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1 Potentiel de mitigation du projet PHBM II Outil EX-ACT pour l’analyse carbone des projets d’investissement Food and Agriculture Organization of the United.

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1 1 Potentiel de mitigation du projet PHBM II Outil EX-ACT pour l’analyse carbone des projets d’investissement Food and Agriculture Organization of the United Nations, FAO Armel Gentien junior consultant FAO-FIDA - Ecole Supérieure d’Agriculture d’Angers - Juin 2010 Direction: Benoit Thierry Chargé de programme FIDA Louis Bockel expert FAO, Analyste des politiques agricoles

2 2 Présentation Le projet PHBM Le changement climatique L’outil EX-ACT Impacts des différentes activités en terme de carbone Les différents scénarios formulés Focus sur la réduction de la déforestation Focus sur la réduction des feux de brousse Recommandations pour une analyse plus précise

3 3 Le projet PHBM II Projet débuté en 2001 à la suite du PHBM I (1996-2000) Se situe dans 11 communes de la région Anosy et Androy du Sud de Madagascar. Climat subaride avec des précipitations allant de 640 à 980mm selon les communes

4 4 Le projet PHBM II Objectifs: Contribuer à la diminution de la pauvreté rurale par une diversification et un accroissement durable des revenus des populations rurales, principalement les plus démunies, par une amélioration de la sécurité alimentaire et par une contribution à une gestion durable des ressources naturelles. Plusieurs activités auront un impact important sur le bilan carbone: Sensibilisation environnementale, reboisement, lutte contre les feux de brousses, augmentation de l’élevage, promotion de nouvelles techniques rizicoles, intensification agricole…

5 5 Bref aperçu de la problématique du changement climatique D ’après le GIEC la concentration prévue en CO 2 pour 2100 entre +50% et +160% (selon les scénarios) par rapport au niveau 2000 La température moyenne du globe pourrait augmenter de 1,4 °C à 5,8°C entre 1990 et 2100 La vitesse du phénomène observé et prévu est cent fois plus élevée que les variations naturelles. Les secteurs de l’agriculture et la déforestation contribuent à environ 1/3 de ces émissions et présentent un fort potentiel de mitigation efficiente à travers la mise en application de certaines pratiques et technologies agricoles. 74% de ce potentiel dans les pays en voie de développement

6 6 L’outil EX-ACT EX-ACT (Ex Ante Carbon-balance Tool) est un outil conjointement développé par trois divisions FAO. Il apporte des estimations ex-ante (avant le projet) de l’impact des projets de développement agricole et forestier sur les émissions et/ou séquestration des GES. L'outil calcule le bilan carbone d'une situation avec et sans projet. La différence entre les deux représente les bénéfices ou pertes apportés par le projet et indique la quantité nette de carbone séquestré (puits de carbone) ou émis (source de carbone) résultant de la mise en œuvre du projet. Il reflète la capacité du projet à pourvoir des services environnementaux sous la forme de séquestration de carbone, contribuant ainsi à la mitigation du changement climatique.

7 7 Les activités influençant le bilan carbone Baisse de la déforestation: action de sensibilisation, arrêt des cultures sur brûlis, opération foyer amélioré… Hypothèse  baisse de 1,02% à 0,5% par an  Permettrait d’éviter l’émission de 4,07 millions de t d’éq CO 2 sur 20 ans par rapport à la situation de référence Reboisement: De 355 ha grâce au projet principalement des espèces type Moringa, neem et vétivier Hypothèse: plantations ½ sur terres dégradés et ½ sur savane  permet un stockage de 155 000 t d’éq CO 2 sur 20 ans Intensification et diversification agricole: variétés plus productives, résistantes à la sécheresse, aux maladies, application de fumier. Hypothèse: 100% adoption de « pratiques agronomiques améliorés »  permet un stockage de 95 000 t d’éq CO 2 sur 20 ans

8 8 Les activités influençant le bilan carbone Riziculture et aménagements hydroagricoles: 2 220 ha de surfaces aménagées, promotion des techniques de SRA, et double culture possible sur 80% de la zone irriguée. Hypothèse: Taux d’adoption du SRA sur 50 % de la surface.  émet 135 000 t d’éq CO 2 sur 20 ans en raison de l’augmentation des surfaces irriguées Lutte contre les feux de brousses Hypothèse: passage d’un feu de brousse par an à un feu tous les 3 ans. Et diminution de la dégradation de la savane.  évite 1,9 millions de t d’éq CO 2 sur 20 ans! Augmentation du cheptel bovin et caprin  émissions de 486 000 t d’éq CO 2 sur 20 ans Un accès facilité aux intrants: D’après les intrants distribués par le projet  émissions de 1132 t CO2 éq sur 20 ans

9 9 Les résultats Avec les hypothèses formulées précédemment le projet pourrait stocker/éviter l’équivalent de 5,8 millions de t d’éq CO 2 Soit 6,62 t d’éq CO 2 par ha ou 0,33 t d’éq CO 2.Ha -1.an -1 Les principales activités du projet: -Lutte contre la déforestation (60,7%) -Lutte contre les feux de brousse (30,58%)

10 10 Focus sur la réduction de la déforestation : un volet environnemental important Le projet via la cellule environnement a mis en œuvre plusieurs actions permettant une moins grande pression sur la forêt: -Education environnementale des jeunes (228 réunions de sensibilisation réalisées) -Arrêt des cultures sur brûlis - Indirectement l’augmentation du niveau de vie va influer la baisse de la déforestation -Promotion de foyer amélioré: construction et distribution de 3 000 foyers améliorés auprès des ménages, économie de 66% de bois par an soit 1,3 t par an par ménage en partenariat avec ADES (d’après doc projet) –Soit sur 20 ans économie de 170 000 t d’éq CO 2. –-Transfert de gestion de ressource forestière au communauté locale en lien avec le WWF (16 000 ha) –

11 11 Focus sur la réduction des feux de brousse Mise en place de comité locaux pour le contrôle des feux dans chaque commune, de comité de surveillance par Fkt, et de 3 policiers du feu par village: rôle d’animation/ sensibilisation contre les feux de brousse. Les données: –Surface de savane d’après L’IEFN 1996: 557 746 ha. –Hypothèse: passage d’un feu/ an/ ha à 1 feu tous les 3 ans / ha. –Coefficients utilisés dans EX-ACT: Biomasse aérienne par défaut d’une savane avec un climat tropical sec Émission en t d’éq CO 2 / ha pour 1 combustion

12 12 Focus sur la réduction des feux de brousse Une diminution des feux de brousse  dimuinution de la dégradation de la savane –Hypothèse: passage de la dégradation de la savane de 5% dans le scénario de référence à 3% dans le scénario avec projet. Les actions contre les feux de brousses permettrait d’éviter une émission de 1,9 millions de t d’équivalent CO 2 en 20 ans!

13 13 Recommandations pour une analyse plus précise Afin de diminuer l’incertitude et ne plus baser l’analyse sur des hypothèses Mesure des différents paramètres à la fin du projet, –pour les feux de brousse, enquête et constat pour voir l’impact des actions du projet –Mesure de la surface forestière réelle dans la zone du projet au commencement du projet et à la fin du projet avec la même méthodologie –Enquête auprès des bénéficiaires pour avoir la superficie réelle cultivée en SRI et SRA, et le taux d’adoption des différentes pratiques agricoles stockant du carbone et leurs perspectives à poursuivre cette culture pour l’avenir Ces actions doivent être effectuées à la fin du projet mais également 10 ans après la fin du projet afin de s’assurer de la durabilité du projet et de la quantité réelle de carbone stocké dans le sol.

14 14 Conclusion Les principales actions d’atténuation ont été mise en place par la cellule environnement du projet : lutte contre les feux de brousse, actions de reboisement, sensibilisations environnementales… Le projet étant terminé il ne peut plus prétendre à des crédits carbone, cependant certaines activités auraient pu obtenir des crédits important, tels la promotion des foyers amélioré, le reboisement… L’analyse ici montre qu’un projet de lutte contre l’insécurité alimentaire comme le projet PHBM, intègre aussi un fort potentiel d’atténuation du CC de l’ordre de plusieurs millions de t d’éq. CO 2 en 20 ans. La durabilité des actions du projet est essentielle pour conserver les pratiques promues par le projet et ainsi permettre le stockage du carbone sur le long terme.


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