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Publié parJeannette Perrin Modifié depuis plus de 9 années
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Victor Hugo, le poète ORATEURS PLAN : INTRODUCTION
Alexis Julien Thomas PLAN : INTRODUCTION PROBLÉMATIQUE : “La mort de Léopoldine a-t-elle modifié l’écriture du poète?” LES CONTEMPLATIONS : Présentation de l’oeuvre poétique ANALYSE DU 1er POÈME : “Demain dès l’aube…” (Les Contemplations,1856) ANALYSE DU 2ème POÈME : “Elle avait pris ce pli…”(Les Contemplations,1856) CONCLUSION
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LE DRAME La mort de Léopoldine
4 Septembre 1843
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PROBLÉMATIQUE Ce drame familial a-t-il modifié l’écriture du poète?
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“LES CONTEMPLATIONS”, 1856 158 poèmes
1ère partie : “AUTREFOIS” - Aurore (29 poèmes) - L’Âme en fleur (28 poèmes) - Les luttes et les rêves (30 poèmes) Mort de Léopoldine, le 4 septembre 1843 2ème partie : “AUJOURD’HUI” - Pauca Meae (Quelques vers pour ma fille) (17 poèmes) “Demain, dès l’aube…” (14ème poème) “Elle avait pris ce pli…” (5ème poème) - En marche (26 poèmes) - Au bord de l’infini (26 poèmes)
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ANALYSE DU 1er POÈME “Demain, dès l’aube…”
Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps. Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées, Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit, Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées, Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit. Je ne regarderai ni l’or du soir qui tombe, Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur, Et quand j’arriverai, je mettrai sur ta tombe Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. Les Contemplations, “Aujourd’hui” (Livre IV), 3 septembre 1847 (publié en 1856)
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ANALYSE DU 2ème POÈME “Elle avait pris ce pli…”
“Elle avait pris ce pli…” Elle avait pris ce pli dans son âge enfantin De venir dans ma chambre un peu chaque matin ; Je l’attendais ainsi qu’un rayon qu’on espère ; Elle entrait, et disait : “Bonjour mon petit père” ; Prenait ma plume, ouvrait mes livres, s’asseyait Sur mon lit, dérangeait mes papiers, et riait, Puis soudain s’en allait comme un oiseau qui passe. Alors, je reprenais, la tête un peu moins lasse, Mon oeuvre interrompue, et, tout en écrivant, Parmi mes manuscrits je rencontrais souvent Quelque arabesque folle et qu’elle avait tracée, Et mainte page blanche entre mes mains froisées Où, je ne sais comment, venaient mes plus doux vers. Elle aimait Dieu, les fleurs, les astres, les prés verts, Et c’était un esprit avant d’être une femme. Son regard reflétait la clarté de son âme. Elle me consultait sur tout à tous moments. Oh ! Que de soirs d’hiver radieux et charmants Passés à raisonner langue, histoire et grammaire, Mes quatre enfants groupés sur mes genoux, leur mère Tout près, quelques amis causant au coin du feu ! J’appelais cette vie être content de peu ! Et dire qu’elle est morte ! Hélas ! Que Dieu m’assiste ! Je n’étais jamais gai quand je la sentais triste J’étais morne au milieu du bal le plus joyeux Si j’avais, en partant, vu quelque ombre en ses yeux. Les Contemplations, “Aujourd’hui” (Livre IV), 1856
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CONCLUSION Différence entre avant et après le drame Émotion Lyrique
La Poésie est: Une thérapie Le moyen d’immortaliser sa fille Les Contemplations sont l’apogée de son art poétique
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