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Publié parNihel Chene Modifié depuis plus de 9 années
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A V E C M A R I J O
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VISITEZ ALBI
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Dominée par son imposante cathédrale-forteresse, Albi étale le long du Tarn, ses agréables vieilles maisons de briques rouges. Le site fut habité dès la préhistoire. Cependant, ce n’est qu’au XIème siècle, avec la construction du Pont vieux que la ville se développa véritablement. Au début du XIIIème siècle, élu chef de la Croisade contre les hérétiques albigeois, Simon de Montfort devint son Seigneur. Toutefois, bien vite, les évêques récupèrent leur pouvoir et installèrent une imposante forteresse, le Palais de la Berbie, bâtissant à proximité une immense cathédrale fortifiée.
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Vieux pont et cathédrale dans la brume…
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Plusieurs petites rues de la vieille ville aboutissent sur la vaste place de Sainte-Cécile et permettent de l’apercevoir de loin. Pour bien marquer l’autorité catholique, l’évêque Bernard de Combret commença d’abord la construction du Palais épiscopal en 1265 et c’est en 1282 que fut entreprise celle de la cathédrale par Bernard de Castanet. Par sa taille, elle devait être le symbole de la force et de la grandeur de l’Église!
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Afin de bien établir cette puissance, la cathédrale fut conçue comme une imposante forteresse. Ce vaisseau de briques se construira durant trois siècles et deviendra un chef-d’œuvre du gothique méridional, l’intérieur tout en dentelle contrastant au plus haut point avec l’aspect défensif de l’extérieur… Cet extérieur s’est cependant enrichi, au XVIème siècle d’un baldaquin qui orne la porte d’entrée, plus en rapport avec la splendeur intérieure.
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La porte d’entrée et son baldaquin.
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À prime abord, quand on entre dans cette cathédrale par sa grande porte latérale, on est surpris de constater qu’on semble avoir installé le chœur au fond de l’église alors que le véritable, clos par un jubé, à l’autre extrémité, est fermé, transformé en une sorte de musée pour le visiteur… Du côté où se trouve l’autel moderne, une immense fresque représentant le jugement dernier, ornait la paroi sous le grand orgue, depuis le XVème siècle. A la fin du XVIIème, cette fresque fut mutilée par le percement de la chapelle St-Clair située sous le clocher. Elle servit de chœur jusqu’en 1885.
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Peinture sur enduit, le Jugement dernier a été réalisé à la détrempe c’est- à-dire que les couleurs broyées ont été fixées au jaune d’œuf et à la colle.
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C’est à peu près au moment de la consécration de l’église en 1480 que Louis 1 er d’Amboise décida de la construction d’un chœur qui occupe la moitié de la longueur de l’édifice, clos par un magnifique jubé qui comportait alors 96 statues jusqu’à la Révolution mais dont il ne reste, encadrant un Christ en croix, que la Vierge et Saint-Jean avec, en-dessous, Adam et Ève. L’entrée principale est d’une grande élégance.
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Entrée monumentale et voûte parée de stalactites.
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Autour du chœur, les mêmes sculptures gothiques, une riche statuaire et côté extérieur, une série de chapelles.
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Statuaire et voûte aux peintures éblouissantes sur fond d’azur, réalisées par des artistes bolonais.
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Vitraux qui ornent trois chapelles extérieures au chœur : Saint- Vincent de Paul, Saint- Louis et Sainte-Jeanne d’Arc.
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Au-dessus des stalles, des anges protecteurs…
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Côté chœur, Sainte- Cécile domine le jubé
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Dominant une entrée latérale du chœur, Charlemagne! Et l’empereur Constantin lui fait face, au-dessus de l’autre entrée…
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A proximité de la cathédrale Sainte-Cécile, se trouve l’ancien Palais de l’Évêché, le Palais de la Berbie. Son nom découle de l’occitan Bisbia qui signifie évêché. Commencé au XIIIème siècle, il fut terminé au XIVème. Remanié à la Renaissance, il se vit adjoindre de magnifiques jardins et terrasses dominant le Tarn. Il abrite maintenant, outre l’Office du tourisme, le musée Toulouse-Lautrec. Les parents du peintre se sont montrés généreux et plus de 1000 œuvres de cet artiste y sont réunies : dessins, lithographies et peintures dont les 31 affiches qu’il a conçues.
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Palais de la Berbie. L’abside de la cathédrale lui fait face.
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Du rose pâle à l’ocre, le rouge est incontournable dans le vieil Albi qui s’étire en coins et recoins, porches, cours, maisons à colombages, à proximité de la cathédrale. C’est le cœur de la ville. Parce que la vallée du Tarn offre en abondance l’argile chargée de pigments d’Oxyde de fer, la brique et la tuile rouges dominent ici, comme dans les villes environnantes…
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En flânant dans les petites rues…
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Coin et… … recoin!
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La maison Enjalbert que l’on va voir, construite au XVIème siècle, arbore différents attributs typiques de la Renaissance : pilastres, frontons, porte sculptée. Elle témoigne de la splendeur de l’âge d’or du pastel à Albi comme à Toulouse. Elle abrite maintenant la pharmacie des Pénitents.
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Ancienne demeure de Simon Saunal, riche marchand de pastel, surmontée d’une tour élégante…
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L’hôtel de ville, ancien hôtel particulier Renaissance.
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Partie la plus ancienne de la collégiale Saint- Salvi, cette tour carrée jouait à la fois un rôle de clocher et de tour de guet jusqu’au XVème siècle. L’église présente une architecture mixte de roman et gothique, ayant subi de nombreuses transformations.
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Sobriété du roman et du début de l’ogival avec quelques éléments décoratifs gothiques…
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Ces statues, œuvres d’artistes bourguignons des XV et XVIème siècles, représentent l’ « Ecce Homo » (le Christ) jugé par les trois ordres du Sanhédrin : le peuple, les scribes et les grands-prêtres.
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Le cloître mutilé lors de la Révolution.
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L’église de la Madeleine de l’autre côté du Tarn.
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Le pont vieux et le pont neuf…
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Vol d’oiseaux en prime!
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Albi connut une période de grande prospérité avec le pastel qui n’était pas cette craie colorée que l’on connaît maintenant… Il s’agissait d’une plante, Isatis Tinctoria, qui donnait un bleu de grande qualité et indélébile, obtenu grâce au savoir-faire d’artisans spécialisés. Elle fut notamment cultivée dans le Toulousain et l’Albigeois depuis le XIIème siècle mais sa culture se développa particulièrement à la fin du XVème permettant l’enrichissement de certaines élites locales qui construisirent de magnifiques demeures au début du XVIème siècle. Après 1558, le marché s’effondra à cause de mauvaises conditions climatiques et de l’apparition de l’Indigo plus facile à cultiver tout en offrant une qualité égale.
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Musique : La danse à la cour des ducs de Bourgogne Julien Skowron : Trinck Und Gib Mir Auch Sources d’informations : Documentation sur place, Office du Tourisme et Guide vert Michelin. Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Novembre 2007
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A U R E V O I R
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