La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

Enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales 2006

Présentations similaires


Présentation au sujet: "Enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales 2006"— Transcription de la présentation:

1 Enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales 2006
Institut de Veille Sanitaire C.CLIN et leurs antennes régionales

2 Principes

3 Définition : prévalence
Indicateur statique de morbidité Taux de prévalence = Nb de patients infectés x100 Nb patients enquêtés Nb d ’infections x 100 (+/- Taux spécifiques selon exposition) La prévalence mesure tous les cas inclus par la définition de cas, indépendamment de l’évolution de la maladie L’instant t peut être pris au sens large, correspondant à une période pendant laquelle est menée l’enquête

4 Objectifs Objectifs stratégiques Objectifs épidémiologiques
Mobiliser l’ensemble du personnel hospitalier autour d’un projet de surveillance des infections nosocomiales impliquant fortement le CLIN et l’équipe opérationnelle d’hygiène Travail interdisciplinaire avec les cliniciens Engager les établissements dans une démarche standardisée de surveillance En bénéficiant d’un soutien méthodologique dans le cadre d’une enquête nationale Aidant les établissements à produire les données nécessaires à la construction des indicateurs du tableau de bord Objectifs épidémiologiques Evaluer le taux de prévalence des infections nosocomiales, un jour donné, dans un établissement de santé Evaluer le taux d’exposition, un jour donné, à certains dispositifs invasifs (sonde urinaire, cathéters vasculaires, intubation / trachéotomie) Evaluer le taux de prescription d’anti-infectieux un jour donné

5 Résultats attendus (1) Au niveau de l’établissement
Description des caractéristiques des patients inclus le jour de l’enquête : âge, sexe, Mac cabe, immunodépression, intervention chirurgicale Taux d’exposition aux dispositifs invasifs Taux de prescription des anti-infectieux Taux d’infections nosocomiales le jour de l’enquête Description des caractéristiques des infections nosocomiales : site anatomique, micro-organismes identifiés, résistance aux antibiotiques

6 Résultats attendus (2) Au niveau régional et interrégional
Taux de participation régional Même description qu’au niveau établissement pour le niveau régional et interrégional  Mise à disposition des rapports régionaux et interrégional en décembre 2006 Au niveau national Taux de participation national Même description qu’au niveau établissement pour le niveau national Evolution temporelle des taux d’infections nosocomiales entre 2001 et 2006  Mise à disposition du rapport national en mars 2007

7 Interprétation des résultats à l’échelle de l’établissement
Limites Résultats dépendant de la situation épidémiologique du moment (une épidémie en cours dans un ou plusieurs services peut modifier les taux) Tendance à la surévaluation des taux (patients ayant des séjours longs dont les patients atteints d’IN surreprésentés) Effectif souvent trop faible pour étudier des sous-groupes  Intérêt de résultats par service à évaluer selon les effectifs Absence de prise en compte des caractéristiques des patients et de l’établissement  interprétation prudente des comparaisons par spécialité Avantages Fournit des indicateurs permettant de faire un état des lieux à un instant donné Identification de services où un effort en terme de lutte contre les infections nosocomiales doit être déployé Permet de proposer des actions notamment la mise en place d’une surveillance de routine en incidence dans les secteurs à risque (chirurgie, réanimation, hémodialyse,…) ou mise en place d’audits de pratiques

8 Valorisation de la participation à l’ENP dans le cadre des dispositifs d’évaluation hospitalière
Diffusion publique de la liste des participants à l’enquête Dans les rapports régionaux et nationaux de résultats Sur le site Internet du RAISIN ( Accréditation V1 référentiel 4 du chapitre « surveillance, prévention et contrôle du risque infectieux » V2 référentiel 16a du sous-chapitre D « qualité et sécurité de l’environnement » (chapitre II : ressources transversales) : « Les patients et les activités à risque infectieux sont identifiés et un programme de surveillance en place » Référentiel 46e du sous-chapitre A « pratiques professionnelles » (chapitre IV « évaluations et dynamiques d’amélioration ») : « Les données et indicateurs sont définies et permettent le suivi des actions d’amélioration » Score ICALIN Participation à une enquête de prévalence Item A 23 : « Une enquête de prévalence a-t-elle été réalisée cette année? » 3 points attribués pour l’ICALIN 2005

9 Principaux résultats de l’ENP 2001

10 Représentativité des lits d’hospitalisation
Participation à l’ENP 2001 Représentativité des lits d’hospitalisation 1533 établissements participants représentant lits d’hospitalisation 77% des lits d’hospitalisation Public : 90% des lits Privé (PSPH + privé) : 54% des lits

11 Taux de prévalence des infections nosocomiales en 2001

12 Siège de l’infection – ENP 2001

13 L’ENP 2006

14 Changements entre l’ENP 2001 et l’ENP 2006
Les infections urinaires asymptomatiques (ou colonisations urinaires) sont exclues Réalisation d’un dépistage systématique des infections urinaires par bandelette et/ou ECBU n’est pas demandée Réactualisation de la définition des infections du cathéter Définition de la XII ème conférence de consensus de la société de réanimation de langue française (SRLF) – Mars 2003 Différencie les infections liées au cathéter sans bactériémie des infections liées au cathéter avec bactériémie Création d’une fiche établissement N’est à remplir qu’une seule fois Items recueillis Type d’établissement Statut juridique Nombre de lits Quelques modifications sur la fiche patient (cf. Présentation questionnaire patient) Les unités de soins de long séjour récemment transformées en établissement médico-social sortent du champ de l’enquête

15 Cible de l’enquête Sont inclus Ne sont pas inclus
Les types d’établissements suivants : Centres hospitaliers publics Centres hospitaliers privés à but lucratif Centres hospitaliers privés participant au service public (PSPH) Les types de séjour suivants : Court-séjour (y compris les unités d’hospitalisation de semaine) Soins de suite et de réadaptation (SSR) : « moyen-séjour » Unités de soins de longue durée (USLD) : « long séjour » Les patients suivants : Tout patient présent le jour de l’enquête dans le service Présence administrative dans le service (patient présent dans le lit mais aussi patient au bloc ou en examen au moment du passage) Prévoir un questionnaire patient par nouveau-né Ne sont pas inclus Maisons de retraite des hôpitaux Hospitalisation de jour Hospitalisation de nuit dans les CHS Hospitalisation à domicile (HAD)

16 Choix du jour d’enquête
Un jour donné dans un établissement Jour choisi entre le 29 Mai et le 30 Juin 2006 De préférence le milieu de semaine (mardi ou jeudi) afin d’éviter les périodes de renouvellement important de patients Si enquête impossible sur une seule journée : Obligatoirement un jour donné dans un service (ou une unité de soins) Le même jour dans les services échangeant des patients (ex: chirurgie et soins intensifs de la même discipline) Étalée au maximum sur une semaine

17 Infection nosocomiale : définition (1)
Une infection est dite nosocomiale si elle apparaît au cours ou à la suite d’une hospitalisation et si elle était absente à l’admission à l’hôpital. Ce critère est applicable à toute infection. Lorsque la situation précise à l’admission n’est pas connue, un délai d’au moins 48 heures après l’admission (ou un délai supérieur à la période d’incubation lorsque celle-ci est connue) est communément accepté pour séparer une infection d’acquisition nosocomiale d’une infection communautaire. Toutefois, il est recommandé d’apprécier, dans chaque cas douteux, la plausibilité du lien causal entre hospitalisation et infection. Pour les infections du site opératoire, on considère comme nosocomiales les infections survenues dans les 30 jours suivant l’intervention chirurgicale, ou dans l’année qui suit l’intervention s’il y a mise en place d’une prothèse ou d’un implant. L’infection doit être active ou sous traitement actif au moment de l’étude L’infection ne doit pas être présente ou en incubation au moment de l’admission

18 Infection nosocomiale : définition (2)
Appréciation du caractère actif de l’infection nosocomiale Une infection est dite active si Le traitement anti-infectieux par voie générale de l’infection nosocomiale n’est soit pas encore instauré soit toujours en cours Pour les infections nosocomiales ne nécessitant pas de traitement anti-infectieux par voie générale (infection locale sur cathéter, certaines infections superficielles ISO…), la guérison est laissée à l’appréciation du correspondant médical Le jour de l’enquête, on ne retiendra que les infections affirmées cliniquement et/ou microbiologiquement Un suivi de heures pourra être nécessaire pour obtenir les résultats des examens paracliniques pratiqués le jour de l’étude

19 Définitions des infections nosocomiales par site (1)
Source 100 recommandations pour la surveillance et la prévention des infections nosocomiales. CTIN 1999. Infections urinaires (uniquement symptomatiques) Infections respiratoires basses (pneumonies) Bactériémies / septicémies XIIème conférence de consensus de la société de réanimation de langue française (SRLF) Infections du cathéter Définition du CDC Infection du site opératoire

20 Définitions des infections nosocomiales par site (2)
Cas particuliers de la gériatrie hors court-séjour Définitions spécifiques pour Pneumonie Bronchite, trachéo-bronchite, bronchiolite, trachéite Infection gastro-intestinale Pharyngite, laryngite, épiglottite, sinusite conjonctivite

21 Définitions des infections nosocomiales par site (3)
Cas particuliers des nouveaux-nés et nourrissons Définition des tranches d’âge Enfant : tout patient âgé de moins de 15 ans Nourrisson : tout patient âgé de moins de 12 mois Nouveau-né : tout patient âgé de moins de 1 mois Infection nosocomiale chez le nouveau-né Infection survenant après la naissance chez un nouveau-né indemne in utero Si doute, infection apparue au moins 48 heures après la naissance Exclusion des infections materno-fœtales ou placentaires L’entérocolite nécrosante n’est pas une infection nosocomiale (sauf dans quelques cas épidémiques documentés par la microbiologie) Définitions spécifiques pour les nourrissons, en particulier pour Infections urinaires Bactériémie /septicémie Infections pulmonaires Gastro-entérites

22 Définitions des infections nosocomiales par site (4)
Bactériémie / septicémie Pas de distinction entre forme primaire (foyer d’infection initial non identifié) et forme secondaire (foyer d’infection initial identifié) Si bactériémie secondaire, on comptabilisera 2 infections nosocomiales chez ce patient : 1ère IN : site infectieux primaire (ex: infection urinaire) 2ème IN : bactériémie (ex: bactériémie compliquant l’infection urinaire) Seule exception: en cas de bactériémie sur cathéter, on ne comptabilise qu’une seule infection nosocomiale : « infection sur cathéter » en précisant son caractère bactériémique

23 Spécificités selon la situation administrative du patient le jour de l’enquête
Patient sortant le jour de l’enquête Patient à inclure dans l’enquête Remplir si possible le questionnaire patient avant leur départ Patient entrant le jour de l’enquête Patient à exclure de l’enquête Leur exclusion évite de recenser 2 patients pour le même lit Patient entré le lundi après une permission de week-end Inclusion au titre du séjour hospitalier de la semaine précédent le week-end Même si la réadmission correspond à une nouvelle hospitalisation sur le plan administratif Est considéré comme infection nosocomiale acquise dans un autre établissement Une infection nosocomiale active à l’admission ou se déclarant dans les 48 premières heures du séjour (délai à adapter selon l’incubation de l’agent infectieux) Dans un service donné est aussi considéré comme infection nosocomiale acquise dans l’établissement : les infections acquises dans un autre service du même établissement L’infection sera attribuée au service dans lequel le patient est présent administrativement le jour de l’enquête

24 Procédure CNIL (1) Au niveau de l’InVs Au niveau de l’établissement
Avis favorable (numéro de dossier disponible auprès de l’InVS) Au niveau de l’établissement Si l’établissement a effectué une déclaration à la CNIL dans le cadre de sa participation à un réseau de surveillance organisé par le C.CLIN : Pas de nouvelle déclaration pour l’ENP 2006 Si l’établissement n’a jamais effectué de déclaration à la CNIL dans le cadre d’un réseau de surveillance du C.CLIN Déclaration auprès de la CNIL Modèle de déclaration disponible sur le site du C.CLIN ( /enquêtes) Protection de l’ordinateur contenant la base de données Mot de passe d’accès En cas de connexion en réseau, respect des règles de sécurité définis par la CNIL ( rubrique approfondir/santé/fiches thématiques)

25 Procédure CNIL (2) Au niveau du service
Le patient doit être informé des objectifs, déroulement, utilisation des données Au moyen d’une affiche d’information modèle de fiche à apposer dans le service (annexe V du protocole) Indiquant que les données du patient seront intégrées à une base de données informatique Que le patient à droit d’accès et de rectification des données le concernant En présentant l’enquête oralement au lit du patient Enquête nationale, commanditée par le Ministère de la Santé

26 Confidentialité concernant le patient
Aucune donnée nominative concernant le patient ne sera envoyée au C.CLIN Chaque questionnaire sera identifié par un numéro unique Ce numéro unique sera défini par le logiciel lors de la saisie et devra être reporté manuellement 2 X sur le questionnaire: Au niveau du questionnaire au niveau du talon où sera apposée l’étiquette du patient

27 Confidentialité concernant l’établissement
Aucun résultat identifiant nommément un établissement ne sera diffusé par le C.CLIN ou l’InVS Le C.CLIN attribue lors de l‘inscription de l’établissement à l’enquête un numéro de code unique et anonyme Le C.CLIN est le seul détenteur de la table de correspondance entre le numéro de code et l’identification de l’établissement Ce numéro de code de l’établissement est à reporter sur le questionnaire patient Seul le numéro de code de l’établissement est saisi dans le logiciel La liste des établissements ayant participé à l’enquête sera annexé aux rapports présentant les résultats régionaux et nationaux

28 L’application informatique
Aucun pré-requis en terme d’installation ou de licence de logiciels de la part des établissements Téléchargement sur le site du C.CLIN début juin envoi aux participants par CD-ROM Matériel informatique requis : PC (386, 486 ou Pentium) Logiciel (File Maker Pro) constitué de 7 modules : INSTALLATION : installation du logiciel sur le PC MOT DE PASSE : changement du mot de passe d’accès SAISIR : saisie des données et arrêt de l’application IMPORTER : importation des données dans l’application sous un format standardisé pour les établissements souhaitant utiliser une solution de saisie spécifique CONTRÔLER : vérifie les données manquantes, repère les doublons RESTITUTION : édite les résultats (établissement et services) EXPORTER : copie les données sur CD-ROM pour les envoyer par voie postale ou crypte les données pour les envoyer par voie au CCLIN en fin d’enquête

29 Calendrier

30 Remplissage des questionnaires

31 Le questionnaire établissement
Un questionnaire par établissement CHU Lyon et Marseille : un questionnaire par établissement géographique Autres établissements multi-sites : un questionnaire pour l’entité juridique Les variables à coder Code établissement : code d’anonymat à 4 chiffres, transmis par le C.CLIN 1er chiffre = 4, pour C.CLIN Sud-Est Type d’établissement CHU, CH, CHS, MCO, SSR, CLCC… Statut Public, privé, PSPH Nombre total de lits Exclure les lits d’hôpitaux de jour et les places d’hébergement Nombre de lits par spécialité Médecine, chirurgie, obstétrique, réanimation, psychiatrie, SSR, SLD

32 Le questionnaire patient : changements entre les ENP 2001 et 2006
Suppression de la variable « type de séjour » et révision du thésaurus de codage de la variable « spécialité » Ajout d’une variable concernant l’exposition au dispositif invasif suivant : « intubation – trachéotomie » Nouveau thésaurus des micro-organismes : utilisation de ceux des réseaux de surveillance RAISIN Nouveau thésaurus pour le codage des anti-infectieux : faisant appel à la Classification ATC ( Anatomical Therapeutical Chemical) Indication des traitements anti-infectieux : création de 2 items pour l’antibioprophylaxie : antibioprophylaxie chirurgicale antibioprophylaxie des infections opportunistes

33 Le questionnaire patient (1)
N° de fiche attribué par le logiciel à compléter 2 X lors de la saisie informatique La partie détachable comprenant l’étiquette du patient à détacher en cas de transmission des fiches à l’extérieur de l’établissement pour saisie Code de l’établissement code d’anonymat transmis par le C.CLIN à réception de l’accord de participation Date de l’enquête L’enquête doit se dérouler le même jour pour tout le service Code du service (facultatif) Code attribué par le responsable de l’enquête Peut servir à une analyse par service

34 Le questionnaire patient (2)
Spécialité Thésaurus en annexe 1 du guide d’investigation Soins continus ou unités de soins intensifs : ne pas coder en réanimation mais dans la spécialité médicale ou chirurgicale correspondante Date d’entrée dans l’établissement Si date d’hospitalisation >1 an (long séjour), noter la date du jour de l’enquête moins un an

35 Le questionnaire patient (3)
Indice de gravité Mac Cabe Mac Cabe : Mac Cabe 0 : pas de maladie ou maladie non fatale Mac Cabe 1 : Maladie fatale dans les 5 ans Mac Cabe 2 : Maladie rapidement fatale dans l’année Indice évalué par le correspondant médical En fonction de l’état du patient le jour de l’enquête Si présence d’une infection nosocomiale, coder la situation avant cette infection Immunodépression Traitement immuno-suppresseur : chimiothérapie, radiothérapie corticothérapie  30 jrs, corticothérapie récente à hautes doses (> 5 mg/kg de Prednisolone pdt >5 jrs) Maladie évoluée : hémopathie, cancer métastatique, VIH+ avec CD4<500 / mm3

36 Le questionnaire patient (4)
Intervention chirurgicale dans les 30 jours avant le jour de l’enquête Définition : mise en œuvre d’une ou plusieurs procédures chirurgicales effectuées sur un patient lors d’un seul passage au bloc opératoire Une procédure chirurgicale est un traitement chirurgical défini par un code de la nomenclature des actes médicaux et : acte nécessitant une incision cutanée acte thérapeutique endoscopique pratiqué par les voies naturelles au bloc opératoire les actes de radiologie interventionnelle ne rentrent pas dans cette catégorie L’intervention a été pratiquée dans l ’établissement ou dans un autre établissement Si plusieurs interventions pratiquées au cours de l’hospitalisation : prendre en compte la plus proche du jour d’enquête Si le patient est au bloc opératoire le jour de l’enquête, ne pas le considérer comme opéré (coder la variable « non »)

37 Le questionnaire patient (5)
Exposition aux dispositifs invasifs Cathéters vasculaires le jour de l’enquête Patient porteur d’un ou plusieurs cathéters vasculaires : oui=1 / non=0 Si présence de cathéters, préciser le type : périphérique veineux, artériel, sous-cutané une chambre implantée ou un port-à-cath est à classer comme cathéter veineux central Intubation / trachéotomie le jour de l’enquête Patient intubé ou trachéotomisé le jour de l’enquête (que le patient soit sous assistance respiratoire ou non) : oui=1 / non=0 Sonde urinaire à demeure Patient porteur d’une sonde urinaire (sondages urétraux à demeure) le jour de l’enquête : coder « 1 » Non porteur le jour de l’enquête mais dans les 7 derniers jours : coder « 2 » Non porteur le jour de l’enquête et dans les 7 derniers jours : coder « 0 » Ne pas prendre en compte les cathéters sus-pubiens, les sondes urétérales, les sondages intermittents

38 Le questionnaire patient (6)
Traitement anti-infectieux le jour de l’enquête Patient recevant au moins un traitement anti-infectieux le jour de l’enquête : oui=1 / non=0 Si traitement anti-infectieux reçu, préciser la molécule et son indication Possibilité d’identifier la molécule sur le formulaire papier - en code ATC (annexe II du guide investigateur) - en DCI (dénomination commune internationale) - en nom de spécialité Chacun de ces modes d’identification de la molécule pourra indifféremment être saisi dans l’application informatique Si le nombre de molécules reçues > 5, ne prendre en compte que les 5 dernières prescrites Ne pas prendre en compte - les traitements anti-infectieux locaux - les traitements anti-viraux Si une même molécule est prescrite pour plus d’une indication, coder l’indication en « 5 »

39 Le questionnaire patient (7)
Infection nosocomiale : oui=1 / non=0 page 2 du questionnaire patient

40 Le questionnaire patient (8)
Siège de l’infection code à 2 chiffres (thésaurus en annexe III) Selon le site infectieux l’infection nosocomiale pourra être ou non documentée sur le plan bactériologique : Une infection urinaire ou une septicémie doivent être systématiquement documentées Non obligatoire pour une pneumopathie ou une infection du site opératoire Se référer aux définitions du guide de l’enquêteur Le codage d’une infection du site opératoire prime toujours sur celui d’un autre site Ex : médiastinite après chirurgie à cœur ouvert : coder « infection du site opératoire » Réserver le code « 67 » (médiastinite) à une infection du médiastin ne pouvant être associée à un acte opératoire

41 Le questionnaire patient (9)
Origine de l’infection acquise dans l’établissement (coder « 1 ») vs. acquise dans un autre établissement (coder « 2 ») Date de diagnostic date à laquelle le diagnostic a été posé selon les définitions du guide. Si le diagnostic repose sur un prélèvement microbiologique, prendre la date de prélèvement comme date de diagnostic Micro-organismes : code à 6 lettres (thésaurus en annexe IV) 2 micro-organismes (au maximum) peuvent être documentés si aucun prélèvement : coder NONEFF Si prélèvement revenu stérile : coder EXASTE Si prélèvement effectué, identification non retrouvée : coder NONIDE Sensibilité relevée pour les micro-organismes suivants : Staphylococcus aureus Enterococcus faecalis ou faecium Acinetobacter Pseudomonas et apparentés Entérobactéries

42 Organisation pratique de l’ENP 2006 dans l’établissement

43 En phase de préparation de l’enquête

44 Décision de participation à l’enquête
Rôle moteur du président de CLIN en association avec l’équipe opérationnelle d’hygiène Information auprès des différentes instances concernées Direction de l’établissement Président de CME Direction des Soins Infirmiers Comité du Médicament ou comité des antibiotiques En présentant Objectifs de l’enquête Résultats attendus Modalités de l’enquête Information suffisamment anticipée auprès des chefs de services et des cadres infirmiers concernés par l’enquête

45 Mise en place de l’équipe organisatrice de l’enquête au sein de l’établissement
Le responsable de l’enquête nommé par le CLIN responsable de l’organisation de l’enquête de sa préparation jusqu’à la diffusion des résultats Le responsable de l’enquête va identifier les autres personnes ressources de l’équipe Les autres personnes ressources de l’équipe Les enquêteurs : médecin, pharmacien, étudiant en médecine ou pharmacie, cadre infirmier ou infirmier hygiéniste Les correspondants infirmiers : le cadre infirmier du service Les correspondants médicaux : un médecin du service Organigramme de l’équipe organisatrice

46 Le responsable de l’enquête : en phase de préparation (2)
Envoie l’accord de participation au C.CLIN Un accord de participation par établissement Pour les établissements multi-sites : CHU de Lyon et Marseille : un accord de participation par établissement géographique Autres établissements multi-sites : un accord de participation par entité juridique Réceptionne l’accusé de réception du C.CLIN indiquant le numéro d’anonymat de l’établissement: Un numéro d’anonymat par établissement CHU de Lyon et Marseille : un numéro d’anonymat par établissement géographique Autres établissements multi-sites : un numéro d’anonymat par entité juridique

47 Le responsable de l’enquête : en phase de préparation (1)
Informe Les différentes instances concernées : la Direction de l’établissement, le président de CME, la Direction des Soins Infirmiers, l’ensemble des membres du CLIN les chefs de services et les cadres infirmiers en leur demandant de lui transmettre le nom des correspondants nommés Un correspondant médical par service Un correspondant infirmier par service Les chefs de service dont dépendent les enquêteurs En leur demandant de libérer totalement les enquêteurs de leurs fonctions hospitalières habituelles le jour de l’enquête le chef de service du laboratoire de microbiologie Impact sur l’activité du laboratoire pendant la période d’enquête Surcroît ou modifications de certains examens diagnostiques pendant l’enquête Culture quantitative des cathéters ECBU Organisation à fixer concernant le retour des examens bactériologiques après le jour d’enquête

48 Le responsable de l’enquête : en phase de préparation (3)
Lance la logistique de l’enquête En s’assurant de la conformité de l’établissement par rapport à la procédure CNIL En faisant reproduire les documents nécessaires à l’enquête En téléchargeant les originaux sur le site du C.CLIN ( /enquêtes/ENP2006) En prévoyant Pour le protocole et guide investigateur : un exemplaire par correspondant et enquêteur Pour le questionnaire patient : un exemplaire par lit en maternité, prévoir les exemplaires nouveaux-nés prévoir une réserve supplémentaire En attribuant éventuellement à chaque service un code d’anonymat (facultatif)

49 Le responsable de l’enquête : en phase de préparation (4)
Planifie la date d’enquête par service En concertation avec les correspondants En établissant une liste de services à enquêter par enquêteur (10 min en moyenne par lit) L’enquêteur ne doit pas appartenir au service qu’il enquête Communique cette liste à chaque enquêteur Envoie ensuite un courrier aux chefs de service et cadres infirmiers En les informant du nom de l’enquêteur qui sera chargé du service En les informant de la date d’enquête retenue pour le service En envoyant l’affiche d’information aux patients à apposer dans le service environ une semaine avant le jour d’enquête Se charge de la formation des enquêteurs Importance de la reproductibilité entre enquêteurs Kit de formation téléchargeable sur le site du C.CLIN /enquêtes/ENP2006 Objectifs de l’enquête Organisation pratique Items recueillis, définitions des infections nosocomiales par site, thésaurus Sensibilisation au remplissage exhaustif et à la qualité du remplissage (éviter les données manquantes, vérifier la cohérence des dates indiquées…)

50 L’enquêteur : en phase de préparation
Doit avoir été formé à l’enquête par le responsable de l’enquête Fixe l’heure de passage le jour de l’enquête dans les services dont il a la charge en concertation avec les correspondants médical et infirmier du service au moins une semaine avant le jour de l’enquête Distribue la veille du jour de l’enquête les questionnaires patient au correspondant infirmier afin que celui-ci puisse préparer les questionnaires patients En communiquant au correspondant infirmier le code service (si celui-ci est utilisé) Prépare un listing permettant de répertorier lors du passage dans le service, les résultats bactériologiques en attente (modèle téléchargeable sur le site du C.CLIN)

51 Le correspondant infirmier : en phase de préparation (1)
Fixe l’heure de passage de l’enquêteur dans le service en concertation avec l’enquêteur et le correspondant médical Dans la semaine précédent le jour d’enquête, affiche dans le service la note d’information destinée aux patients selon la procédure CNIL (protocole - annexe V) La veille du jour d’enquête, prépare les questionnaires patient distribués par l’enquêteur Repérage des patients à inclure Etiquetage des questionnaires patient correspondants Remplissage des items concernant : Le service Le patient (étiquette, spécialité, date de naissance, sexe)

52 En phase de recueil des données

53 Le responsable de l’enquête : en phase de recueil
Contrôle du bon déroulement de l’enquête Respect du planning par les enquêteurs Respect du protocole Se rend disponible pour répondre aux questions des enquêteurs Permanence téléphonique assurée par le C.CLIN et les antennes régionales pour répondre aux questions méthodologiques éventuelles Récupération des questionnaires patient Séance de validation des questionnaires en présence des enquêteurs (données manquantes, contrôle de cohérence des dates et données) Récupération des examens bactériologiques en attente et questionnaire correspondant à compléter Remplissage du questionnaire établissement : une fiche par code d’anonymat transmis par le C.CLIN

54 Le correspondant infirmier : en phase de recueil
Il remet à l’enquêteur lors de son arrivée dans le service les questionnaires patient Vérifie avec l’enquêteur qu’un questionnaire par patient présent a été prérempli Vérifie avec l’enquêteur les items préremplis Il passe au lit de chaque patient avec l’enquêteur Colle l’étiquette patient sur le listing des examens bactériolologiques en attente nécessaires pour l’enquête Complète les informations nécessaires à la récupération des examens

55 L’enquêteur : en phase de recueil (1)
Il récupère les questionnaires patient à son arrivée dans le service Valide les items préremplis par le correspondant infirmier Il passe au lit de chaque patient avec le correspondant infirmier et/ou médical Complète les items manquants du questionnaire patient Repère les signes d’infection nosocomiale selon les définitions du protocole (protocole et guide investigateur en main) Pour orienter le dépistage d’infections nosocomiales : Température > 37,8°C Traitement anti-infectieux par voie générale Prescription d’examens bactériologiques récents Chez les opérés, notion d’écoulement au niveau de la plaie Un suivi de 48 heures / 72 heures peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic Répertorie sur son listing les examens bactériolologiques en attente nécessaires pour l’enquête

56 Le correspondant médical : en phase de recueil
Il valide les données médicales avec l’enquêteur L’indice de gravité de Mac Cabe L’item immunodépression L’indication du traitement anti-infectieux (communautaire, nosocomial...) Le diagnostic d’infection nosocomiale

57 L’enquêteur : en phase de recueil (2)
Après la visite, valide avec le correspondant médical si celui-ci n’était pas présent lors de la visite L’item immunodépression L’indice de gravité de Mac Cabe L’indication du traitement anti-infectieux (communautaire, nosocomial...) Le diagnostic d’infection nosocomiale Vérifie les questionnaires patient Absence de données manquantes Cohérence des dates et informations recueillies Remet les questionnaires patient et le listing des examens en attente au responsable de l’enquête

58 Après l’enquête

59 Le responsable de l’enquête : après l’enquête (1)
Il garantit l’anonymat des questionnaires patient Il garde les questionnaires papier contenant l’identifiant du patient jusqu’à fin octobre 2006 afin de permettre d’éventuels retours sur questionnaire lors de la validation des données par le C.CLIN Dans une armoire fermée à clé Après cette période, le responsable procède à la destruction des questionnaires Il coordonne la saisie des questionnaires patient et établissement La saisie doit se faire sur un ordinateur type PC La saisie peut être effectuée par une secrétaire En utilisant une application fournie par le C.CLIN (FileMakerPro) accompagnée du guide informatique Il contrôle les données saisies En faisant tourner le programme de contrôle des données Corrige les éventuelles erreurs mises en évidence

60 Le responsable de l’enquête : après l’enquête (2)
Il envoie les données contrôlées au C.CLIN avant le 30 septembre 2006 Soit par crypté si l’établissement dispose d’une connexion Internet Soit par disquette ou CD-ROM adressé par courrier Les données reçues après cette date ne seront pas pris en compte dans le rapport d’analyse régionale et nationale Il réceptionne le fax ou de correction envoyé par le C.CLIN en cas de mise en évidence d’erreurs dans la base de données Il procède aux vérifications et corrections correspondantes dans la base de données Il renvoie la base de données corrigée au C.CLIN

61 Le responsable de l’enquête : après l’enquête (3)
Une fois la base de données corrigée, il édite le rapport d’analyse de son établissement (programme d’analyse) Il assure la restitution des résultats Auprès du CLIN des services en coordination avec le Président de CLIN Résultats présentés : Résultats à l’échelle de l’établissement Mise en évidence des points forts et faibles Propositions d’éventuelles mesures correctives Résultats à l’échelle du service? Résultats régionaux Mise à disposition en décembre 2006 sur le site du C.CLIN Retardée par rapport à la disponibilité du rapport d’établissement A présenter plutôt ultérieurement au CLIN

62 Conclusion

63 Où s’adresser pour toute question relative à cette enquête?
Pour toute question concernant la méthodologie de l’étude, les méthodes de recueil et d’organisation de l’enquête Contact téléphonique ou avec votre antenne régionale C.CLIN : Antenne régionale Auvergne Antenne régionale Languedoc-Roussillon Antenne régionale PACA Antenne régionale Rhône-Alpes Pour toute question concernant l’installation, la saisie ou l’envoi des données de l’enquête Contact téléphonique avec le C.CLIN inter-régional : Contact Référent : Laurent Voisin : attaché scientifique


Télécharger ppt "Enquête nationale de prévalence des infections nosocomiales 2006"

Présentations similaires


Annonces Google