On dit souvent qu’entrer en Carême, c’est se mettre en marche avec le Christ vers la victoire de Pâques. Mais aujourd’hui, nous célébrons déjà.

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4 On dit souvent qu’entrer en Carême,
c’est se mettre en marche avec le Christ vers la victoire de Pâques. Mais aujourd’hui, nous célébrons déjà une victoire, celle du Christ contre le Tentateur. C’est aussi notre victoire contre tout ce qui peut nous détourner de Dieu et du chemin de vie qu’il nous propose.

5 Le fil rouge qui relie les lectures d’aujourd’hui
est celui de la proximité de Dieu. Celui-ci a été proche de son peuple quand il a crié sa misère vers lui. Il est proche de nous dans sa parole incarnée, le Christ. Enfin, en Jésus, Dieu est devenu humain au point d’être tenté.

6 Dieu invitait son peuple à faire mémoire de son histoire
avant de présenter ses offrandes. « Tu prononceras ces paroles devant le Seigneur ton Dieu : Mon père était un Araméen vagabond… » Cette évocation rendait Israël contemporain des événements rappelés.

7 Nous reprendrons ces mots en nous rappelant
que nous sommes des enfants d’Abraham. Notre marche vers Pâques s’enracine dans son long cheminement. Et elle s’enracine dans le séjour de Jésus au désert : une rupture pour un face-à-face, un cœur-à-cœur avec Dieu.

8 ton peuple sans terre et sans pays a crié sa détresse.
Seigneur, ton peuple sans terre et sans pays a crié sa détresse. Tu as entendu et tu as répondu. Ton Fils sur la croix, abandonné de tous, a remis sa vie entre tes mains et tu as répondu par la puissance de ta vie en l’arrachant de la mort. Quand la tentation rôde autour de nous, Seigneur, pour nous faire douter de toi, rends-nous forts dans ton Esprit. Et qu’ainsi unis au Christ, nous soyons vainqueurs du mal et de tout ce qui peut nous éloigner de toi. Amen.

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