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Publié parGuy Millot Modifié depuis plus de 9 années
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Journée de formation sur le nouveau programme d’histoire géographie de terminale S et les nouvelles épreuves de baccalauréat Lycée FERMAT-TOULOUSE mardi 23 septembre 2014
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Programme de la journée
MATIN Les programmes et les épreuves : MC. Roques et F. Icher Géographie : Les dynamiques de la mondialisation : Vincent Doumerc et Vincent Ortiz. APRES-MIDI Histoire Les échelles de gouvernement dans le monde - Gouverner la France depuis 1946 : Sandrine Belaroui , Stéphanie Maffre - Une gouvernance européenne : Sandrine Linger et Jérôme Girard - Une gouvernance économique mondiale : Jean-Christophe Sanchez.
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Une philosophie partagée avec les autres séries générales
S’inscrire dans « une approche synthétique et problématisée (…) grâce à la recherche de sens et à l’exercice du raisonnement et de l’esprit critique » dans la continuité des enseignements de 1ère et de 2nde « Parité Histoire /Géographie » ( 30 heures environ pour chaque segment) « Utilisation des TICE » Place confortée des études de cas et études mises en perspective. Liberté pédagogique de l’enseignant Préparation à la poursuite d’études supérieures
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Un rappel L’acquisition de connaissances est indissociable de l’acquisition de capacités et méthodes qui sont rappelées dans le tableau des capacités et méthodes :
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L’acquisition de connaissances est indissociable de l’acquisition de capacités et méthodes qui sont rappelées dans le tableau des capacités et méthodes :
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Des différences par rapport aux autres séries générales :
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Présentation générale Histoire
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Comparer les approches ES-L et S
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Un dialogue désormais connu
Dans cette étude, la démarche reste celle de l’historien et non celle des « communautés de mémoires » qui tentent parfois de corriger ou de dicter le récit historique. La démarche doit bien faire la distinction entre la mémoire des deux conflits et l'histoire. Si ces mémoires ont une histoire, c'est à l'historien d'en restituer l'émergence, l'évolution et les transformations
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Pièges à éviter dans la mise en œuvre
Parler de la mémoire, alors que seules existent des mémoires. Confondre la démarche historique avec un « devoir de mémoire ». Aligner le raisonnement historique sur les discours et les projets d’un groupe particulier et de sa mémoire, c’est à dire confondre une mémoire avec l’histoire. Confondre le débat historiographique avec un débat éthique ou moral produisant la stigmatisation sans nuance de tels ou tels acteurs. Produire un discours de stigmatisation des mémoires sans voir le rôle qu’elles jouent comme matériaux-sources pour l’historien et comme facteur d’intégration des sociétés.
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Comparer les approches ES-L et S
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Pièges à éviter dans la mise en œuvre
Pour la question 1 Traiter le sujet comme une histoire des relations internationales au cours du second XXe siècle. Traiter le sujet comme une histoire des États-Unis ou de la Chine depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale. Ne pas construire les études uniquement autour de la notion de puissance, en négligeant de les mettre en parallèle pour en dégager les invariants et les spécificités. Négliger d’établir un lien avec le programme de géographie
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Pièges à éviter dans la mise en œuvre
Pour la question 2 Traiter la question de manière détaillée, ainsi que l’histoire de chaque pays ou groupe de pays concerné par l’étude. Privilégier un aspect de la question (par exemple le conflit israélo-arabe) au détriment des autres, au risque d’oublier l’interdépendance des facteurs et des situations.
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Une B.D en trois volumes qui questionne la tension entre mémoire et histoire et utilisable dans le cadre du traitement de la question « La Chine et le monde » Une vie chinoise, éditions KANA, 2010
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Deux productions artistiques qui questionnent la tension entre histoire et mémoire
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Comparer les approches ES-L et S
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GEOGRAPHIE Mondialisation et dynamiques géographiques des territoires
« Une attention soutenue sera accordée à l'acquisition d'une plus grande autonomie par les élèves et à l'exercice du sens critique » « En classe de première, en histoire et en géographie, une approche du processus de mondialisation a déjà été entreprise. Le programme de terminale approfondit cette thématique et l'articule avec d'autres grilles de lecture du monde »
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Présentation générale du programme de géographie (29-32 heures)
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Comparer les approches ES-L et S
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Quatre grandes grilles de lectures du monde doivent être manipulées
une lecture géopolitique les organisations internationales, les puissances nucléaires, les conflits régionaux ; une lecture géo-économique le PIB, l’IDH, l’IPH, les échanges mondiaux de marchandises ; les réseaux de transports, les grands pôles économiques mondiaux une lecture géoculturelle les grandes aires linguistiques ou religieuses, l’accès à internet, les grands événements sportifs mondiaux une lecture géo-environnementale les émissions de gaz carbonique, les ressources en eau, deux planisphères mis en parallèle représentant la localisation d’une ressource naturelle et la croissance démographique. « Le professeur peut choisir d’utiliser ces différentes grilles de lecture dans l’ordre qui convient le mieux à son projet pédagogique ».
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Pièges à éviter dans la mise en œuvre
Vouloir traiter tout le programme « Mondialisation et dynamiques géographiques des territoires » au cours de ce seul thème introductif. Présenter de trop nombreux planisphères aux élèves plutôt que de n’en étudier que quelques-uns, mais en profondeur et de manière critique. Faire de la méthodologie de la cartographie en oubliant l’objectif central de la question : décrire la planète dans sa complexité.
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Comparer les approches ES-L et S
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Orientations pour la mise en œuvre
Privilégier l’articulation avec les trois entrées générales du thème : Les types d’acteurs : (privés, publics, étatiques, locaux…) Des territoires distincts : (des métropoles comme siège de grandes entreprises et lieux de décision, des centres de production, des lieux de diffusion…) Des flux : liés aux circuits de production et de distribution du produit.
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Pièges à éviter dans la mise en œuvre
Traiter les items sans lien entre eux et sans lien avec la problématique de la question. Pour l’étude de cas, développer l’analyse d’un produit caractérisé par trop peu d’étapes dans les chaines de production et de distribution, ne permettant donc pas d’amorcer suffisamment la réflexion générale. Entrer dans des analyses économiques ou historiques de la mondialisation. Limiter la typologie des territoires dans la mondialisation à une organisation en trois pôles, et sous-estimer la multipolarité du monde. Dresser un tableau de la situation géostratégique des espaces maritimes sans tenir compte de la problématique de la question (les territoires dans la mondialisation).
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Comparer les approches ES-L et S
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Organiser la démarche en fonction des grands traits propres aux trois espaces continentaux envisagés. L’Amérique est caractérisée par la présence de la seule superpuissance mondiale, les Etats-Unis, et d’un important pays émergent, le Brésil. L’étude du continent américain est donc centrée sur la notion de puissance et de concurrence entre puissances, aux échelles continentale et mondiale. En Afrique, un certain nombre d’espaces sont encore marqués par de lourdes difficultés de développement. Mais les conditions de vie des populations s’améliorent dans une partie des pays africains, en lien avec un essor économique important et la mondialisation. Le développement inégal, le décollage économique et l’ouverture sur le monde, les défis qui restent à relever sont ainsi au cœur de la réflexion menée sur l’Afrique. L’Asie du Sud et de l’Est est, dans le monde, l’aire continentale qui a connu la plus forte augmentation de la production ces dernières décennies. L’angle d’approche concernant l’Asie est donc celui de la croissance économique, mise en relation avec le poids de la population et les rivalités entre puissances régionales, le Japon et la Chine.
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Présentation générale de l’épreuve
Référence: note de service n° du , BOEN n°43 du 21 novembre 2013 L’épreuve d’histoire-géographie du baccalauréat en série S a pour objectif d’évaluer l’aptitude du candidat à : mobiliser, au service d’une réflexion historique et géographique, les connaissances fondamentales pour la compréhension du monde et la formation civique et culturelle du citoyen ; exploiter, hiérarchiser et mettre en relation des informations ; analyser et interpréter des documents de sources et de natures diverses ; rédiger des réponses construites et argumentées, montrant une maîtrise correcte de la langue ; comprendre, interpréter et pratiquer différents langages graphiques.
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L'épreuve est composée de deux parties
Première partie, le candidat rédige une composition en réponse à un sujet d'histoire ou de géographie ; Deuxième partie , un exercice portant sur la discipline qui ne fait pas l'objet de la composition : en histoire : analyse d'un ou de deux document(s) ; en géographie : soit l'analyse d'un ou de deux document(s), soit la réalisation d'un croquis d'organisation spatiale d'un territoire (pas de schéma). Durée de l’épreuve : 3h soit 1h30-1h45 pour la composition/ 1h-1h15 pour l’analyse de document(s) ou le croquis. Une évaluation globale, même si l’on peut attribuer environ 12 points à la première partie et 8 points à la seconde.
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La composition La première partie de l’épreuve consiste en la rédaction d’une composition d’Histoire ou de Géographie Le candidat choisit un sujet parmi les 2 proposés. Capacité à analyser le sujet Maîtrise des connaissances Production d’une réponse organisée avec une introduction, plusieurs paragraphes et une conclusion ES – L : « le candidat rédige un texte comportant une introduction (dégageant les enjeux du sujet et comportant une problématique), plusieurs parties structurées et une conclusion
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L’analyse de document(s) :
L'exercice d'analyse de document(s), en histoire comme en géographie, comporte un titre, un ou deux documents et, si nécessaire, des notes explicatives. Il est accompagné d'une consigne visant à orienter le travail du candidat. Différentes possibilités : analyse d’un ou deux documents, documents de natures diverses, variation de la formulation de la consigne intégrant notamment les limites du ou des document(s), ou l’intérêt de la confrontation des documents Objectifs pour le candidat (Histoire – Géographie): Faire la preuve de sa capacité à comprendre le contenu du ou des document(s), à en dégager les apports et les limites pour la compréhension de la situation historique ou géographique abordée; Lorsque deux documents sont proposés, on attend du candidat qu'il les mette en relation en montrant l'intérêt de cette confrontation Distance critique » attendue en ES-L/ « limites » en S
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Critères d’évaluation des croquis
Croquis de synthèse Critères d’évaluation des croquis pertinence des informations portées sur le croquis par rapport au sujet posé : sélection, hiérarchisation des informations; validité des localisations et de la nomenclature ; organisation de la légende, pertinence du choix des figurés ; qualité de la réalisation, lisibilité du croquis.
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