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Partie 9 Communication de la science Décembre 2002.

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1 Partie 9 Communication de la science Décembre 2002

2 Brève histoire de l'interaction politique-science du changement climatique

3 Préalerte « De nombreuses décisions économiques et sociales importantes sont prises aujourd’hui sur des projets à long terme… et reposent sur l’hypothèse que les données climatiques du passé… sont un guide fiable de l’avenir. Cette hypothèse n’est plus valable … » (traduction libre) Conférence du PNUE/OMM/CIUS Villach, Autriche, 1985

4 « L’humanité mène une expérience non intentionnelle, désordonnée et d’envergure planétaire dont les conséquences finales pourraient se classer juste derrière celles d’une guerre nucléaire mondiale. » Conférence mondiale sur l’Atmosphère en évolution : Toronto, juin 1988

5 Assemblée générale de l’ONU Premières résolutions sur les changements climatiques 1988 Reconnaît que les changements climatiques sont une préoccupation commune de l’humanité Demande à l’OMM et au PNUE de créer le GIEC 1989 Appuie la proposition du PNUE de se préparer à des négociations pour une CCCC Décide de convoquer la CNUED 1990 Établit le Comité intergouvernemental de négociation pour la CCCC

6 …ce qui a fini par aboutir à la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC) Objectif ultime de la CCCC «… stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre… à un niveau qui empêche toute perturbation anthropique dangereuse du système climatique… »

7 Atténuation Atténuer les changements climatiques en réduisant les émissions de gaz à effet de serre Adaptation S’adapter aux changements qui sont inévitables, quelles que soient les mesures d’atténuation qui sont prises Sciences Promouvoir les activités scientifiques nécessaires à la prise de décisions avisées sur l’atténuation et l’adaptation La CCUNCC a identifié trois grands Secteurs de réponse.

8 Communication de la science - des obstacles

9 Effet de serre Catastrophe La science au rabais! Coût de Kyoto Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques GIEC Le réchauffement de la planète, quel bonheur! On a l’impression que tout le monde parle duchangement climatique, mais quelle confusion!

10 La science du changement climatique est complexe Recourt à de nombreuses disciplines A bénéficié de plusieurs décennies de recherche intensive –À l’échelon mondial, publication annuelle de plusieurs milliers de communications, coûtant 3 milliards de dollars américains par an Comme un énorme puzzle composé de dizaines de milliers d’éléments Nécessite un effort international exhaustif faisant appel à des experts de toutes les disciplines nécessaires à une bonne évaluation

11 Les efforts internationaux de recherche sur les changements climatiques sont bien coordonnés et très dynamiques. Coordonnés par le Programme climatologique mondial. –OMM, CIUS, PNUE –PMRC, WCIP, SMOC, etc. Entrepris dans le cadre des programmes de recherche nationaux. Des milliers d’articles soumis à un comité d’évaluation par les pairs sont publiés chaque année. Évaluations nationales et internationales régulières.

12 Processus traditionnel de conseils scientifiques aux décideurs Chercheurs scientifiques Politiques publiques

13 Toutefois, les scientifiques ont beaucoup de difficulté à transmettre des informations scientifiques complexes à autrui Nature de l’étude et du débat scientifique « normaux » –S’appuient sur la logique plutôt que sur des processus cognitifs. –Conflictuels plutôt qu’axés sur l’établissement d’un consensus. –Le débat a lieu principalement au sein des disciplines. Isolationnisme –Beaucoup sont « trop occupés » pour s’entretenir avec des non–scientifiques! –Interdisciplinarité insuffisante, en particulier entre les spécialistes des sciences physiques et sociales. Formation insuffisante en ce qui concerne les techniques de communication –Traiter avec les médias. –Faire face à la mésinformation. –Comprendre le processus d’élaboration des politiques.

14 C’est pourquoi, pour être utile aux décideurs, il faut aller au-delà de la science « normale ». Le processus scientifique « normal » ne répond pas aux besoins des décideurs lorsque les éléments scientifiques : –sont complexes, pluridisciplinaires; –sont incertains; –présentent un caractère d’urgence pour les questions de politiques. En revanche, on a besoin d’un processus –qui soit intégré; –qui procède à une évaluation approfondie des éléments scientifiques entre les disciplines, en se concentrant sur ce que nous savons; –qui fasse appel à une évaluation par les pairs élargie pour assurer la contribution des intervenants; –qui revienne régulièrement sur la question.  LA SCIENCE POST-NORMALE (selon le rapport ASEG)

15 La méthode utilisée par le GIEC pour fournir des conseils scientifiques est un bon exemple de science « post-normale ». Elle fait appel à de nombreux auteurs pour préparer des évaluations sur un vaste éventail de thèmes. Elle sélectionne l’auteur principal pour l’évaluation des chapitres en fonction d’une expertise mondialement reconnue. Le contenu de chaque chapitre est fondé sur la littérature publiée, avec des contributions invitées d’autres experts. Les chapitres sont soumis à l’examen de pairs scientifiques, modifiés, et renvoyés aux pairs scientifiques et aux gouvernements pour un deuxième examen. Le contenu final est dicté par les auteurs principaux, et est accepté (et non pas approuvé) par le GIEC comme contribution d’un expert. Le protocole d’accord destiné aux décideurs est élaboré et approuvé en collaboration par le GIEC et les auteurs principaux. Le rapport du GT I de 2001 à lui seul a nécessité la participation de 1 078 experts.

16 DES SCIENCES AUX POLITIQUES CHAPITRE 3 DU TROISIÈME RAPPORT D’ÉVALUATION DU GIEC Expert scientifique Évaluation Résumé technique RID 699 articles ~60 pages 10 pages ~3 pages Précisions Synthèse Aperçu Le noyau

17 Les Canadiens ont joué un rôle de premier plan dans les évaluations du GIEC. Participation du Canada au Troisième rapport d’évaluation du GIEC

18 Prudence Confiance croissante Le GIEC est devenu pour les décideurs la principale source de conseils scientifiques sur la science des changements climatiques 1990 1992 1995 1997 2001 Premier rapport Deuxième rapport Troisième rapport

19 Les résultats du GIEC sont-ils crédibles? Déclaration commune des Académies des sciences de 17 autres pays - Mai 2001 «Le travail du … GIEC représente le consensus des milieux scientifiques internationaux sur la science du changement climatique. Nous voyons dans le GIEC la source la plus fiable d’information … et nous appuyons sa mé thode d’obtention de ce consensus.»

20 Le Comité du NRC des États-Unis a indiqué que les évaluations du GIEC étaient parfaitement crédibles. Le TRE du GIEC est « un résumé admirable des recherches sur les sciences climatiques ». Le rapport complet est bien résumé dans le Résumé technique. Le RID attache plus d’importance aux préoccupations et moins aux incertitudes que le rapport intégral. –Tous les changements ont été apportés avec le consentement des auteurs principaux. –La plupart des changements ont eu une incidence minime sur le contenu.

21 Robert Watson, président du GIEC devant les délégués à la CdP6, La Haye, novembre 2000 « L’écrasante majorité des experts scientifiques, même s’ils admettent qu’il existe des incertitudes scientifiques, pensent que les changements climatiques anthropiques sont inévitables. La question n’est pas de savoir si le climat évoluera… mais plutôt dans quelle mesure… avec quelle rapidité, et où »

22 Les conseils scientifiques canadiens sur les changements climatiques sont fournis dans ce contexte international Politiques publiques Conseils scientifiques exempts de jargon Chercheurs scientifiques nationale GIEC Évaluation Communications

23 À bien des égards, cet état de choses concorde avec les principes régissant les Avis scientifiques pour l’efficacité gouvernementale (ASEG) Principe I : Repérage rapide Entretenir des rapports serrés avec le milieu scientifique dans son ensemble. Principe II : Inclusion Les décideurs doivent être ouverts aux avis sollicités et non sollicités de sources externes. Principe III : Principes et avis scientifiques objectifs Qualité, intégrité, objectivité. Amélioration des communications. Principe IV : Incertitude et risques Transmettre l’incertitude de manière explicite et efficace. Utiliser les méthodes de gestion des risques. Principe V : Ouverture Accès du public aux résultats et aux politiques. Principe VI : Examen Évaluer les politiques par rapport aux nouvelles données scientifiques.

24 La science et les décideurs doivent également comprendre les liens et rétroactions entre le système climatique et la societé Modes de développement socio-économique Dioxyde de carbone Méthane Hémioxyde d’azote Aérosols Les principaux moteurs sont la population, l’énergie, la croissance économique, la technologie et l’affectation des terres Élévation de la température Élévation du niveau de la mer Changement dans les précipitations Inondations et sécheresses Biodiversité Santé des animaux et protection des végétaux Système climatique Systèmes humains et naturels Accentuation de l’effet de serre Rétroactions Stress dû aux changements non climatiques Interactions Pollution atmosphérique Incidences sur l’environnement Incidences des changements climatiqes Concentrations dans l’atmosphère Émissions anthropiques

25 LES MODÈLES D’ÉVALUATION INTÉGRÉE sont utiles pour établir un lien entre les décisions d’aujourd’hui et les problèmes de demain. Coupler les modèles –du système énergie-industrie; –du système de l’environnement terrestre; –du système océan-atmosphère. Entrées : données sociales, techniques et économiques; politiques; conditions préliminaires. Sorties : changements climatiques, élévation du niveau de la mer, incidences.

26 Une application utile d’un MEI est l’ANALYSE DE L’ATTERRISSAGE SANS DANGER. Choisir les seuils de danger désignés pour l’analyse (p. ex. dT; dT/dt; dSLR) Utiliser le taux maximal de réduction des émissions comme autre seuil d’entrée (%/an) Utiliser le modèle en mode rétrospectif pour identifier l’éventail des émissions sans danger à court terme qui éviteront de dépasser les seuils au cours des décennies à venir

27 Exemple : Limites dT<2C; dT/décennie <0,15C; ENM <30 cm; taux de réduction des émissions <2 %/an Couloir sans danger pour la 1 re décennie Trajectoire des émissions mondiales Couloir sans danger pour la 2 e décennie Émissions d’équivalent CO 2 (Gt C/an) 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0 20,0 15,0 10,0 5,0 0,0

28 Une autre application est le SCANNER DE SCÉNARIO INTERACTIF (SSI) Instrument dont le but est d’obtenir la participation des décideurs à l’élaboration de scénarios stratégiques. Repose sur les sorties des modèles d’évaluation intégrée. Permet à l’utilisateur d’appliquer d’autres hypothèses pour les variables socioéconomiques, les vulnérabilités climatiques et les seuils de danger. Une approche « axée sur l’avenir » utilisant les facteurs de la formule de KAYA.

29 Qui sont : Formule de KAYA pour les émissions de combustibles fossiles : Émissions de CO 2 = Population x PIB par personne (richesse) x énergie/PIB (efficacité énergétique) x carbone/énergie (type d’énergie) Affectation des terres et changement des émissions biologiques

30 Croissance démographique (%/an) 2.0 1.5 1.0 0.5 0.0 -0.5 2000 2020 2040 2060 2080 2100 0.0 -0.5 - 1.5 -2.0 -2.5 Variation d’intensité énergétique (%/an) 2000 2020 2040 2060 2080 2100 Croissance du revenu (%/an) 3.0 2.5 2.0 1.5 1.0 0.5 0.0 2000 2020 2040 2060 2080 2100 Variation de CO 2 /GJ (%/an) 1.0 0.5 0.0 - 0.5 -1.5 2000 2020 2040 2060 2080 2100 Avenir illustré de la simulation SSI Exemple pour les pays de l’annexe I

31 … et implications pour les risques de danger (en utilisant les mêmes seuils qu’auparavant) Concentration de CO 2 Danger Avertissement OK dTdT dT/décennieENM

32 Réflexions de clôture Les indications d’une évolution du climat sont sans équivoque. L’être humain est sans doute la principale cause des changements récents. Le climat va BEAUCOUP, BEAUCOUP se réchauffer. Cela aura des effets bénéfiques et néfastes. Nous pouvons réduire les risques par des mesures d’atténuation. Nous DEVONS apprendre à nous adapter et à prendre des mesures d’atténuation. Des données valables sont essentielles au débat sur les changements climatiques.

33 « Pour survivre dans le monde que nous avons transformé, il faut apprendre à penser autrement. Plus que jamais, l’avenir de chacun dépend du bien–être de tous et de toutes. » 100 prix Nobel Oslo, décembre 2001

34 Quelques sites Web utiles d’EC Site Web d’Environnement Canada sur le changement climatique –www.ec.gc.ca/climate Site Web d’RNCan sur le changement climatique –http://climatechange.nrcan.gc.ca/ Évaluation scientifique –www.smc.ec.gc.ca/saib/ Adaptation –http://adaptation.nrcan.gc.ca Modélisation de climat-Environnement Canada –www.cccma.bc.ec.gc.ca/freindex.html Tendances du climat –www.msc-smc.ec.gc.ca/ccrm/bulletin/nationalf.cfmwww.msc-smc.ec.gc.ca/ccrm/bulletin/nationalf.cfm Étude pan-canadienne –www.ec.gc.ca/climate/ccs/ccsf.htm


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