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Le français en Belgique

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Présentation au sujet: "Le français en Belgique"— Transcription de la présentation:

1 Le français en Belgique
Dr. G. Kuitche Dispi Unisi

2 Quelques généralités La Belgique occupe un territoire relativement petit (environ km2), mais compte plus de 10 millions d’habitants, ce qui en fait un des pays les plus densément peuplés en Europe.

3 3 langues officielles: néerlandais, français,, allemand
État fédéral composé de communautés et de régions Trois communautés: française, flamande et germanophone Trois régions: Région wallonne, Région flamande, Région bruxelloise

4 Situation linguistique
La situation linguistique est quelque peu difficile à évaluer, car depuis longtemps (1947) les recensements ne comportent plus de questions sur l’usage des langues (cette question était trop explosive ; selon certains auteurs, les Flamands ne voulaient pas que les résultats d’un recensement linguistique fasse ressortir de façon trop douloureuse la francisation de Bruxelles)

5 Les francophones on évalue le pourcentage de francophones à environ 40% celui des néerlandophones à environ 60%. Il faut y ajouter une toute petite minorité germanophone (petite, mais reconnue officiellement), qui représente moins de 1% de la population totale du pays.

6 Situation linguistique de Bruxelles
Habitants: Environ 1 million Francophones : entre %

7 Bruxelles: une ile francophone dans le territoire néerlandophone

8 Les particularités du français de Belgique BELGICISMES
Lexicales Phonologiques Grammaire

9 Origine des belgicismes
belgicisme par archaïsme belgicisme par substrat belgicisme de contexte

10 Quelques particularités sur le plan phonologique
- L’un des traits que l’on remarque le plus dans la prononciation des Belges est l’absence du son [ɥ], remplacé en général par [w], Ex: lui prononcé [lwi] au lieu de [lɥi]), - la tendance à éliminer certains hiatus par l’insertion d’une semi-consonne, particulièrement : théâtre [tɛja:t(ʁ)], européen [øʁɔpɛjɛ̃], vingt-et-un [vɛ̃tɛjoẽ]. - la diphtongaison du [e:] long en finale de mot : année [anej], fumée [fymej], chanter [ʃɑ̃te:j].

11 phonologie la tendance à la diérèse :
Exemples: (se) fier disyllabique [fije] plutôt que monosyllabique [fje] ; lion [lijɔ̃] plutôt que [ljɔ̃] ; louer [luwe] plutôt que [lwe] ;

12 A cause des contacts intensifs entre la Belgique francophone et la France, le français de Belgique s’approche du français de référence mais certaines différences subsistent. Le nombre le plus important de particularités linguistiques du français de Belgique se situe évidemment au niveau lexical

13 Particularités lexicales
les archaïsmes l’exemple le plus connu, les adjectifs cardinaux septante et nonante, aussi employés couramment en Suisse romande À l’école, on double une classe (plutôt que redouble en français de France) ; cet usage vieilli est encore en usage en Suisse et au Canada la fameuse triade déjeuner-dîner, souper

14 Archaïsmes le récepteur téléphonique s’appelle en Belgique le cornet (tout comme d’ailleurs en Suisse romande), terme qui a existé en français standard mais qui est vite tombé en désuétude

15 Quelques exemples de néologismes par emprunt
La télé s’appelle couramment en Belgique la tévé (ou TV) ; cet emploi, commun à la Suisse et au Canada, est parallèle à celui de l’anglais (TV) et de l’allemand (TV). Une forte averse est appelée drache n.f., qui viendrait selon du sud-néerlandais dretsen

16 Les néologismes par innovation propre
la soucoupe s’appelle en Belgique (et en Suisse) sous-tasse. La matinée est dite avant-midi, tout comme au Canada (création spontanée par analogie avec après-midi.) L’étudiant qui travaille quelques heures par semaine pour financer ses études est appelé jobiste (jober ≪exercer un travail occasionnel ) La totalité est dite entièreté L’affectueux est amitieux Le taciturne est dit taiseux.

17 Grammaire L’antéposition de l’adjectif dans des expressions où ce ne serait pas usuel en français standard exemples: des courtes culottes pour des culottes courtes , du sale linge, etc. Interférence du wallon L’emploi de savoir pour « pouvoir » Ex: 1) est-ce que je sais vous embrasser ? pour « puis-je vous embrasser ? » ; 2) la clef ne sait pas entrer dans la serrure

18 L’emploi particulier de plusieurs prépositions : jouer sur la rue, loger sur une chambre, être fâché sur quelqu’un

19 Autres belgicismes belgicismes Français standard Ecole gardienne
Ecole maternelle athénée lycée pistolet Petit sandwich carabistouille ne me raconte pas de carabistouilles !


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