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AVEC Marijo
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Ouzbékistan samarcande -8-
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« Miroir du monde, jardin de l’âme, joyau de l’Islam, perle d’Orient, centre de l’univers, Samarcande… » (Guide Olizane)
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Cette oasis fabuleuse, située aux confins du Kysyl Koum, a toujours fasciné les voyageurs. Ses origines remontent à la nuit des temps. Une présence aurait été identifiée dès le Paléolithique. Les archéologues, eux, ont pu trouver des vestiges de civilisation 600 ans avant notre ère, en parallèle avec Rome et Babylone…
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C’est Timur le Boiteux, Tamerlan, qui en fit sa capitale au XIVe siècle et voulut, pour elle, toute la splendeur possible. Il s’entoura des meilleurs artisans : architectes, maçons, peintres, céramistes, graveurs, etc. Samarcande devint la ville à dominante bleue que l’on admire encore…
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Dès le premier soir, avec une compagne, nous voulûmes avoir un petit aperçu de cette ville. La promenade nous permit de découvrir l’aspect moderne de la cité, d’immenses parcs et places avec bassins, un théâtre et d’aller rendre hommage au maître des lieux!
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Le théâtre
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Comme à Tachkent, de très belles portes sculptées…
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La place la plus célèbre de Samarcande est, sans conteste, celle du Reghistan. C’est un complexe grandiose, restauré sous son aspect d’origine. Du temps de Tamerlan, c’était le carrefour central de la capitale. Nous pouvons y admirer, à gauche, la medersa construite à la fin du XIVe siècle par Ouloug Beg, petit-fils de Tamerlan, à droite, la medersa Chir Dor construite au XVIIe siècle et en face, celle de Tilia Kari, également du XVIIe siècle.
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Vue vers la gauche : Ouloug Beg
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Vue vers la droite : Chir Dor.
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La medersa Ouloug Beg, sa cour intérieure et une fenêtre en briques cuites.
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La medersa Chir Dor: détail du portail et cour intérieure.
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Tilia Kari: détails du portail et un dôme intérieur.
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Le Gour Emir est le mausolée de Tamerlan
Le Gour Emir est le mausolée de Tamerlan. Il avait été construit par son petit-fils, Mohammed Sultan qui mourut avant lui. C’est sa mort qui donna l’idée d’ajouter un mausolée à ce complexe. Une magnifique coupole en briques émaillées, de plus de 32 m de haut, avec 64 nervures, surmonte l’édifice. Une medersa l’accompagnait mais seules, en demeurent les fondations.
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En haut, portail et détail de sa décoration
En haut, portail et détail de sa décoration. En bas à droite, l’inscription « Construit par le faible esclave ».
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Des briques hexagonales en onyx verdâtre translucide, recouvrent les parois du mausolée
Au centre du mausolée, sept dalles funéraires parmi lesquelles celle du maître à penser de Tamerlan, Mir-Saïd-Bereke, qui voulait être inhumé à ses pieds.
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En plus d’offrir les splendeurs du passé, Samarcande est une ville de son temps, avec des immeubles modernes mais aussi avec des constructions évoquant d’autres pays comme dans le quartier russe.
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Ci-haut l’église polonaise, à droite, l’église orthodoxe et en bas des immeubles modernes.
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Des maisons basses dans le quartier russe.
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Le petit-fils de Tamerlan, Mohammed Taragaï fut nommé Ouloug Beg (le grand-duc), par son grand-père. C’était un passionné de mathématiques, d’histoire, de théologie, de médecine, de poésie mais surtout d’astronomie ce qui lui fit attirer l’astronome turc Qazi Zadeh Roumi. Avec lui, Ouloug Beg approfondit sa science et il ordonna la construction d’un observatoire sans équivalent dans le monde.
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Au milieu des collines, l’observatoire dont il reste la partie souterraine d’un sextant géant, un quadrant de 90° dont seuls 60 étaient utilisés.
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Le site le plus sacré de Samarcande est la nécropole Chah-I-Zinda
Le site le plus sacré de Samarcande est la nécropole Chah-I-Zinda. On y retrouve tous les styles architecturaux des XIVe et XVe siècles. La tradition en fait un lieu sacré dès le VIIe siècle, mais les aristocrates timourides y bâtirent des mausolées à partir du XIVe. Ils s’alignent autour d’une ruelle qui grimpe à flanc de colline. Plus de vingt constructions sont répertoriées. Il serait difficile de les présenter toutes… Je me contenterai donc d’un échantillon choisi très arbitrairement…
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En abordant le site, on trouve d’abord la medersa Davlet Kouchbegui, ajoutée au XIXe siècle, puis les deux coupoles du mausolée Qazi Zadeh Roumi érigées au XVe.
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Du XIVe siècle, en haut, coupole du mausolée Chadi Moulk Aka, en bas à gauche, le mausolée Émir Hussein, à droite, détail du mausolée Émir Zadé.
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A gauche, le mausolée octogonal, garni de briques émaillées, du XVe siècle. En bas, détail intérieur montrant les stalactites du mausolée Koutloug Aka, épouse de Tamerlan, du XVe siècle.
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Mausolée de Touman Aka, la jeune épouse favorite de Tamerlan, du début du XVe siècle.
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A cinq km de la ville, se trouve un ensemble construit autour du tombeau de Khodja Akrar, chef d’une compagnie de derviches au XVe siècle et figure politique importante après le décès d’Ouloug Beg. Son fils bâtit une mosquée autour du tombeau et au XVIIe siècle, elle fut englobée dans une grande medersa.
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Medersa Khodja-Akrar. Une restauration soignée a permis de retrouver les emblèmes hérétiques perses, des lions-tigres chassant des biches.
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La mosquée de Bibi Khanoun fut érigée par Tamerlan, pour donner suite à un vœu qu’il aurait fait au retour d’une expédition. Les meilleurs artisans y furent employés et 95 éléphants venus de l’Inde tiraient les chariots chargés du marbre nécessaire à la construction… Malheureusement, la dégradation fut rapide, aidée par quelques tremblements de terre. À la fin du XIXe siècle, les armées du tsar y installèrent écuries et entrepôts de coton. En 1974, les Soviétiques en entreprirent la restauration.
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Photo Jacqueline Langlois
Photo Michèle Bulot Mes photos perdues, c’est grâce à la gentillesse de mes compagnes que je peux montrer ce prestigieux édifice. Photo Jacqueline Langlois
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Ainsi se termine, par Samarcande, cette série sur l’Ouzbékistan
Ainsi se termine, par Samarcande, cette série sur l’Ouzbékistan. J’aurais aimé pouvoir y inclure davantage, tant est grande la richesse artistique de ce pays. J’espère avoir pu partager un peu de mon admiration et, qui sait, susciter l’envie de faire ce voyage chez ceux qui ne connaissent pas… Pour les autres, je souhaite avoir été l’occasion de se rappeler de très beaux souvenirs.
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Musique : Turgon Alimatov Sama-I Dugah Documentation :
Guides Olizane et Petit Futé Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Juillet 2007
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Au revoir
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