L’imaginaire ? « …qui n’existe que dans l’esprit, sans réalité,

Présentation au sujet: "L’imaginaire ? « …qui n’existe que dans l’esprit, sans réalité,"— Transcription de la présentation:

1 L’imaginaire ? « …qui n’existe que dans l’esprit, sans réalité,
fictif » mais également « domaine de l’imagination, des choses créées par l’imagination » L’imaginaire serait donc les territoires de l’imagination, en distinguant par exemple l’imaginaire plastique, langagier, corporel…

2 L’imagination ? « Par l’imagination nous abandonnons le cour ordinaire
des choses. Percevoir et imaginer sont aussi antithétiques que présence et absence (…) ». Gaston Bachelard « …Ce que nous cherchons c’est que l’enfant prenne conscience des pouvoirs réels de son imagination et de son langage pour exprimer [son intériorité] mais dans la mesure où cette découverte de pouvoir le conduise à une cohérence équilibrée de sa personne… ». Jean Georges, Pour une pédagogie de l’imaginaire, Casterman, 1976, page 58

3 Le rôle des représentations ?
Les REPRESENTATIONS chez l’enfant jouent un rôle important pour imaginer. Elles sont définies « comme un ensemble de connaissances, de croyances, encodées en mémoire que l’on peut extraire et manipuler mentalement. » Elles sont un outil de communication, de planification et d’orientation de nos conduites mais aussi de rêveries et d’imagination. Sur le plan cognitif elles apportent des images et des concepts alors que sur le plan des symboles elles enrichissent un imaginaire. (Revue des Sciences Humaines, juin 2002, page 24 : dossier sur les représentations mentales)

4 L’imagination dans les programmes?
L’imagination est sollicitée dans les programmes dans tout ce qu’elle peut offrir de créatif et d’inventif. L’imaginaire corporel, plastique, langagier…peuvent être exploités pour permettre aux élèves d’être reconnus au sein de la classe comme individu à part entière et unique. Survolons sa trace dans les textes officiels depuis 1986…

5 1986 : ORIENTATIONS POUR L’ECOLE MATERNELLE
(Circulaire n° du 30 janvier 1986) Le premier objectif est de scolariser… L'école a en elle-même sa propre finalité, qui est la mesure de son sérieux : Elle a pour tâche, en cultivant toutes les possibilités de l'enfant, de répondre au désir qu'il a de devenir grand. Il s'agit que l'enfant, par diverses activités, développe ses capacités de sentir, d'agir, de parler, de réfléchir et d'imaginer, dans le temps même qu'il élargit son expérience, explore le monde et augmente ses connaissances. L'école répond ainsi à son appétit d'apprendre, et le stimule toujours. Dans les activités de production artistique… Ces activités mettent les enfants au contact de matières diverses, accroissent leurs possibilités sensorielles, permettent l'expression de leur imaginaire ; elles visent aussi la découverte de différentes techniques, le développement de l'imagination créatrice et la connaissance du monde.

6 1989 : LOI D’ORIENTATION SUR L’EDUCATION
(n° du 10 juillet 1989) Missions du système éducatif C'est pourquoi l'éducation doit développer chez le jeune le goût de créer, d'exercer des activités culturelles et artistiques et de participer à la vie de la cité. Objectifs à atteindre Chaque niveau d'enseignement participe à la réalisation de ces objectifs : l'école maternelle permet aux jeunes enfants de développer la pratique du langage et d'épanouir leur personnalité naissante par l'éveil esthétique, la conscience de leur corps, l'acquisition d'habiletés et l'apprentissage de la vie en commun.

7 L'objectif général de l'école maternelle est de développer
1990 : PROGRAMMES (Décret n° du 6 septembre 1990) Article premier. L'objectif général de l'école maternelle est de développer toutes les possibilités de l'enfant , afin de lui permettre de former sa personnalité et de lui donner les meilleures chances de réussir à l'école élémentaire et dans la vie en le préparant aux apprentissages ultérieurs. L'école maternelle permet aux jeunes enfants de développer la pratique du langage et d'épanouir leur personnalité naissante par l'éveil esthétique, la conscience de leur corps, l'acquisition d'habiletés et l'apprentissage de la vie en commun.

8 B.O. H.S. du 14 février 2002 Dans l’introduction des 5 domaines d’apprentissage Le jeu est l'activité normale de l'enfant. Il conduit à une multiplicité d'expériences sensorielles, motrices, affectives, intellectuelles... Il permet l'exploration des milieux de vie, l'action dans ou sur le monde proche, l'imitation d'autrui, l'invention de gestes nouveaux, la communication dans toutes ses dimensions, verbales ou non verbales, le repli sur soi favorable à l'observation et à la réflexion, la découverte des richesses des univers imaginaires... Il est le point de départ de nombreuses situations didactiques proposées par l'enseignant. Il se prolonge vers des apprentissages qui, pour être plus structurés, n'en demeurent pas moins ludiques. Dans le domaine « La sensibilité, l'imagination, la création » L'école maternelle encourage et développe les langages d'expression qui mobilisent le corps, le regard et le geste. L'enseignant installe les conditions propices à des expériences à la fois ludiques et fonctionnelles et à des réalisations concrètes. L'enfant doit pouvoir chercher, inventer, transformer, exprimer, éprouver le plaisir de la création. Dans les réalisations, une part importante est laissée à la spontanéité et à l'imagination. Les échanges oraux autour des démarches et réalisations, qui sont valorisées, permettent la mise en mot de l'expérience et aident à établir les relations entre les sensations éprouvées et les effets produits.

9 PROGRAMMES DE 2008 (H.S. N°=3 du 19 juin 2008)
[L’école maternelle] s’appuie sur le besoin d’agir, sur le plaisir du jeu, sur la curiosité et la propension naturelle à prendre modèle sur l’adulte et sur les autres, sur la satisfaction d’avoir dépassé des difficultés et de réussir. S’approprier le langage Échanger, s’exprimer Ils redisent de manière expressive des comptines et interprètent des chants qu’ils ont mémorisés Ils apprennent peu à peu à communiquer sur des réalités de moins en moins immédiates ; ils rendent compte de ce qu’ils ont observé ou vécu, évoquent des événements à venir, racontent des histoires inventées… Se préparer à apprendre à lire et à écrire Distinguer les sons de la parole Les enfants découvrent tôt le plaisir de jouer avec les mots et les sonorités de la langue.

10 Agir et s’exprimer avec son corps
Les activités d’expression à visée artistique que sont les rondes, les jeux dansés, le mime, la danse permettent tout à la fois l’expression par un geste maîtrisé et le développement de l’imagination. Percevoir, sentir, imaginer, créer (…)Les activités visuelles et tactiles, auditives et vocales accroissent les possibilités sensorielles de l’enfant. Elles sollicitent son imagination et enrichissent ses connaissances et ses capacités d’expression… Ces activités entretiennent de nombreux liens avec les autres domaines d’apprentissage : elles nourrissent la curiosité dans la découverte du monde ; elles permettent à l’enfant d’exercer sa motricité ; elles l’encouragent à exprimer des réactions, des goûts et des choix dans l’échange avec les autres.

11 « …il est temps de "donner à l'imagination la place qui lui revient dans l'éducation. (...) Non pas pour que tout le monde devienne artiste, mais pour que personne ne reste esclave". Giani Rodari, Grammaire de l'imagination (Editions Rue du Monde 1997)

12 3 pistes favorables pour développer l’imaginaire au cycle I…
La conduite créative, qui exploite les ressources de l’imaginaire dans le domaine « percevoir, sentir, imaginer, créer » Les situations de productions d’écrits imaginaires ou de contes imaginaires dans le domaine « s’approprier le langage » La danse, qui met en route l’imaginaire collectif ou individuel dans une recherche de communication dans le domaine « agir et s’exprimer avec son corps » QUE NOUS DEVELOPPERONS LORS DE LA 2ème ANIMATION PEDAGOGIQUE !!