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AVEC MARIJO
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Bali, Terre des Dieux
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Bali, c’est l’une des 26 provinces de l’Indonésie, l’une des plus petites îles de l’archipel de la Sonde, longtemps ignorée… Après la deuxième guerre mondiale, quelques artistes, peintres et poètes, découvrent celle qui a su conserver vivante la civilisation et le culte hindouiste qui ont façonné l’âme de ce pays. Malgré les cohortes de touristes et les grands hôtels, il faut savoir s’éclipser du tohu-bohu d’une ville comme Kuta, se tourner vers l’intérieur, vers les montagnes pour retrouver la magie du passé, le monde des esprits…
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Car à Bali, les habitants ne se tournent pas vers la mer mais vers l’intérieur, vers les volcans qui dominent presque tout le paysage : le mont Batur à gauche, le Mont Agung à droite (3142m).
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L’océan, c’est le danger, les montagnes sont la vie
L’océan, c’est le danger, les montagnes sont la vie! L’esprit des dieux les habite! L’Hindouisme balinais est un syncrétisme d’Animisme, d’Hindouisme et de Bouddhisme! Le temple le plus important, Besakih , très impressionnant, semble monter à l’assaut du Mont Agung, à 1000m d’altitude. Il comprend trois sanctuaires distincts dédiés à Vishnou, Civa et Brahma. Chacun comprend de nombreux pavillons et « merus », ces tours qui donnent tant de charme aux temples de Bali.
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Chaque sanctuaire de Besakih regroupe de multiples cours et tours
Chaque sanctuaire de Besakih regroupe de multiples cours et tours. Il est bien difficile de comprendre pourquoi telle partie est sacrée, donc interdite, car tout se ressemble!
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Il existe plusieurs temples fascinants à visiter, dans leurs parties accessibles : Mengwi, construit en 1643, entouré de fossés remplis d’eau, évoquant irrésistiblement le raffinement des cours royales, Sangeh lié à la lutte du bien et du mal, à la légende du Ramayana avec Hanuman, le général des singes… Ces derniers sont installés depuis toujours dans la forêt avoisinante et se veulent rois et maîtres des lieux! Il y a aussi Goa Lawa, la grotte aux chauves-souris qui s’y pressent par milliers, gardées par deux serpents…
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Bédugul, au bord du lac Beratan, est l’un de mes préférés, souvent dans les nuages, surtout en période de mousson, ce qui lui donne encore plus de charme!
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Cette partie de Bédugul est interdite au public
Cette partie de Bédugul est interdite au public. Il semble qu’une cérémonie se prépare… Les hommes, dans leurs vêtements traditionnels, bavardent, tandis que les femmes s’affairent pour les préparatifs, l’organisation des lieux.
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Et bien sûr, j’affectionne ce merveilleux Tanah Lot
Et bien sûr, j’affectionne ce merveilleux Tanah Lot. Dédié aux esprits gardiens de la mer, il se dresse sur une falaise richement sculptée par la marée, se détachant sur le ciel, avec la délicatesse d’une peinture chinoise. On ne peut l’atteindre qu’à marée basse et l’on entend alors la musique du vent qui s’engouffre dans de gigantesques bambous percés. Hors mousson, les couchers de soleil y sont spectaculaires.
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Pour les Balinais, tout ce qui est spectaculaire devient sacré
Pour les Balinais, tout ce qui est spectaculaire devient sacré! Et le culte du sacré fait partie intégrante de la vie de chaque jour. On pourra croiser des processions d’offrandes lors des cérémonies, mais aussi observer le culte des divinités et des ancêtres par les autels élevés dans chaque maison, les dépositions d’offrandes au bord du chemin, sur les trottoirs, à l’entrée des magasins… On trouve aussi ces autels dans les lieux publics, l’aéroport, les marchés…
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Aéroport de Bali et personnage étrange surveillant la circulation, au centre d’un rond-point de Kuta…
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A Ubud, le petit temple érigé en plein marché, regorge d’offrandes dans des contenants en bambou joliment travaillés : riz, fleurs, encens… Et en se promenant dans les petites agglomérations, on est frappés par le contraste entre les nombreuses motos, les autels et ces figures de dieux divers…
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Marché d’Ubud..
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Offrandes sous diverses formes!
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Au marché, des femmes confectionnent et vendent des offrandes prêtes à l’emploi…
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Dans le moindre village, il y a au moins trois temples : celui des cérémonies officielles, celui des morts et âmes en instance de purification, celui des ancêtres… Mais, en plus, chaque maison peut avoir plusieurs autels pour honorer les ancêtres, ce qui lui donne un aspect de temple. Enfin, certaines organisations se plaisent à imiter les lieux sacrés avec cours multiples, autels, gardiens étranges, terrasses, etc. Pas surprenant d’avoir cette impression d’être environné de temples à Bali!
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Autels dans maisons privées!
On retrouve très souvent, entourant autels ou gardiens, ce sarong à carreaux blancs et noirs, symbolisant le bien et le mal…
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Dans un minuscule village, l’un des temples et les autels d’une famille qui m’a accueillie…
On ne distingue jamais un ancêtre en particulier : ce sont les ancêtres en général!
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A Ubud, un centre de danses, que j’ai d’abord pris pour un temple, avec diverses cours comme celles qui servent d’antichambre dans les lieux sacrés de l’île…
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Les terrasses accueillent les gamelans, ces orchestres typiques qui donnent une musique si caractéristique …
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La crémation, ce grand rite de l’Hindouisme, revêt une importance capitale dans la vie des Balinais. Il s’agit de faciliter, à l’âme errante du défunt, le passage dans le monde surnaturel. Ce n’est pas jour de tristesse, mais bien fête à laquelle participe tout le village. Le cercueil prend la forme d’un animal et il est introduit dans une tour que l’on fera tourner plusieurs fois pour que l’âme ne retrouve pas le chemin du retour en arrière… En attendant que l’argent nécessaire soit réuni, le défunt est déposé dans un lieu d’attente…
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Le chariot prêt pour le transfert du corps du défunt du matin...
… et les hommes en attente, avec les instruments du gamelan, tandis que les femmes font les derniers préparatifs et reçoivent les visiteurs.
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Le domaine des arts, à Bali, est évidemment très influencé par toutes les croyances. Mais le mot « art » n’existe pas en Balinais! Longtemps, on s’est contenté de copier et recopier les mêmes sujets, des masques et sculptures fantastiques, des scènes de la vie courante en matière de peinture, quelques meubles et bijoux… La venue du tourisme a apporté certains changements, notamment dans l’art du bijou et dans la peinture, mais l’on retrouve encore beaucoup de traditionnel! Quelques villages regroupés autour d’Ubud se spécialisent.
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A Batubulan, d’habiles artisans font sortir un monde fantastique de monstres en pierre, à Mas, c’est le bois et Céluk est le royaume des bijoutiers Désormais, maintes bijouteries sont installées dans de jolies maisons balinaises, mais on peut encore observer, à l’extérieur, les artisans à l’œuvre…
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Sculpteurs au travail, fenêtres typiques et stand de bijoux au marché d’Ubud…
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Ubud, qui s’est développée démesurément depuis quelques années, est devenue le centre du renouveau artistique. Les peintres et sculpteurs locaux, influencés par les artistes occidentaux venus s’installer là, sans abandonner complètement la tradition, se sont ouverts au domaine profane en cherchant, trop souvent, pour certains, à s’adapter au goût des étrangers…
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Le théâtre est, presque toujours, emprunté aux grandes épopées hindouistes, comme le cycle du Ramayana et peut tenir les villageois toute une nuit! Pour leur part, la plupart des danses, qui étaient des modes de communication avec l’au-delà et des spectacles qui se déroulaient pour la population, ont été transposées hors de leur cadre, pour les étrangers. Si l’on a la chance d’en observer, il est important de se les faire expliquer pour mieux en profiter, s’en imprégner… Elles s’appellent Pendet, Ketchak, Barong, Legong, etc. et sont toutes aussi magiques!
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Carte scannée Les danseuses, quoique formées dès leur plus jeune âge, ne sont pas des professionnelles et ont d’autres activités…
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Dès que l’on sort des villes ou villages, c’est la luxuriance de la végétation tropicale qui séduit. La terre volcanique est très riche, bien arrosée par les pluies de mousson et grâce à un complexe système d’irrigation… La moindre parcelle est utilisée, les rizières développées en terrasses. Ce relief rend impossible de mécaniser les travaux. Tout se fait à la main. Dans les rizières, ce sont les troupeaux de canards conduits par les enfants, qui remplacent les insecticides et l’engrais!
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Dans le village, c’est le « Subak », organisme communautaire légal et autonome, qui appelle, sur les champs, la protection de la déesse, lui qui surveille les digues de terre noire qui découpent les terrasses, lui qui contrôle le système de canalisations de bambous et de vannes qui répartit l’eau à partir des grands réservoirs et canaux jusqu’aux plus petites parcelles…. Le moment venu, il organise le grand banquet de la fête de la moisson, dont le chef du village assure le partage.
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On place des autels dans les champs et on dépose des offrandes à la déesse du riz Dewi Sri pour s’assurer de bonnes récoltes…
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Le cycle du riz supervisé par le « Subak » est le même dans toute l’île. Il est immuable :
ouverture de l’eau dans le grand canal du « Subak », ouverture des terrasses, purification de l’eau, nourriture des dieux (eau bénite et offrandes), bourgeonnement des tiges (après 100 jours) jaunissement annonçant la récolte, moisson, répartition, dépôt du riz dans les greniers et festivités.
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… L’une des grandes canalisations et la cueillette manuelle.
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Outre la culture du riz omniprésente, on trouve, à Bali, des arachides, des noix de coco, des fleurs, des épices diverses… Il faudrait aussi parler de la récolte du sel sur la plage de sable noir de Ku Samba, avec un ingénieux système de canalisations de bois permettant d’abord la récupération d’eau salée en éliminant le sable, puis l’évaporation aqueuse ne laissant que le sel. Toutefois, je n’y suis pas passée cette année…
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Le village balinais est en échange permanent avec les esprits de l’au-delà, puisque les Balinais s’inscrivent dans un cycle de renaissance, s’étendant des vivants à la multitude des ancêtres. Le décor de la vie du village est à la fois « humble et sublime », avec ses grands arbres, ses murs de pisé et ses toits vieillots, ses portes monumentales chargées de sculptures et de monstres grimaçants. Il faut traîner dans les ruelles, les marchés colorés, admirer l’allure des femmes qui transportent sur leur tête marchandise ou offrandes…
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Ruelles de villages…
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Marché local
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Avec les pluies de la mousson…
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Quelques scènes de la vie balinaise…
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Le transport des offrandes vers le temple!
Car C Le transport des offrandes vers le temple!
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Après une longue occupation hollandaise, commencée dès le XVIe siècle, après la seconde guerre mondiale et l’occupation par le Japon durant trois ans, Soekarno proclama l’indépendance de l’Indonésie en Puis une montée rapide du communisme fut stoppée par un putsch qui donna le pouvoir à Suharto, qui par décret, à la fin de 1965, fit de l’Indonésie un état pluriconfessionnel, ce qui explique le fait que Bali a pu conserver ses traditions. Les élections législatives ont lieu tous les cinq ans, cette année, le 4 avril…
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Un record de 44 partis en lice!
En cet hiver 2009, la guerre des espaces publicitaires n’épargne pas la douce île de Bali!!!
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Musique : Karedok Leunka
Sudanese Music of West Java Documentation : En Indonésie, guides Hachette Visa et sur place. Photos, conception et réalisation: Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Avril 2009
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AU REVOIR
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