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Le Bassin Houiller de la Loire
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Le Puits Couriot
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Le Bassin Houiller de la Loire, avec ses nombreux affleurements, fut historiquement le premier à être exploité en France. Il fut le principal producteur national de charbon durant la première moitié du XIXe siècle. Vers 1860, il est définitivement rattrapé par le Nord, qu'il dépassa occasionnellement en période de guerre. C'est à Saint-étienne qu'était installé le siège des H.B.C.M. ( Houillères des Bassins du Centre et du Midi). A partir de 1930, l'extraction s'éteint progressivement à Rive-de-Gier. La difficile mécanisation de l'abattage, conjuguée à des frais de transports handicapants, entraînent le bassin vers une mort annoncée à la fin des années Elle se traduit par un recul de la production : 1.5 millions de tonnes sont remontés en 1970, en 1980 elle n'est plus que de tonnes. Le dernier puits de concentration stéphanois ferme en 1973 (puits Couriot). Le tout dernier du bassin - le puits Pigeot à La Ricamarie - cesse son activité en Des exploitations à ciel ouvert continueront jusqu'en 1993 et des essais de gazéification furent menés dans les années à ce jour, c'est 500 millions de tonnes qui ont été extraites du sous-sol du bassin stéphanois.
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Siège Couriot / Saint-Etienne
L'histoire de ce siège situé à Saint-Etienne débute vers 1850 avec le fonçage du puits Châtelus 1 par la Compagnie des Mines de la Loire (C.M.L). En 1954, la C.M.L. est dissoute par Napoléon et l'exploitation est reprise par la Companie des Mines de Beaubrun qui fonce le puits Châtelus 2 en Cette petite société est absorbé par la S.A. des Mines de la Loire en Cette société entreprend à partir de 1907 la conception d'un puits de nouvelle génération sur le site des puits Châtelus 1 et 2. Le choix de ce site pour la concentration de l'activité s'explique par la présence d'une couche de charbon importante (la «8e Grüner»). Le fonçage du puits Châtelus 3 est terminé à 727,25 m en 1914 et le chevalement métallique de 38 mètre de hauteur est installé la même année. En 1917, ce nouveau puits est rebaptisé du nom du président de la S.A. des Mines de la Loire, Henry Couriot. Il entre en fonctionnement en En 1928, le puits Châtelus 1 est équipé d'un nouveau chevalement en béton. Il devient un puits de service et le puits Châtelus 2 est abandonné et remblayé. Le site a été pendant longtemps la «vitrine», siège de la S. A. des Mines de la Loire. D'abord prévu pour extraire annuellement tonnes, soit trois fois la production des plus grands puits du bassin d'alors, il est fortement modernisé en 1936, et sa capacité portée à un million de tonnes. Le puits Couriot est dépassé dans l'après-guerre par le nouveau puits Pigeot à La Ricamarie, oû se concentre l'effort de modernisation de la mine stéphanoise sous l'égide de Charbonnages de France. La récession charbonnière entraîne un déclin de l'activité du puits à partir de Il devient simple puits de service du puits Pigeot en 1965, puis il est partiellement démantelé (démolition des installations de lavage et du chevalement en béton du puits Châtelus 1). L'arrêt définitif de l'exploitation eu lieu en avril Devenu propriété de la ville, le site abrite depuis 1991 lemuséede la Mine. Il a été classé monument historique en janvier 2011
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Dans sa configuration la plus récente, le siège Couriot pouvait accueillir mineurs et plusieurs centaines d'ouvriers de surface. Si les bâtiments de lavage et de triage installés sur la plate-forme basse ont été démolis, les bâtiments dans lesquels les mineurs circulaient quotidiennement ont été préservés. On peut ainsi découvrir les deux lavabos ouvriers, les bureaux de l'administration, l'ancien contrôle des ouvriers, les deux lampisteries, la salle d'énergie, la salle de la machine d'extraction et le bâtiment de la recette jour avec le chevalement. Sur la plateforme haute du site se trouve le local compresseurs Chatelus qui abrite deux superbes compresseurs en parfait état, ainsi qu'un petit atelier d'entretien du matériel roulant. Ces deux bâtiments ne sont pour le moment pas accessibles au public. Le carreau est dominé par les deux importants crassiers de Michon reboisés.
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Portail d'entrée du siège Couriot
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Vue sur le siège Couriot et son chevalement
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Chevalement et recette du puits Couriot
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Le carreau du puits Couriot et son chevalement ;
au fond les crassiers de Michon
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Chevalement et recette du puits Couriot
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Bâtiment du treuil de secours du puits Couriot
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Lampisterie, bassin de décantation des eaux d'exhaure
et bâtiment de la machine d'extraction
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Bâtiment de la machine d'extraction du puits Couriot ;
au fond les crassiers de Michon
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Ancien contrôle puis lavabo des ingénieurs ; à gauche le monument aux Morts
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Ancienne lampisterie (avant 1948)
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Chevalement du puits Couriot
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Panneau d'avertissement sur un mur du siège Couriot
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Anciens ateliers
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Ateliers et bâtiment administratif du siège Couriot
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Bassins de décantation des eaux d'exhaure ; au fond la lampisterie
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Bassin de décantation des eaux d'exhaure ; au fond la lampisterie
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Les douches du siège Couriot
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Détail sur les douches du siège Couriot
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Détail sur les douches du siège Couriot
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Le lavabo ou «salle des pendus» du siège Couriot
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Le lavabo ou «salle des pendus»
du siège Couriot
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Le lavabo ou «salle des pendus» du siège Couriot
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Crochets numérotés dans la «salle des pendus» du siège Couriot
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Crochets numérotés dans la «salle des pendus» du siège Couriot
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Bancs de charge dans la lampisterie du siège Couriot
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Bancs de charge dans la lampisterie du siège Couriot
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Guichets dans la lampisterie du siège Couriot
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Guichets dans la lampisterie du siège Couriot
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Tableau des jetons de lampe (taillettes) dans la lampisterie du siège Couriot
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Jetons de lampe (taillettes)
dans la lampisterie du siège Couriot
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Jetons de lampe (taillettes) dans la lampisterie du siège Couriot
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Jetons de lampe (taillettes) dans la lampisterie du siège Couriot
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Groupe dynamo qui alimentait en courant continu
les locomotives électriques du siège Couriot
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Plaque de danger sur un compresseur Borsig - Siège Couriot à Saint-Etienne
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Armoires des sectionneurs
dans la salle des machines Siège Couriot à Saint-Etienne
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Armoires des sectionneurs dans la salle des machines
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Convertisseur électrique vu depuis la salle de la machine
d'extraction du puits Couriot
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Cabine du machiniste et armoires électriques
dans la salle de la machine d'extraction du puits Couriot - Saint-Etienne
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Détail sur une armoire électrique
dans la salle de la machine d'extraction du puits Couriot
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Machine d'extraction du puits Couriot ; au 1er plan
les instruments de contrôle pour le machiniste
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Cabine du machiniste de la machine d'extraction
du puits Couriot - Saint-Etienne
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Machine d'extraction du puits Couriot ; au 1er plan une molette de contrainte
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Détail sur la poulie Koepe
de la machine d'extraction du puits Couriot - Saint-Etienne
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Couloirs entre la salle des pendus, la lampisterie
et la passerelle vers la recette du puits Couriot
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Différentes affiches de prévention des risques dans les couloirs
empruntés par les mineurs - Siège Couriot à Saint-Etienne
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Local compresseurs Chatelus : avertissement sur
une cellule haute tension - Siège Couriot à Saint-Etienne
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Local compresseurs Chatelus :
consignes en cas d'incendie – Siège Couriot à Saint-Etienne
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Local compresseurs Chatelus : diverses instructions et règlement –
Siège Couriot à Saint-Etienne
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Atelier d'entretien du matériel roulant : casiers de rangement en bois
- Siège Couriot à Saint-Etienne
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Atelier d'entretien du matériel roulant : fosse pour accéder sous les locos
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Reconstitution d'une galerie moderne avec étayage métallique –
Musée de la Mine de Saint-Etienne
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Fin
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