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Séance n°1: Les invasions Barbares
Après les invasions, la naissance et le développement du royaume de France Séance n°1: Les invasions Barbares
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La grande invasion de 406 « Des Vandales, des Suèves, des Alains s'étaient rapprochés du Rhin sans que les services secrets romains s'en soient aperçus. Brusquement, le 31 décembre 406, profitant du fait que le fleuve était gelé, ils le passèrent en force, au nombre peut-être d'environ Les garnisons, dont les effectifs avaient été allégés, ne tinrent pas sous le choc. Elles atteignaient tout juste hommes. La grande invasion suivit les voies romaines et franchit ensuite la Loire, massacra les populations des faubourgs, obligeant les évêques à résister avec leurs ouailles dans les citadelles. Après s’être heurtée aux Pyrénées verrouillées par deux fonctionnaires romains, elle tourna en rond en tout sens dans la Gaule. Ce fut un véritable tourbillon, chacun des envahisseurs ne pouvant revenir en arrière pillait pour se nourrir. Les ravages étaient tels que lorsque Saint Patrick débarqua sur les côtes armoricaines en 408, il erra sans rien trouver à manger. Au bout de dix-huit jours, il rencontra des porcs ainsi que du miel sauvage dont il put se nourrir. Mais il lui a fallu au total vingt-huit jours avant de rencontrer des hommes. » Dans Michel Rouche, op. cit.
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Sainte Geneviève en 451 « Comme le bruit courait qu'Attila, roi des Huns, avait commencé à dévaster avec rage, après l’avoir dominée, une province de la Gaule, les citoyens de Paris, comme frappés de terreur, s'efforçaient de transporter les biens et les salaires issus de leur patrimoine dans d'autres cités plus sûres. Geneviève, convoquant leurs épouses, leur conseillait de se consacrer à des jeûnes, à des prières et à des veilles. Elle conseillait aussi à leurs époux de ne pas enlever leurs biens de Paris : en effet les cités qu'ils estimaient mieux protégées, ce peuple en colère les dévasterait. Paris, en revanche, resterait protégée des ennemis, affirmait-elle, et devait être sauvée, grâce à la protection du Christ, comme il arriva. Les citoyens de Paris s'insurgèrent contre elle, disant qu'une pseudo- prophétesse était alors apparue à cause du fait qu'elle leur interdisait de transporter leurs biens d'une cité qui allait périr dans d'autres villes mieux protégées. Les citoyens discutèrent donc entre eux pour punir Geneviève soit en la lapidant soit en la jetant dans un vaste gouffre, lorsqu'entretemps arriva d 'Auxerre un archidiacre qui avait entendu autrefois un magnifique témoignage que saint Germain avait donné sur Geneviève. Craignant Dieu, admirant ce qui avait été dit par l'archidiacre, leur mauvaise décision abandonnée, ils mirent fin aux embûches qu'ils lui tendaient. Auteur anonyme, début VIème siècle, Vie de Sainte Geneviève.
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Les Huns « Les Huns dépassent en férocité et en barbarie tout ce que l'on peut imaginer. […] Ils vivent comme des animaux. Ils n'assaisonnent pas et ne font pas cuire leurs aliments. Ils vivent de racines sauvages et de viandes mortifiées1 sous la selle. Ils ignorent l'usage de l'araire2, les habitats sédentaires maisons et cabanes. Éternellement nomades, ils sont dès l'enfance rompus3 au froid, à la faim, à la soif. Leurs troupeaux les suivent dans leurs migrations, traînant des chariots où leur famille est enfermée. […] À l'attaque d'un retranchement, au pillage d'un camp ennemi, leur rapidité est si grande qu'on n'a pas le temps de les apercevoir. On les considère comme les guerriers les plus redoutables qui soient. De loin, ils lancent des flèches dont la pointe est faite au lieu de fer, d'os aigus assemblés avec une habileté remarquable […]. Pendant que leur adversaire suit des yeux la menace du glaive, ils le ligotent avec un lasso qui enveloppe ses membres et paralyse ses mouvements qu'il soit fantassin ou cavalier. Ammien Marcellin, Histoire, auteur latin du IVème siècle. 1. Mortifiées : attendries - 2 Araire : charrue - 3. Rompus : habitués
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Les Francs Leur chevelure rousse (probablement teinte pour le combat), tirée sur le front, s'étale sur le sommet du crâne ; leur nuque dégarnie luit, ayant perdus ses poils raides ; dans leurs yeux brille un clair regard ; leur visage entièrement rasé ne laisse aux soins du peigne que d'étroites moustaches une tunique très serrée enferme le corps de ces guerriers ; le vêtement relevé laisse à découvert le genou ; une large ceinture soutient leur ventre étroit. Ils se plaisent à lancer dans les vastes espaces leur rapide hache en prévoyant l'endroit de sa plaie, à faire tourner leur bouclier, à dépasser d'un bond les javelots qu'ils ont brandis et à tomber avant eux sur l'ennemi. Dès les années d'enfance, ils ont un grand amour viril de la guerre. S'il leur arrive d'être accablé par le nombre ou par le hasard de la position, la mort les abat, non la crainte. Sidoine Apollinaire (Epîtres, Vème siècle). « Ils auraient créé au nord de la Gaule dans chaque cité des rois chevelus appartenant à la première et pour ainsi dire à la plus noble famille. […] Chlodion envoya des éclaireurs dans la ville de Cambrai et, quand tout fut exploré, lui-même les suivit. Il écrasa les Romains et s'empara de la cité où il résida que peu de temps, puis il occupa le pays jusqu'à la Somme. » Grégoire de Tours (Histoire des Francs, VIème siècle).
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MOYEN - AGE Après les invasions, la naissance et le développement du royaume de France
Les invasions barbares : Hiver 406 : les Germains franchissent les frontières de l’Empire et envahissent la Gaule et l’Italie. En 451, Attila, chef des Huns (cavaliers nomades venus d’Asie), est vaincu par les Romains et Germains réunis. Tout au long du Vème siècle : Les Germains fondent des royaumes dans l’Empire Romain d’occident. Les Francs s’installent au nord, les Alamans à l’est, les Burgondes au sud-est et les Wisigoths au sud-ouest. 476 : L’Empire romain d’occident s’effondre.
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