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Publié parFelicienne Dubourg Modifié depuis plus de 9 années
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LA TUBERCULOSE Dr F. PORRI Pneumologue
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Maladie toujours d’actualité
Diminution progressive jusque dans les années 80 puis ré-augmentation avec l’infection à VIH Maladie à déclaration obligatoire Prise en charge à 100 % des patients par la sécu pendant 1 an
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Maladie infectieuse liée à une infection par une mycobactérie : le plus souvent Mycobacterium tuberculosis ou bacille de Koch BK Atteinte possible de nombreux organes mais le plus souvent atteinte pulmonaire
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EPIDEMIOLOGIE Augmentation de l’incidence avec la précarité, l’infection à VIH 12000 cas par an en France 8 Millions de cas par an dans le monde Facteurs favorisants : sexe masculin, origine étrangère, âge ans et >65 ans, VIH ( risque x 30)
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TRANSMISSION Maladie contagieuse, transmission interhumaine
Voie de contamination surtout respiratoire favorisée par la toux, plus rarement digestive Contagiosité liée à la présence de bacilles dans l’expectoration ( >1000/ml) Risque de contamination : 30% pour les membres d’une famille vivant sous le même toit, 0,1% si contact peu étroit (travail) 10% des sujets infectés par le BK développent une maladie active et 50% des malades sont contagieux
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LES BASES POUR COMPRENDRE
BACTERIOLOGIE BAAR ou bacille acido-alcoolo-résistant qui retient la coloration rouge de Ziehl-Neelsen Germe aérobie strict à développement lent confère une immunité de type cellulaire
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LES BASES ANATOMOPATHOLOGIE
Lésion élémentaire non spécifique = Granulome ou follicule épithélio-giganto cellulaire avec nécrose caséeuse ( follicule de Koëster ) Possibilité d'excavation : caverne Possibilité d‘ enkystation : tuberculome puis calcification PIT : foyer nodulaire d'alvéolite = chancre d'inoculation
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LES BASES IMMUNOALLERGOLOGIE
Réaction allergique à la tuberculine : HSR hypersensibilité retardée de type IV 15 j à 2 mois après l'infestation Réaction immunitaire : plus tardive et imparfaite de type cellulaire , conférée par bacille vivant atténué ( BCG )
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Ceci permet de classer les modes d'expression de la maladie
Tuberculose infection ou primo-infection PIT ou l'on observe une positivité des contrôles tuberculiniques Tuberculose maladie par rupture de l'équilibre hôte BK après PIT, par réinfection endogène à partir des BK latents intra-ganglionnaires, par réinfection exogène massive
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GROUPES A RISQUE Sujets contacts
Milieu socioéconomique défavorisé, populations immigrées, exclus sociaux Tabac, alcool, drogues Diabète, gastrectomie, dialysés, silicose Collectivités : maison de retraite, long séjour psychiatrique, détenus Personnel soignant HIV, immunodépression
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FORMES CLINIQUES PRIMOINFECTION TUBERCULEUSE TUBERCULOSE PULMONAIRE
LOCALISATIONS EXTRAPULMONAIRES
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PRIMOINFECTION TUBERCULEUSE
Premier contact infectant avec le bacille Enfants et adultes jeunes les plus touchés Manifestations cliniques Le plus souvent asymptomatique, découverte fortuite a posteriori sur lésions séquellaires calcifiées à la radio ou virage des RCT = PIT latente (90% des cas) PIT patente : manifestations révélatrices à type de toux, fébricule, AEG, anorexie, amaigrissement, aménorrhée, atteinte cutanée avec érythème noueux
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Diagnostic par virage des tests tuberculiniques : IDR >10 mm chez un sujet ayant RCT antérieure négative ou sujet non vacciné BK positif en culture dans 20% des cas de PIT latente et 40% des PIT patentes Radio : opacité nodulaire < 1 cm ( chancre d’inoculation) et ADP satellite Evolution : tuberculose maladie dans 1 cas sur 10, fistulisation, compression bronchique par ADP et DDB secondaires
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TUBERCULOSE PULMONAIRE COMMUNE
Forme la plus fréquente de tuberculose (80% des cas en France) 1- circonstances de découverte : AEG, fébricule ou fièvre élevée, amaigrissement, sueurs nocturnes Toux grasse avec expectoration, prolongée > 3 semaines Hémoptysies Dyspnée si pathologie pulmonaire sous jacente ou si lésions étendues Découverte systématique dans 17% des cas
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2 - IDR : positive mais interprétation doit tenir compte des résultats des RCT antérieures et de la notion de vaccination ou non. Peut être négative dans les formes graves et miliaires 3 - Radio thoracique : infiltrats, opacités nodulaires et parfois cavitaires siégeant préférentiellement dans les lobes supérieurs
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4 - Histologie : granulome epithélio-giganto-cellulaire avec nécrose caséeuse
5 - Biologie : syndrome inflammatoire avec élévation VS et PCR absence d’hyperleucocytose, lymphocytose
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6 - Bactériologie : permet de confirmer le diagnostic
Recherche de BK dans les crachats 3 j de suite Si négatif : tubage gastrique le matin à jeûn ou fibroscopie bronchique avec recueil des sécrétions bronchiques après lavage au serum physio Examen direct après coloration de ZIEHL-NEELSEN : permet de dire s’il existe des BAAR( positif dans 50% des cas) puis Mise en culture sur milieu de LOWENSTEIN pendant 6 semaines : permet d’identifier le type de mycobactérie Antibiogramme
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7 - Evolution favorable sous traitement avec négativation de l'expectoration en moins de 3 mois Guérison sans séquelles si infiltrat simple Guérison avec séquelles : DDB, emphysème paracicatriciel, séquelles pleurales calcifiées (os de seiche), greffe aspergillaire, lésions fibreuses rétractiles, calcifications Rechutes si trt mal suivi +/- résistances
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AUTRES FORMES DE TUBERCULOSE
MILIAIRE TUBERCULEUSE PLEURESIE TUBERCULEUSE TUBERCULOSE GANGLIONNAIRE LOCALISATIONS EXTRAPULMONAIRES
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MILIAIRE TUBERCULEUSE
Forme rare mais sévère de tuberculose Traitement à instaurer en urgence Dissémination du bacille par voie sanguine Atteinte pulmonaire : AEG, toux dyspnée Petits nodules disséminés dans les 2 champs pulmonaires (grains de mil) visibles en radio ou parfois seulement au scanner BK en général négatifs à l ED et même en culture Intérêt des biopsies pulmonaires ou prélèvement d’autres organes si atteinte extrapulmonaire associée (foie, méningite)
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PLEURESIE TUBERCULEUSE
10 à 15% des cas de tuberculose Pleurésie souvent isolée sans atteinte pulmonaire associée Liquide pleural exsudatif sérofibrineux à prédominance lymphocytaire . Jamais de BK à l’examen direct dans le liquide, parfois en culture (15%) Diagnostic le plus souvent par biopsies pleurales en thoracoscopie : mise en évidence du granulome tuberculoïde et mise en culture Péricardite tuberculeuse : risque d’évolution vers péricardite chronique constrictive
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TUBERCULOSE GANGLIONNAIRE
ADP périphériques ( ++ cervicales) ou médiastinales Touche plus souvent sujets Noirs ou Asiatiques Diagnostic par biopsies ganglionnaires : histologie et culture d’une biopsie pour identifier le BK Traitement de 6 mois
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AUTRES LOCALISATIONS Hépatique
Rénale : leucocyturie sans germe, penser à rechercher du BK en ED + culture Méningée : risque de complications neuro graves, touche surtout les nouveaux-nés et enfants non vaccinés Osseuse = mal de POTT : atteinte surtout vertébrale avec risque de compression médullaire Médullaire : risque d’aplasie
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TUBERCULOSE ET HIV La tuberculose fait passer du stade de séropositivité au stade de SIDA 10% des patients atteints de SIDA ont une tuberculose 4% des patients tuberculeux sont HIV + contagiosité importante avec BK souvent positifs ED fréquence accrue des formes ganglionnaires médiastinales, des opacités nodulaire atypiques (bases) et dissémination viscérale RCT négative dans 90% des cas radio parfois normale
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TUBERCULOSE ET VIH Plus le patient est immunodéprimé, moins la symptomatologie pulmonaire est typique et plus les localisations extrapulmonaires sont fréquentes Traitement de 6 mois Plus d’effets secondaires du traitement
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TRAITEMENT LES OBJECTIFS LES DIFFERENTS ANTITUBERCULEUX
LES MODALITES DU TRT LES RESISTANCES
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LES OBJECTIFS Stérilisation des lésions
Guérison clinique et bactériologique Suppression de la contagiosité Prévention des résistances
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LES ANTITUBERCULEUX RIFAMPICINE RIFADINE, RIMACTAN 10 mg/kg/j
bactéricide à action sur BK intra et extra Cellulaires Colore en orange les urines Gélules à 300 et 150 mg, sirop (cuil mesure = 150 mg), ampoules injectables Effets secondaires : Immuno-allergiques : rash, cytopénies cytolyse hépatique inducteur enzymatique : modification du métabolisme des oestroprogestatifs, AVK, corticoïdes
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adapter doses si insuffisance rénale
ETHAMBUTOL = DEXAMBUTOL, MYAMBUTOL 20 mg/kg/j Bactériostatique Comprimés à 300 mg adapter doses si insuffisance rénale Toxicité auditive et oculaire : NORB faire champ visuel et vision des couleurs avant début du traitement
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STREPTOMYCINE Indiqués parfois dans les tuberculoses très bacillifères ou résistantes bactéricide sur BK extra C toxicité rénale et auditive voie IM
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PYRAZINAMIDE = PIRILENE 30 mg/kg/j actif sur BK intraC – bactéricide
Comprimés à 500 mg effets secondaires Digestifs hépatiques arthralgies ( élévation de l'uricémie) rashs cutanés
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LES ASSOCIATIONS : permettent de faciliter la prise et l’observance
RIFATER = rifampicine 120mg + INH 50 mg + pyrazinamide 300 mg RIFINAH = rifampicine 300 mg + INH 150 mg
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MODALITES DE TRAITEMENT
Association indispensable de plusieurs antibiotiques pour éviter de sélectionner des bacilles mutants résistants Prise unique quotidienne le matin à jeun pour assurer pic sérique Traitement associe en général 4 ATB pendant 2 mois : INH + rifampicine + PRZ + éthambutol puis 2 ATB pendant 4 mois : Rifampicine + INH Exemple homme de 60 kgs : Rifater 5 cps + myambutol 3 cps pdt 2 mois puis Rifinah 2 cps 4 mois
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En cas de rechute reprise du traitement standard en attendant l’antibiogramme
Possibilité de résistance à un ou plusieurs antituberculeux ( le plus souvent INH) : adaptation du traitement en fonction de l’ antibiogramme Chez l’enfant pas d’ ethambutol OK femme enceinte mais allaitement CI Traitement de 9 mois pour les méningites Corticothérapie associée dans les péricardites, méningites, miliaires hypoxémiantes
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SURVEILLANCE BILAN préthérapeutique : NFS, VS, transaminases, uricémie, créatinine et azotémie champ visuel et vision des couleurs Surveillance transas et uricémie 2 fois par semaine 1er mois puis 1fois /mois Radio du thorax Contrôle BK dans l’expectoration à 3 semaines si positif à l’examen direct pour lever l’isolement
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TUBERCULOSES A BK RESISTANTS
Résistance de type chromosomique par mutation spécifique d'un ATB Touche toutes les populations bacillaires Résistance primaire (0.5%) : mutation spontanée d'un bacille ou transmission d'une souche résistante à un patient non traité antérieurement Résistance secondaire (12%) ou acquise : concerne les bacilles soumis à une pression de selection par des trt antérieurs insuffisants Multirésistance si R à RFM et INH (0.55%)
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TUBERCULOSES MULTIRESISTANTES
6 % en France entre 96 et 99 Asie du Sud Est, Amérique du Nord, Europe de l'Est Guérison < 60 % Mortalité élevée de 20 à 40 % et 70 à 90 % si HIV associé Traitement : nécessite un antibiogramme indispensable dans le cas des rechutes et patients HIV fluoroquinolones, PAS, ethionamide, rifabutine minimum 5 ATB - TRT de 12 a 18 mois
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PREVENTION Isolement des patients ayant des BK à l’examen direct durant les 2 à 3 premières semaines de traitement Traiter tous les cas de tuberculose confirmée pendant 6 mois
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BCG Bacille de Calmette et Guérin (bacille atténué)
Diminue l’incidence de la tuberculose de 50% Diminue le nombre de méningite tuberculeuse de 70% chez l’enfant Injection par voie intradermique sauf chez le nouveau né ( bague multipuncture) Obligatoire à l’âge de 6 ans ou à l’entrée en collectivité Le plus souvent réalisé avant 3 mois
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IV - LES REACTIONS CUTANEES TUBERCULINIQUES
Bague ou Monotest : pointes enduites de tuberculine Méthode qualitative positive si > 3 mm IDR à la tuberculine purifiée = méthode de référence quantitative, codifiée, reproductible injection intradermique (peau d'orange) de 0.1 ml soit 10 unités négative si < 5 mm, faiblement positive entre 5 et 10 mm, positive si > 10 mm comparer à des tests antérieurs
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IV - RCT Négativité dans certains cas : contexte infectant récent, tuberculose miliaire, sujet âgé, coqueluche, rougeole, grippe, tumeurs solides, Hodgkin, HIV, dénutrition, immunodepression Possibilité de faux positifs par effet rebond ou effet Booster
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INTERPRETATION DES RCT
Inférieure à 5 mm = négative Supérieure à 5 mm < 10 mm : le plus souvent vaccination tuberculose si 5 mm si sujet HIV et contage récent 10 mm si migrants, trt immunosuppresseur, IRC, DID, hémopathie 15 mm si absence de FDR Valeur du virage tuberculinque : augmentation de plus de 10 mm / IDR ant. négative ou de plus de 15 mm entre 2 IDR
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ISONIAZIDE = INH RIMIFON 5 mg/kg/j actif sur BK intra et extra C bactéricide acétyleurs lents ou rapides : interêt du dosage sérique après une prise de 5 mg/kg effets secondaires: polynévrite sd algodystrophique ictère cytolyse hépatique CI si sd psychiatrique grave
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SCHEMAS THERAPEUTIQUES
Schéma classique : trt de 6 mois 2 mois avec RFM + INH + EMB + PRZ 4 mois avec RFM et INH Trt de 9 mois avec RFM + INH + EMB indication = sujets âgés, femme enceinte, dénutris HIV : schéma classique de 6 mois plus d'effets secondaires et de résistances Pleurésie : PP, kiné, corticoïdes, trt classique parfois prolongé
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SURVEILLANCE DU TRAITEMENT
Transaminases toutes les semaines le premier mois puis 1 fois par mois pdt 3 mois Uricémie ttes les semaines le premier mois puis au 2e mois Radio du thorax a 1, 3 et 6 mois Créatinine en debut de trt et au 2e et 6e mois
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Dépistage et traitement des sujets contagieux surtout dans populations à risque
Vaccination par le BCG Chimioprophylaxie primaire Chimioprophylaxie secondaire Prévention des résistances Surveillance et traitement des sujets contacts
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VI - PREVENTION Prévention de la contagion : isolement du patient si BK positif au direct chambre à pression négative port du masque Prévention de l'apparition de résistances : association systématique de minimum 3 antituberculeux (intérêt des formes associées) Si suspiscion de tuberculose ne pas traiter par quinolones ou rifampicine
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VACCINATION PAR BCG Primoinfection artificielle avec bacille non virulent Confère une protection de 50% vis à vis de la tuberculose pulmonaire et 80% pour tuberculose neuroméningée et miliaire Faut - il toujours vacciner ? : OUI car on estime que les inconvénients du BCG dépassent les avantages quand le RAI (risque annuel d'infection) <0.01 % RAI = % de sujets non vaccinés qui se positivent pdt 1 an (0.05 % en France)
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Modalités enfant dès la naissance obligatoire à l'âge de 6 ans 2 vaccinations maximum / RCT moy à 7 mm Technique vaccin lyophilisé Pasteur en IDR Monovax uniquement chez l'enfant contrôle IDR 3 à 6 mois après (pos chez 75 à 90 % des sujets) VACCINATION PAR BCG
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BCG Contre-indications : HIV, déficits immunitaires congénitaux, cancers, corticothérapie au long cours, immunosuppresseurs, maladies autoimmunes Effets secondaires petite suppuration locale à traiter par Rifampicine locale ou INH 3 mois si persistance au delà de 3 mois BCGite exceptionnelle : INH + RFM 6 mois
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CHIMIOPROPHYLAXIE Chimioprophylaxie primaire : consiste à traiter un sujet ayant RCT negative et en contact avec sujet tuberculeux INH 3 mois réévaluation des RCT : si négative arrêt INH et vaccination si positive compléter le traitementt (trt d'une PIT avérée)
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Chimioprophylaxie secondaire :Il s'agit du traitement de la primoinfection
nécessaire pour éviter l'apparition de complications immédiates ou secondaires PIT latente : 6 mois INH seul ou 3 mois INH+RFM puis 3 mois INH PIT patente : traitement de la tuberculose classique
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CAT SUJETS CONTACTS Sujet contact malade : traitementt classique
Sujet contact non malade et RCT négatives si RCT se sont positivées : chimioprophylaxie II si RCT négatives : INH 3 mois puis contrôle si toujours negative vaccination par BCG si positive compléter traitement 3 mois Sujet contact non malade et RCT antérieurement positive : chimioprophylaxie II si RCT ont augmenté de plus de 15 mm Sujets vivant sous le même toit : IDR et radio à répéter 2 mois après
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CONCLUSION Maladie toujours d'actualité : pas de diminution du nombre de cas de tuberculose (HIV, migrants) en France Apparition de tuberculoses à BK résistants voire multirésistants Nécessité d'une stratégie de lutte antituberculeuse avec poursuite de la vaccination systématique, traitement complet et suivi, dépistage des sujets à risque et des sujets contacts Guérison dans 100% des cas si trt bien suivi
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