte un éclairage technique qui conforte les apprentissages Est placé sous la responsabilité pédagogique de l’enseignant A sa propre responsabilité L’INTERVENANT EXTERIEUR BENEVOLE Co-intervention ou encadre seul un groupe d’élèves Est placé sous la responsabilité pédagogique de l’enseignant A sa propre responsabilité L’ACCOMPAGNATEUR NON AGRÉÉ Aide aux tâches liées à la vie collective N’est pas en charge d’un groupe

9 L’intervenant organise la sécurité passive. Connaître l’itinéraire (avoir une copie du descriptif qui est déposé à l’école) afin de toujours pouvoir se situer pendant la sortie. Connaître l’organisation générale : les différents lieux et horaires de départ, d’arrivée, de rendez-vous. avoir un fond de sac. Avoir à disposition les numéros de téléphone de tous les adultes participants. Avoir pris connaissance de la conduite à tenir en cas de problème et d’accident. Connaitre la signalétique. Avant la sortie:

10 Faire appliquer les règles de fonctionnement interne au groupe (formes d’évolution, mode de circulation, limites…) Le groupe doit rester compact avec 2 adultes par groupe si nécessaire. S’assurer que personne n’est en danger. Savoir se situer à tout moment. Appliquer la conduite à tenir en cas de problème et d’accident : signaler/alerter au plus vite tout en assurant simultanément la sécurité du reste du groupe. Protéger, Alerter, secourir. Prendre en compte le niveau technique, la condition physique et les signes de fatigue (choix des difficultés, durée de l’activité, temps de pause …). respecter la signalisation et ne pas déranger la faune. Compter les élèves, avant, pendant et à la fin de la séance (posséder la liste des élèves par groupe et de l’ensemble des participants à la sortie). Vérifier l’équipement vestimentaire et le matériel des élèves. L’intervenant organise la sécurité passive. Pendant la sortie: rebrousser un chemin en cas d’imprévu en avertissant le responsable. Respecter l’itinéraire et ne pas prendre de raccourcis. Ne pas quitter les sentiers balisés.

11 L’intervenant contribue à l’apprentissage de la sécurité active pour les élèves. Ils doivent pouvoir en fonction de leur âge arriver à : Appliquer les règles de fonctionnement du groupe Rester sur le sentier Marcher, ne pas courir Adapter leur habillement et leur équipement aux conditions climatiques –Casquette, lunettes –Vêtement de pluie Boire s’ils ont soif Connaître les consignes et les conduites à tenir en cas de problème ou d’accident Adapter leurs réponses motrices au milieu, percevoir les difficultés, anticiper Indiquer leur nom, celui des responsables, le lieu de départ,… Connaître le lieu où ils sont. Savoir se situer, s’orienter

12 Particularité du milieu montagnard Le fond de sac Premiers secours fin Pour en savoir plus sur quelques dangers régionaux Quelques compléments sur :

13 Particularités du milieu montagnard  Le terrain -Pentu, glissant ou présentant des irrégularités (racines, lapiaz…) il nécessite d’être vigilant et prudent : regarder où l’on marche, ne pas courir, marcher en file indienne. -Éviter les sentiers en paroi ou sur cre ̂ te exposée, ravines, névés, pieds et sommets de falaises (chutes de pierres)...  La météo En dépit des prévisions, elle peut changer très vite : être attentif à l’évolution d’éléments tels que le vent, les nuages, la brume... Ne pas hésiter à rebrousser chemin.  Les patous Ne pas passer au milieu des troupeaux, faire un détour si nécessaire.  La végétation Certains fruits ou baies toxiques peuvent être particulièrement tentants : ni cueillette, ni ramassage.  Le rayonnement solaire En altitude, le rayonnement solaire est plus important : protection accrue (crème, lunettes, chapeau) et exposition à limiter.

14 Danger régional particulier LAPIAZ Les lapiaz peuvent mesurer de quelques cm à plusieurs mètres de larges, idem pour la profondeur avec parfois constitution de véritables gouffres. Les lapiaz sont fréquents dans nos massifs calcaires préalpins et constituent un danger pour le randonneur l’été en cas de manque de visibilité mais plus encore pour le randonneur l’hiver à pied, en raquettes ou à skis car ils passent souvent inaperçus.

15 SCIALET C’est un trou dans le sol donnant sur une cavité plus ou moins grande, plus ou moins profonde. Ce peut être "un puit" vertical, créé par la dissolution de la roche calcaire. Ce peut aussi être le résultat de l'effondrement d'une cavité. Ils peuvent porter un nom pour les plus importants. Tous ne sont pas signalés sur le terrain, ni protégés. Ils sont symbolisés sur les cartes topographiques par un point noir plus ou moins gros selon leur importance. Cependant tous n'y figurent pas.

16 Au sein d'un troupeau, c'est un gardien remarquable. Son rôle n'est pas de rassembler les moutons mais de les protéger. Pour ce faire, on l'habitue très tôt à vivre avec eux, de sorte qu'il les considère ensuite comme sa famille. Si le chien détecte un intrus, il aboie et s'interpose entre le troupeau et ce qu'il considère comme une menace. Il faut pourtant faire très attention en montagne, car étant très protecteur pour le troupeau, il n'hésitera pas à mordre les promeneurs qui passeront à proximité. Le Patou

17 Le fond de sac C’est le matériel de base qui doit être en permanence dans le sac. Sa composition variera selon l’activité envisagée. Il comprendra au moins les éléments suivants : Le matériel de communication portable (avec numéros : enseignants, 112)  la pharmacie - trousse de premier secours  une carte IGN du secteur 1/25 000 de la région  une couverture de survie  un sifflet à bille (pour être repérer)  un bout de ficelle (pour une petite réparation)  une lampe torche (par ex. frontale) avec une pile et ampoule de rechange  un canif  un briquet ou des allumettes  Réserve d’eau  Protection solaire  Vêtements de dépannage (gants, chapeaux, …..)

18 Premiers secours Protéger P A S Alerter Secourir Quel que soit le type d’incident ou d’accident, rester calme, tenter d’analyser la situation et agir de façon coordonnée et efficace Mettre à l’abri le groupe Si nécessaire dégager la victime signaler en balisant le lieu Ne pas laisser la victime seule Utiliser le téléphone portable, ou un autre adulte pour alerter les secours Connaître les numéros d’urgence Connaître les signaux d’urgenceles signaux d’urgence Utiliser le sifflet si nécessaire Préciser : l’état et l’âge de la victime (le nombre), le lieu précis, et l’heure de l’accident, ce que l’on a fait Tenir la victime au chaud Réconforter En cas de traumatisme : ne pas déplacer

19 Nous avons besoin de secours Oui à votre question Nous n'avons pas besoin de secours Non à votre question Nous demandons du secours YES ou OUI Bras levés, immobilité absolue NO ou NON Également en immobilité absolue Carré rouge d'un mètre de côté à couronne blanche (15 cm de large) déployé retour

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