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Publié parDione Bon Modifié depuis plus de 9 années
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Giuseppe Arcimboldo, (né vers 1527 , décédé le 11 juillet 1593 à Milan) Peintre maniériste, célèbre comme auteur de nombreux portraits suggérés par des végétaux, des animaux ou des objets astucieusement disposés.
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Les Saisons est une série de quatre tableaux peints par Giuseppe Arcimboldo en 1563, en 1572 et en 1573. Ils sont offerts à Maximilien II Emmanuel de Bavière en 1569, accompagnés des Quatre Éléments (peints en 1566). Y est joint un poème de Giovanni Battista Fonteo ( ) qui en explicite le sens allégorique. Chaque tableau est constitué d’un portrait de profil, composé d’éléments rappelant la saison. L’Hiver regarde ainsi Le Printemps et L’Automne, L'Été ...
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L’Hiver, 1573, Musée du Louvre.
L'Hiver sous les traits d'un homme âgé, symbolise le début de l’année . Le visage et le cou sont formés par une vieille souche d'arbre. La chevelure est constituée de branches décharnées et de lierre, végétal toujours vert et symbole d’éternité. Une natte de vannerie tient lieu de manteau sur lequel sont brodées deux épées croisées représentant les armoiries de la Saxe. Un citron et une orange, qui en Italie mûrissent en hiver, ornent le plastron.
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Le Printemps, 1573, Musée du Louvre. Le Printemps est une jeune fille.
Son visage est constitué de fleurs fraîches, églantines, roses, marguerites et pâquerettes... Une courge forme le nez tandis que la bouche est dessinée par deux petites roses. La chevelure est ornée d'un lys. Au sein de ce foisonnement floral, certains détails ressortent comme la clochette - boucle d’oreille, ou encore l’iris qui tel un bijou orne le buste.
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L’Eté, 1573, Musée du Louvre. L’Été est un homme jeune et souriant
Légumes et fruits de saison forment son visage : raisins, prunes, pommes, noisettes, aubergines, petits pois, maïs, ails... Son œil est une cerise noire, sa bouche une gousse de pois entrouverte, sa joue une pêche, son nez une courgette, son menton une poire, son oreille est faite avec un épi de maïs, céréale récemment rapportée d'Amérique. Par rapport au Printemps, il faut noter l’absence totale de fleurs.
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L'Automne, 1573, Musée du Louvre. L’Automne est un homme mûr, barbu.
Une grande importance est donnée ici aux formes éclatées : la châtaigne sortant de sa bogue qui figure la bouche, la figue - boucle d’oreille, ou encore la noix au sommet de la tête. Sa chevelure est faite de grappes de raisins, de feuilles de vigne et d'une citrouille d’où émergent deux olives. Le vêtement est constitué d'une barrique disjointe tenue par un lien, tout comme Maximilien iI maintient la paix entre ses sujets.
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Vertumne Vers 1590, Suède Avec ce tableau, l’oeuvre d’Arcimboldo à la gloire de Rodolphe II et des Habsbourg atteint son apogée. Il représente un souverain, de face, sous les traits du dieu Vertumne, dieu de la végétation et de la métamorphose chez les Romains. L’effigie de Rodolphe est composée de fruits et de légumes qui évoquent les quatre saisons. Les plantes de l’année sont rassemblées pour célébrer l’empereur qui règne sur elles tel le dieu Vertumne.
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Les Quatre Eléments Arcimboldo a souvent exécuté plusieurs exemplaires des Saisons ou des Eléments sur demande de l’empereur. Les tableaux étaient offerts par les souverains à des parents ou des hauts dignitaires dans l’intention, secondaire ou prédominante, de les gagner à la politique habsbourgeoise. Comme les Saisons, les Eléments sont représentés sous l’aspect d’un profil humain.
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La Terre, vers 1570, Collection privée, Vienne
Les animaux évoquent cet élément. Certains sont familiers, d’autres exotiques pour l’époque. Les cornes de certains animaux forment comme une couronne. Arcimboldo s’est peut-être inspiré de ce qu’il voyait dans les Cabinets de curiosités constitués par les empereurs.
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Le Feu 1566, Vienne Ce tableau porte la signature de l’artiste, sur le fût du canon. Arcimboldo fait intervenir diverses formes du feu, depuis la petite flamme de la lampe à huile ou de la bougie jusqu’à la formidable puissance des canons. Arcimboldo a accumulé les références aux Habsbourg, comme l’ordre de la Toison d’or dont la chaîne entoure le cou de la figure et l’aigle bicéphale du Saint-Empire romain germanique. Enfin, on peut voir dans les canons et les pistolets une allusion à la puissance des Habsbourg.
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L’Air non daté, Collection privée, Bâle
Une multitude d’oiseaux dont on ne voit pour la plupart que les têtes est combinée dans ce tableau pour représenter l’air. Certains sont reconnaissables comme l’oie et le coq qui forment l’oreille, le dindon, le faisan. Le paon et l’aigle, deux symboles des Habsbourg, sont des allusions directes aux souverains.
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L’Eau 1573, Musée du Louvre, Paris
Il est impossible d’énumérer tous les animaux aquatiques qui composent cette tête. Comme dans les autres tableaux, ils sont représentés avec fidélité mais sans souci de leur taille véritable. L’impression de désordre et de grouillement n’est que fugitive. Les animaux si différents les uns des autres, souvent ennemis, serait une allusion à l’empereur Maximilien. Grâce à sa bienveillante domination, le souverain règne sur les saisons, les éléments, les hommes afin qu’ils vivent en paix.
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Le Cuisinier, vers 1570, collection privée, Stockholm
Ce tableau est original car lorsqu’on le retourne, une scène différente apparaît. Le tableau représente soit la tête d’un homme, soit un plat remplie de rôtis.
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Le Bibliothécaire vers 1566, Suède
Dans ses tableaux, Arcimboldo aime désintégrer le visage humain, idée reprise par les peintres du XXème siècle comme Dali, Magritte, Dix... Picasso se serait inspiré du Bibliothécaire représentant un buste fait de livres pour son Portrait de Kahnweiler.
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Ce portrait est celui de Daniel-Henry Kahnweiler peint en 1910 par Picasso.
Le portrait a été fragmenté en plusieurs structures ressemblant à des cubes et des formes géométriques.
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