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Publié parMahaut Foucher Modifié depuis plus de 9 années
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4e partie : Relations économiques internationales
Balance des paiements et position extérieure : comptabilisation des échanges Théorie du commerce international Mondialisation
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Chapitre XV Balance des paiements : définitions et remarques préliminaires
Enregistre toutes les transactions économiques effectuées pendant une période donnée entre les résidents d’un pays (région, union) et le reste du monde B&S, revenus, transferts, investissements, devises, prêts et emprunts Équilibre de la BP : financement des déficits, utilisation des surplus
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2. Les rubriques de la balance des paiements
le compte courant, 1.1 Biens, 1.2 Services, 1.3 Revenus 1.4 Transferts courants le compte de capital, 2.1 Transferts en capital 2.2 Achats et ventes d'actifs non financiers non produits le compte financier 3.1 Investissements directs, 3.2 Investissements de portefeuille, 3.3 Autres investissements 3.4 Produits financiers dérivés et 3.5 Avoirs de réserve
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3. La structure et la logique comptable de la balance des paiements
Système de comptabilité en partie double : S inscrip = 0 et Solde BP = 0 (par définition) kXBS (compte courant) a kavoirs sur l'étranger ou m dettes (compte financier). Le compte financier = l'équivalent financier des transactions effectuées dans l'économie réelle et des opérations menées sur le compte de capital.
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4. Le système de comptabilisation en partie double : inscriptions au débit ou au crédit
Le système d’enregistrement des opérations dans la balance des paiements est basé sur les principes de la comptabilité en partie double. Toute inscription doit être balancée par une écriture de contrepartie. Toutes les transactions sont donc enregistrées sous forme de crédits et de débits. Ceci implique que la somme de tous les crédits devrait être égale à la somme de tous les débits. Toute opération qui se traduit par une entrée (sortie) de devises sera inscrite au crédit (débit)
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Opération autonome inscrite au crédit (+) et contrepartie au débit (-)
Opération autonome inscrite au crédit (+) et contrepartie au débit (-) Opération autonome inscrite au débit (-) et contrepartie au crédit (+) Compte des transactions courantes et de capital signifie Opération autonome: vente de biens et de services, revenus et transferts reçus Flux financier entrant: crédit (+) Opération autonome: achat de biens et de services, revenus et transferts payés Flux financier sortant: débit (-) Compte financier Opération autonome: investissements directs par des étrangers en Belgique, achat de titres nationaux ou constitution de dépôts par des étrangers ou retrait d'investissements étrangers par des résidents, vente par des résidents de titres étrangers ou retrait de leurs dépôts Opération autonome: investissements directs par des résidents belges à l'étranger, achat de titres étrangers ou constitution de dépôts retrait par des étrangers d'investissements en Belgique, remboursement à des étrangers de titres ou de dépôts intérieurs
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Exemples: Ex 1: Une entreprise installée en Belgique exporte pour euros de chocolat aux États-unis. La transaction est payée au comptant. Cette opération consiste en une exportation de biens et donne lieu à un flux financier entrant (crédit,+). Inscription de l’opération autonome: compte Marchandise (1.1) de la BP: (crédit) Inscription de la contrepartie: compte Avoirs de réserve (3.5) de la BP: (débit)
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Exemples: Ex 2: Un homme d’affaire résident belge achète pour euros de bons du trésor australiens. La transaction est payée au comptant. Cette opération est un investissement de portefeuille et donne lieu à un flux financier sortant (débit, -). Inscription de l’opération autonome: Investissement de portefeuille (3.2): (débit) Inscription de la contrepartie: Avoirs de réserve (3.5): (crédit)
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5. Définition et structure de la position extérieure
Retrace l’ensemble des créances et des engagements des résidents vis-à-vis des non-résidents : Composée de cinq rubriques : Les investissements directs Les investissements de portefeuille Les produits financiers dérivés Les autres investissements Les avoirs de réserve Somme des soldes antérieurs du compte financier : stock versus flux Une succession de déficit commerciaux (X<M) se traduit par une accumulation d’engagement envers l’étranger dans le compte financier (dette extérieure).
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Ch XVI : Balance des paiement, la balance courante et commerciale
La balance courante : couvre toutes les opérations relatives aux transactions sur les biens et services, revenus et transferts courants La balance commerciale : transactions uniquement sur les biens et services le compte courant et le compte de capital représentent, ensemble, les transactions à l'origine des variations de la quantité d'avoirs financiers nets sur l'étranger. Solde : montre si le pays a dû s’endetter ou est créditeur
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1. La balance courante (BOC) 1.1. La balance commerciale
Biens Base de caisse ou base de transaction Transaction : transfert de propriété Caisse : effectivité du paiement Les achats ou ventes de biens sont généralement enregistrés sur base des transactions Marchandises générales Ravitaillement Travail de façon Exemple : assemblage automobile Solde : rémunération du travail à façon
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1.1. La balance commerciale
Services Les achats ou ventes de services sont généralement enregistrés sur base caisse Transport Aériens, maritimes, autres (fluvial, routiers…) Voyages : ensemble des services achetés par des non-résidents dans une économie où ils séjournent moins les dépenses effectuées par les résidents dans un pays non-résidents (hors transports) Comprend également les dépenses telles que : Coûts des traitements médicaux Coûts liés aux études Voyages d’affaires … Achats de marchandises
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Services Communication (courrier…), Construction
Assurances, Courtages et frais financiers Informatique et information Développement et réalisation , entretien de logiciels Entretien et réparation du hardware Traitement des données Prestation de services informatiques Services des agences de presse et banque de données Abonnement journaux et périodiques
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Services Redevances, droits de licence (sauf audio visuel)
Autres services commerciaux : services liés au commerce, services entre entreprises liées, autres services commerciaux Services personnels Services Audio visuels et connexes Services éducatifs et scientifiques services publics (représentations diplomatiques, bases militaires)
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1.2.Les revenus 1.3. Les transferts Revenus du travail
Rémunération versée par des employeurs non-résidents à des résidents (y-compris institutions internationales) (+) Rémunération versée par des employeurs résidents à des non-résidents (y-compris institutions internationales) (-) Revenus des investissements (ou revenus de la propriété ): investissements directs, de portefeuille autres investissements 1.3. Les transferts Administrations publiques : contribution UE (-) et aides et financements communautaires, (+) pensions, prélèvements, cotisations Subventions et dons Autres secteurs : transferts des migrants, héritages..;
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Balance courante dans la zone Euro
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2. La balance des opérations courantes de l’eurozone et des Etats-Unis - 2009
Crédit Débit Solde EUROZONE En millions de $ Marchandises 54 691 Services 44 702 Etats-Unis
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3. Compte de capital Transferts de propriété d’actifs fixes
Subventions et dons pour le financement d’investissements : exemple subvention du gouvernement néerlandais au gvt belge dans le cadre des travaux du TGV Acquisition ou cession d’actifs non financiers non produits (actifs incorporels): brevets, licences, droits d’auteur, marques…
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Belgique 2006 2006 Crédits Débits Soldes
1. Total des opérations courantes sur la base des transactions 8.432 Biens et services 263.69 7.717 Biens 2.582 Services 47.44 42.305 5.135 Revenus 55.967 49.93 6.037 Revenus du travail 5.754 1.673 4.081 Revenus de placements et d’investissements 50.213 48.257 1.956 Transferts courants 7.011 12.333 -5.322 2. Total des opérations en capital 768 1.104 -336 3. Prêt net au reste du monde (1 + 2) 8.096 Belgique 2006
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4. Compte des opérations financières
Débit et crédit : Avoirs et engagements Compte des transactions courantes et compte de capital : Actif (crédit) : ensemble des transactions qui donnent lieu à des RECETTES Passif (débit) : ensemble des transactions qui donnent lieu à des DEPENSES Un excédent du compte des transactions courantes signifie que les résidents belges ont vendu à l’étranger plus de biens et services qu’ils n’en ont acheté, ont reçu de l’étranger plus de revenus et de transferts qu’il n’en ont payé.
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Crédit et débit dans la balance des paiements
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Un solde positif (négatif) du compte des transactions courantes et du compte de capital correspond à une augmentation des avoirs ou une diminution des engagements monétaires ou financiers (diminution des avoirs ou une augmentation des engagements) dans le compte financier. Un solde négatif (positif) du compte financier indique que le pays a augmenté (diminué) ses avoirs nets sur l’étranger.
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4.1. Investissements directs
désigne l’opération effectuée par un investisseur afin d’acquérir, d’accroître ou de liquider un intérêt durable dans une entreprise et de détenir (ou de liquider) une influence dans sa gestion ou la capacité de l’exercer. Par convention, une relation d’investissement direct est supposée dès qu’un investisseur détient au moins 10% du capital social de l’entreprise investie (<10 %, considéré comme investissement de portefeuille) Investissements belges à l’étranger : créances sur entreprises non-résidentes ( avoirs, on débite le CF ) Investissements étrangers en Belgique : engagements envers entreprises non-résidentes ( engagements, on crédite le CF)
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Inscriptions dans la balance des paiements
Investissements directs de la Belgique à l'étranger débit (-) = augmentation des avoirs, c'est‑à‑dire augmentation des investissements directs de la Belgique à l'étranger crédit (+) = diminution des avoirs, c'est‑à‑dire que la Belgique retire des investissements directs de l'étranger. Investissements directs de l'étranger en Belgique crédit (+) = augmentation des engagements, c'est‑à‑dire augmentation des investissements directs étrangers en Belgique débit (-) = diminution des engagements, c'est‑à‑dire que les étrangers retirent des investissements de Belgique.
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4.2. Les investissements directs étrangers
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Importance des IDE Transferts d’activité : indicateur partiel « délocalisations », notamment IDE verticaux , lorsque les firmes s’intègrent dans une perspective de division internationale des processus de production IDE concentrés autour des principaux partenaires commerciaux
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4.2. Investissements de portefeuille
Opérations sur titres (hors titres représentatifs d’inves. Directs) effectuées par des résidents avec des non-résidents Achat ou ventes de titres nouvellement émis Achats et ventes sur le marché secondaire Achats : négatif (débit), ventes : positif (crédit)
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4.5. Produits financiers dérivés
4.3. Autres investissements : Tous les flux financiers qui ne sont ni des ID ni des IP, ni des produits financiers dérivés, ni des avoirs de réserve Engagements Crédits commerciaux ( accordés par non-résidents) Prêts Des autorités monétaires Administrations publiques IFM Avoirs : Crédits commerciaux Prêts Des autorités monétaires Administrations publiques IFM 4.5. Produits financiers dérivés Primes sur options, intérêts sur Swap..gains ou pertes sur opérations sur les marché à terme
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4.6. Avoirs de réserve Or : variation réelle des avoirs en or de la BCN DTS : droits de tirages spéciaux: possibilités de crédit auprès du FMI crédit : utilisation des DTS acquis ( des emprunts) débit : augmentation des DTS acquis ( des emprunts) Position de réserve auprès du FMI : Variation des réserves en devises : débit correspond à une augmentation, (augmentation des avoirs sur l’étranger) crédit à une diminution (diminution des avoirs sur l’étranger)
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4.7. Erreurs et omissions Ce compte compense le déséquilibre des autres comptes de manière à respecter l’équilibre de la balance des paiements. Des corrections peuvent être nécessaires car certaines opérations ne sont pas enregistrées dans la BP (erreurs dans la collecte des données, activités illicites, etc.).
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Balance des paiements de la zone €
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7. LA POSITION EXTERIEURE ET L’ENDETTEMENT EXTERIEUR
Retrace l’ensemble des avoirs et des engagements des résidents vis à vis des non résidents Éléments de la position extérieure Investissements directs Investissements de portefeuille Produits financiers dérivés Autres investissements Avoirs de réserve
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7. LA POSITION EXTERIEURE ET L’ENDETTEMENT EXTERIEUR
La position extérieure représente le patrimoine ou l’endettement net du pays vis-à-vis de l’étranger. Une position extérieure négative (positive) indique que le pays reçoit (investit) davantage de capitaux de (à) l’étranger qu’il n’y investit (n’en reçoit).
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7.1 Les investissements directs
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Déterminants des IDE - PIB - PIB proches
- proximité géographique entre pays ou régions ; - le faible coût de la main-d’œuvre - l’intensité en R-D - infrastructure - environnement économique - la productivité du travail ; - la stabilité de la monnaie et du taux de change ; - l’agglomération ; - les différentiels de qualification de la main- d’œuvre.
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Application: QCM Q1/ Le solde de la balance des paiements est donné par la somme des soldes du compte des transactions courantes, de capital et du compte financier? Réponse: F Q2/ Un surplus du solde de la balance des opérations courantes (BOC) indique que le pays a exporté plus de biens et services qu’il n’en a importés ?
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Application: QCM Q3/ Un surplus du compte financier indique que les avoirs nets du pays se sont accrûs sur un an? Réponse: F Q4/ Soit un pays dont la balance commerciale affiche un déficit de 10 mios. La vente par une entreprise résidente d’un brevet à l’étranger aura tendance à résorber ce défit?
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Ch XVII Les déterminants de la balance commerciale et des opérations courantes
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Evolution de la balance commerciale, biens et services- Eurozone
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Les déterminants de la BC: X-M
Volume des exportations et des importations Prix (en €) des exportations Prix des importations ( en devises) Taux de change
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X et M : volumes et valeurs
Effet volume Exportations Demande des pays importateurs : structure des partenaires commerciaux Évolution conjoncturelle Compétitivité produits Structure du panier d’exportations : Produits progressifs Produits régressifs Élasticité prix de la demande mondiale Intensité de la concurrence internationale Capacité de réponse de l’appareil productif national Importations Revenu national Catégories de dépenses en expansion, en récession
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X et M : taux de change Taux de change
Quantité de monnaie nationale nécessaire pour acquérir une unité de devise étrangère. On peut l’exprimer de deux manières différentes: Ex: 1 € = 1,05 $ ou 1 $ = 0,95 € $ (mars 2015) Le volume des X et des M dépend du prix relatif des biens nationaux et étrangers. Pour exprimer ces biens dans un même monnaie, on utilise le taux de change (e). Une monnaie s’apprécie (se déprécie) si son prix exprimé en monnaie étrangère augmente (diminue).
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X et M : taux de change Une appréciation (dépréciation) de la monnaie nationale donne lieu à un renchérissement (baisse du prix) des X et à une baisse (augmentation) du prix des M. Ex 1: X: si le taux de change passe de 1 € = 1,05 $ à 1€ = 1,15 $ (appréciation de l’ €), le prix d’une lampe de 100 € en BE passe de 105 $ à 115 $ Ex 2: M: si le taux de change passe de 1 $ = 0,95 € à 1 $ = 0,85 € (appréciation de l’ €), le prix d’un gsm aux USA de 100 $ passe de 95 € à 85 €
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Effet taux de change Appréciation (dépréciation) € : défavorise (favorise) X car augmente (diminue) le prix en devise de nos X (dé)Favorise M car diminue (augmente) leur prix en € Taux de change effectifs Taux de change effectif nominal : taux de change par rapport à un panier de devises, pondéré par le poids relatif de ces devises dans nos échanges. Taux de change effectif réel :
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X et M : effet prix Exportations: PX tributaires des prix intérieurs
Structure du panier d’X Coûts de production Taux d’inflation interne Taux de change : prix payé par l’importateur Droits de douane, quotas
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X et M : effet prix Importations
Évolution des prix des partenaires commerciaux Taux de change Panier des biens importés
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X et M : Termes de l’échange
TE = IPX/IPM = indication de l’évolution du prix moyen relatif des exportations par rapport à celui des importations. Détérioration (amélioration) lorsque la valeur de l’indice diminue (augmente). Une détérioration des TE implique qu’il faille exporter plus pour se permettre une même quantité de biens importés, à solde commercial inchangé.
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X et M : termes de l’échange
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Les termes de l’échange de la Belgique
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Compétitivité externe
Compétitivité-prix: Coût salarial par unité produite = salaire horaire/productivité horaire Norme salariale (loi de ’96): limite maximale de l’augmentation des salaires pendant 2 ans (accord interprofessionnel) Elle est déterminée sur base de la marge salariale identifiée par le rapport annuel du Conseil central de l’économie (différence entre l’évolution des salaires dans les 3 pays voisins et l’évolution des salaires en Belgique)
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Compétitivité externe
Écart salarial cumulé en Belgique par rapport aux pays voisins depuis 96 s’est réduit de 4,2% en 2013 à 2,9% en 2014 Norme salariale a été fixée à 0%, hors indexation, en 2013 et afin de résorber cet écart Autres facteurs de compétitivité R & D Qualification Productivité Structure panier
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Indicateurs intéressants
Taux d’ouverture : (X+M)/2*PNB
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Indicateurs intéressants
Degré d’ouverture = part des exportations dans la demande finale Pénétration des importations = part des importations dans la demande finale Taux de couverture = rapport entre la valeur des exportations et celle des importations Taux d’ouverture = mesure des échanges extérieurs d’un pays. Il indique la dépendance d’un pays vis-à-vis du reste du monde.
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Application: QCM Q1/ Agir sur la compétitivité-prix, via une modération salariale, est la seule manière d’améliorer efficacement la compétitivité externe des entreprises belges ? Réponse: F Q2/ Une amélioration des TE implique que le prix des exportations a augmenté en moyenne plus rapidement que celui des importations ? Réponse: V
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Application: QCM Q3/ Selon l’effet du taux de change, une appréciation de la monnaie nationale aura pour effet de détériorer la balance commerciale ? Réponse: V Q4/ Une détérioration des TE implique qu’il faille exporter plus pour se permettre une même quantité d’importations, à solde commercial constant ?
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Chapitre XVII : Balance des paiements et régime de change
Taux de change fixe : parités fixées, intervention des autorités monétaires, dévaluation, réévaluation Taux de change flottants : offre et demande de devises détermine le taux de change
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Mécanismes de rééquilibrage de la balance des opérations courantes
Lorsque la BOC (X-M) est en déséquilibre, des mécanismes vont tendre à son rééquilibrage: Effet monnaie Effet revenu Effet prix Effet taux de change (flottant ou fixe) Relations macroéconomiques et monétaires (hypothèses): Y= C+I+G+X-M C= a+cY M=mY Monnaie= ML + MT
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Mécanismes de rééquilibrage de la balance des opérations courantes
1. Effet monnaie Soit un déséquilibre de la BOC>0 = X>M: D devises>0 a D Monnaie>0 D Monnaie = D ML + D MT D MT a DY>0 a DM>0 D ML a baisse de i, augm de I, de Y donc des M ML a baisse de i, sortie de K (= augm des M) L’augmentation des M tend à rééquilibrer la BOC (=0).
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2. Effet revenu : multiplicateur keynésien
Soit une BOC en équilibre et une augmentation des X a BOC>0, déséquilibre (X>M)
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2. Effet revenu : multiplicateur keynésien
L’augmentation des M tend à rééquilibrer la BOC (=0). Plus m est élevé, plus le rééquilibrage sera complet.
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3. Effet prix Soit BOC>0: X>M: déséquilibre
Supposons DX : entraîne une augmentation de Y, D. finale augm: donc pression inflationniste (d’autant plus forte que l’économie est proche du plein emploi ou de la pleine utilisation des capacités) Augmentation des prix des X et diminution des X : fonction de l’élasticité prix des exportations
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3. Effet prix 4. Effet taux de change
La diminution des X tend à rééquilibrer la BOC (=0) 4. Effet taux de change Système de taux de change flottant: la monnaie fluctue en fonction de l’offre et de la demande Système de taux de change fixe: la monnaie ne fluctue pas au gré du marché. Les autorités monétaires interviennent pour fixer la parité
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4. Effet taux de change Taux de change flottant:
- appréciation (augmentation) - dépréciation (diminution) Taux de change fixe: - réévaluation (augmentation) - dévaluation (diminution)
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4.1 Taux de change flottant
Soit deux pays: les USA et la zone euro Les USA exportent du soja en zone euro et la zone euro des tapis aux USA Les importateurs américains paient leurs achats de tapis européens en euros et les importateurs européens, leurs achats de soja américains en dollars.
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Marché du dollar: Équilibre
Prix $ en € O1 E 1 $ = 0,64 € D1 Prix € en $ : 1,57 $
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Marché du dollar: Équilibre
A partir de l’équilibre (E): Si le $ se déprécie (PX et PM ), XUSA sont favorisées et MUSA défavorisées Si le $ s’apprécie (PX et PM ), MUSA sont favorisées et XUSA défavorisées
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4.1 Taux de change flottant
Cas 1: Les européens augmentent leurs M de soja américain: En E: X<M: déséquilibre de la BOC (<0) Augm de M: augm de la demande de dollar (déplacement de D1 vers D2): Nouvel Équilibre en E1 Appréciation du dollar en E1: PXUSA augmente: XUSA diminuent (= MEU) MEU diminuent: En E1: Rééquilibrage de la BOC (=0)
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Variation exportations et taux de change
Prix $ en € O1 E1 1,1 € E D2 1 € D1 $
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4.1 Taux de change flottant
Cas 2: Les américains augmentent leurs M de tapis européens: En E: X<M: déséquilibre de la BOC (<0) Augm de M: augm de la demande d’euros (= augm offre de dollars), déplacement de O1 vers O2: Nouvel équilibre en E2 Dépréciation du dollar en E2: PM augmente: M diminuent M diminuent: En E2: Rééquilibrage de la BOC (=0)
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Variation importations et taux de change
Prix $ en € O1 O2 E 1 € E2 0,9 € D1 $
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4.1 Taux de change flottant
Lorsque la demande mondiale de l’ensemble des produits d’un pays croît (diminue), le cours de sa monnaie a tendance à augmenter (diminuer)
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4.1 Taux de change flottant
Cas 3: En cas d’inflation aux USA, augm des prix aux USA, dont PX: X diminuent. En E: X<M: déséquilibre de la BOC (<0) Diminution de X: diminution de la demande de dollar (déplacement de D1 vers D2: Nouvel équilibre en E1 Dépréciation du dollar en E1: PX diminue: X augmentent X augmentent: En E1: Rééquilibrage de la BOC (=0)
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Inflation aux USA Prix $ en € O1 E 1 € E1 D1 0,9 € D2 $
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4.1 Taux de change flottant
Cas 4: En cas d’inflation en Europe, augm des prix en Europe, dont PX: X diminuent. En E: X<M: déséquilibre de la BOC (<0) Diminution de X: diminution de la demande d’euros, (= diminution de l’offre de dollars), déplacement de O1 vers O2: Nouvel équilibre en E1 Appréciation du dollar (= dépréciation de l’€): E1: PMEU augmente: MEU diminuent MEU diminuent: En E1: Rééquilibrage de la BOC (=0)
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Inflation en €uroland Prix $ en € O2 O1 E1 1,1 € E 1 € D1 $
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4.1 Taux de change flottant
Un taux d’inflation qui est plus élevé (faible) dans un pays que dans le reste du monde, déprécie (apprécie) la monnaie du pays. En système de taux de change flottant, les modifications du taux de change permettent à elles seules de retrouver l’équilibre sur les marchés (rééquilibre de la BOC)
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4.2 Taux de change fixe Les autorités monétaires choisissent le taux de change de la monnaie nationale et s’engagent à prendre les mesures nécessaires sur le marché des devises pour le défendre: : acheter la monnaie si elle est menacée vendre la monnaie si elle est surévaluée
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4.2 Taux de change fixe Soit deux pays: le Danemark et la zone euro
Le Danemark augmente ses M en provenance de la zone euro (Investissements): En E: X<M: déséquilibre de la BOC (<0) M augmentent: demande d’euros augmente (déplacement de D1 à D2): Nouvel Équilibre en E1 Appréciation de l’euro (= dépréciation DKK) en E1: M diminuent au DK: Rééquilibre de la BOC (=0) MAIS le taux de change se situe en dehors du tunnel: Comment retrouver le taux de change compatible avec la marge de fluctuation?
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Taux de change fixe: Marché de l’€
Prix € en DKK O1 E1 8 DKK +2.25% E D2 7,4 DKK -2.25% D1 €
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4.2 Taux de change fixe La BC va intervenir sur le marché des changes pour défendre sa monnaie: elle va demander des DKK contre des euros. L’offre d’euros augmente (déplacement de O1 vers O2): Nouvel équilibre en E2 Réévaluation de la DKK (=dévaluation de l’€ ) en E2: MDK augmentent et la BOC est à nouveau en déséquilibre (<0)
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Taux de change fixe: Marché de la DKK
O1 Prix € en DKK O2 E1 8 DKK E2 +2.25% E D2 7,4 DKK -2.25% D1 DKK
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Effet sur la BOC: Dévaluation
Changement de la parité BOC=pXX-pmM X fonction de Y* et du tx change effectif (e) M fonction de Y, de e, pm dépend de e: exprimés en monnaie nationale Donc tx de change effectif va influencer la BOC suivant trois canaux :
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Dévaluation : 1ère phase
Canal 1: DX>0 : dépréciation ou dévaluation entraîne, si les rapports des prix ne se modifie pas une diminution du prix des exportations exprimées en devises étrangères. Via élasticité prix des X, DX>0 Canal 2 : DM<0 dépréciation ou dévaluation entraîne, si les rapports des prix ne se modifie pas une augmentation du prix des importations exprimées en monnaie nationale. Via élasticité prix des M, DM<0 par substitution d’une partie de M vers produits nationaux Canal 3 : Dpm >0 a pmM augmente càd facture des M augmente
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Dévaluation : conditions de Marschall-Lerner
Conjugaison de l’effet prix et l’effet quantité : condition de Marschall –Lerner : Lorsque la BOC est à l’équilibre, conditions pour qu’une dévaluation amène à une BOC au moins à l’équilibre : hx+ hm>1 Pour que la dévaluation se traduise par une amélioration des exportations nettes (amélioration de la BOC), il faut que son effet sur la valeur des X (qt) l’emporte sur son effet sur la valeur des M (qt et p) (élasticités suffisantes).
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Dévaluation : conditions de Marschall-Lerner
A court terme: la condition peut ne pas être vérifiée (ajuster les quantités importées et exportées peut prendre du temps): L’effet de la dévaluation sur les importations l’emportera et une dévaluation pourra s’accompagner d’une détérioration de la BOC. A plus long terme: les quantités vont s’ajuster : la BOC s’améliorera.
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Dévaluation : courbe en J
CT: Effet prix immédiat en coût des importations LT: Effet volume des importations intervient plus tard LT: Effet volume des exportations intervient plus tard
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Dévaluation : 2e phase Dpm >0 a Dp >0 : inflation :
a Dpx >0 et DX<0 Nécessité de mesures d’accompagnement : prix (salaires, contrôle des prix); demande (politique déflatoire : contraction de Y a contraction de M) Dévaluation FB en 1983 Dévaluation de 12.5 % Blocage des prix et salaires : suspension de la liaison des salaires à l’indice des prix
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Taux de change fixe et flottant
Inconvénients tx flottants Cours de change bas (monnaie faible) favorise X mais défavorise exportation de K Volatilité : incertitude et coûts : contrats de livraison, d’approvisionnement Couverture de change, achat à terme de devises : coûteux Spéculation , amplification Avantage tx flottants Autorégulation : appréciation entraîne diminution des X et augmentation M : dépend de l’élasticité prix de X et M Réserves de change limitées
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Application: QCM Q1/ Dans un système de change fixe, les interventions de la BC pour rétablir le taux de change s’accompagnent d’un rééquilibrage automatique de la BOC. Réponse: F Q2/ Lorsque la demande mondiale de l’ensemble des produits d’un pays croît, le cours de la monnaie a tendance à augmenter? Réponse: V
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Application: QCM Q3/ Un taux d’inflation plus élevé dans un pays que dans le reste du monde apprécie la monnaie de ce pays. Réponse: F Q2/ Une dévaluation de la monnaie nationale garantie une amélioration du solde de la BOC?
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XVIII Théories du commerce international
Des mercantilistes au théorème HOS
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Les mercantilistes XVIe –XVIII : pas de « pensée » économique au sens strict mais bien préceptes, recommandations… réunies par un fil conducteur : pensée mercantiliste Objectif activité économique et du commerce : accumulation or et métaux précieux. Si pas de gisement : commerce international via BOC positive : paiements dus par le reste du monde >paiements dus au reste du monde
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Les mercantilistes : objectifs et instruments
Importations Diminution des importations de produits manufacturés Augmentation des importations de matières premières Exportations Augmenter X de produits manufacturés Diminuer exportations de matières premières Interdire X de métaux précieux Instruments Droits de douane Contingentements Licences à l’exportation Subvention aux entreprises
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Mercantilistes : Résultat
Conséquences positives sur l’économie nationale et l’emploi Raisonnent au départ de l’économie nationale : myopie Libre-échange à l’intérieur mais début XVIIIe première défenses du libre-échange au plan international
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La théorie classique: Adam SMITH (1776)
Réfutation des thèses mercantilistes : protectionnisme Théorie de l’avantage absolu : « Si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à un coût inférieur, il vaut mieux l’acheter à l’aide de produits de notre industrie où nous avons quelque avantage »
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Adam SMITH : pour le libre-échange au plan international
Division internationale du travail , extension du marché Économies d’échelle : allocation plus efficiente des facteurs de production (mobilité des facteurs de production), augmentation de la productivité du travail Avantage absolu et bénéfice mutuel des parties contractantes Transferts de technologie et de savoir-faire, développement des forces productives Exportation des excédents : plus grande satisfaction des besoins, accroissement de la consommation
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David RICARDO : les avantages comparatifs
Se base sur Adam SMITH : Division internationale du travail Théorie de la valeur travail : valeur dépend du nombre d’heures nécessaires à la production et l’échange se base sur le rapport du nombre d’heures de chaque marchandise Apport positif des échanges internationaux sur la croissance économique
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David RICARDO : les avantages comparatifs
Il répond à une interrogation des partisans du libre échange sur la théorie des avantages absolus: « Comment un pays moins efficace que les autres pays dans tous les secteurs peut-il tout de même participer au commerce international? » Ce qui importe pour déterminer les avantages de production d’une nation ce sont les avantages comparatifs et non les avantages absolus.
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David RICARDO : les avantages comparatifs
Techniques de production différentes selon les pays : exemple: Portugal et Angleterre Unité de compte : unité de travail VIN DRAP Angleterre 120L 100L Portugal 80L 90L
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Coûts comparatifs VIN DRAP Angleterre 12/10 drap 10/12 vin Portugal
Une unité de vin =8/9 unité de drap= 8/9*90=80L Portugal vend une unité de vin à l’Angleterre Portugal reçoit 12/10 unités de drap qui coûte 12/10*90L=108L Bénéfice : R-D=108-80=28L Angleterre Une unité de drap= 10/12 unité de vin = 10/12*120=100L Angleterre vend une unité de drap au Portugal Angleterre reçoit 9/8 unités de vin qui coûte 9/8*120L=135L Bénéfice: R-D= =35L VIN DRAP Angleterre 12/10 drap 10/12 vin Portugal 8/9 drap 9/8 vin
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Analyse ricardienne : suite
Commerce international est favorable tant que : 8/9< valeur du vin exprimée en drap<12/10 10/12< valeur de drap exprimée en vin<9/8 Hypothèses : Mobilité des facteurs sur le plan national : réallocation des ressources vin vers drap en Angl drap vers vin au Portugal Immobilité des facteurs au plan international Valeur des marchandises proportionnelle aux quantités de facteur travail incorporées ( au plan national) Rendements constants
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Conception ricardienne des échanges internationaux
Renforcer la croissance de l’économie anglaise et de ses taux de profit Favoriser importations agricoles et diminution prix agricoles donc salaires Diminution de prix de produits manufacturés importés et donc part des revenus des classes aisées dédié à la consommation au profit des investissements.
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Conception ricardienne des échanges internationaux
Exemple vin versus drap correspond au type d’échange Conséquence est un frein à l’industrialisation des pays les moins développés.
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Retour sur le protectionnisme : Friedrich List (1789-1846)
Économiste allemand, économiste du développement Contre-pied des théories ricardiennes : économie en développement a besoin de protectionnisme pour assurer les conditions de démarrage de son industrialisation Construction d’un système productif national Contexte de développement tardif de l’industrialisation allemande et morcellement politique : unification allemande
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Friedrich List (1789-1846) Protectionnisme
Partiel : ne concerne pas les matières premières et les produits agricoles Temporaire : « Lorsque la production nationale est en mesure de lutter contre la concurrence étrangère, les béquilles que constituent les protections douanières doivent disparaître » sinon frein au développement et à l’innovation Favorable au libre-échange à terme
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John Stuart MILL ( ) Reprend Ricardo mais insiste sur les gains pour les consommateurs en terme de diminution des prix Met en avant les notions de Valeur internationale : prix déterminé par offre et demande au plan international Demande et élasticité de la demande, couplé à l’effet revenu Effets positifs pour le consommateur du commerce international
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La théorie néoclassique
La théorie classique des avantages absolus et comparatifs se base sur les différences technologiques entre nations pour expliquer le commerce international. Pourtant: 1. Les plus grands écarts technologiques sont susceptibles de se retrouver entre nations très éloignées en matière de développement économique. Or la majorité des échanges internationaux se réalisent entre nations de même niveau de développement.
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La théorie néoclassique
2. La théorie des avantages comparatifs ne semble être que modérément confirmée sur le plan empirique. 3. La considération d’un seul facteur de production (L) dans la théorie des avantages comparatifs semble trop restrictive.
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Hecksher-Ohlin-Samuelson
Dotation en facteurs de production, K et L deux biens, Acier : capital intensive Blé : labour intensive deux pays : pays I, producteur d’acier : dotation importante en K pays II, producteur de blé : dotation importante en facteur L KI/ LI > KII/ LII Avantage comparatif dans les productions pour lesquelles son facteur de production est abondant et le pays favorisera les productions utilisant le facteur abondant Théorème de l’égalisation des prix des facteurs K et L
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Limites du théorème HOS
Rôle des États : mesures protectionnistes Mobilité des facteurs de production: firmes transnationales, investissements étrangers Productivité différente des facteurs (par exemple le travail), capacité d’innovation Paradoxe de Leontieff : X des USA moins capital intensive que M Études empiriques semblent favoriser hypothèses ricardiennes : les pays exportent les biens pour lesquels ils ont une meilleure productivité du travail
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