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Les nouvelles de la semaine
Conférencières Amélie Couvrette : présentation en pdf Valérie Préseault Travail de session 3 nouveaux films : Scarface American Gangster Moi, Christiane F., 13 ans, droguée, prostituée…
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Cours 5 : Les modèles conceptuels
CRI 3341S – 4 octobre 2011 Rémi Boivin
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La relation drogues-criminalité
Environ la moitié des détenus canadiens affirment que leurs délits sont liés d’une manière ou d’une autre aux substances psychoactives (Pernanen et al., 2002) La prévalence de consommation est plus élevée chez les délinquants que dans la population non- délinquante (Brochu et al., 1999)
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Causalité ou corrélation?
Consommation Criminalité ? Consommation Criminalité
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Les modèles causaux
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Le modèle tripartite de Goldstein
Drogues Criminalité psycho- pharmacologique Criminalité économico-compulsive Criminalité systémique
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Le modèle psychopharmacologique
Usage de psychotropes Intoxication Réactions psychopharmacologiques Criminalité
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Le modèle psychopharmacologique
Des crimes commis sous intoxication Certains psychotropes ont des propriétés qui causent la criminalité L’individu intoxiqué ne se conduit pas « comme d’habitude » (impulsivité) Exemple 1 : la violence conjugale Exemple 2 : la violence dans les bars
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Le modèle psychopharmacologique
L’intoxication comme prétexte? L’intoxication comme moyen de neutraliser les hésitations Limite : fonctionne surtout pour l’alcool
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Le modèle économico-compulsif
Dépendance Coûts élevés Diversification des revenus Criminalité lucrative
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Le modèle économico-compulsif
Lien le plus important Prix élevé X usage répété = $$$ De façon générale, petit trafic auprès d’amis Déjà délinquant avant de consommer? Intensification des activités délinquante lucrative Exemple 1 : la vente au détail sur St-Denis
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Le modèle économico-compulsif
La toxicomanie = maladie? C’est pas sa faute… Le crime = conséquence inévitable L’(in)élasticité de la demande Consommer selon ses moyens Limite : consommation réduite/contrôlée et abstinence
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L’élasticité de la demande
Concept économique qui permet de mesurer la sensibilité de la demande Aux prix Aux revenus Demande inélastique? (Saffer & Chaloupka, 1999) Tabac Alcool Cocaïne Héroïne
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Le modèle économico-compulsif
La toxicomanie = maladie? C’est pas sa faute… Le crime = conséquence inévitable L’(in)élasticité de la demande Consommer selon ses moyens Limite : consommation réduite/contrôlée et abstinence
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Illégalité et répression
Le modèle systémique Illégalité et répression Système parallèle Violence et menaces Conflits
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Le modèle systémique La criminalité s’explique par le contexte pas par la drogue Répression = rareté = $$$$ Les acteurs ne se connaissent pas entre eux Les transactions sont furtives ou cachées Exemple : guerre des motards Pas de lois formelles
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Le modèle systémique Pas de recours judiciaire Pas de protection
Exemple : « burn » de drogue Exemple : remboursement des dettes Pas de protection Exemple : achat de cocaïne de mauvaise qualité La violence comme outil de gestion du personnel Réputation et prérequis? La répartition spatiale
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Pause!
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Le modèle tripartite de Goldstein
Drogues Criminalité psycho- pharmacologique Criminalité économico-compulsive Criminalité systémique
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Le modèle causal inversé
Consommation Criminalité Fêter les succès délinquants La vie festive de Cusson Qu’est-ce qui vient en premier? La délinquance ou la consommation?
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Des arguments pour et contre la prohibition des psychotropes
Les psychotropes poussent les gens à faire des choses qu’ils ne feraient pas normalement. Contre : Le prix élevé des drogues poussent les gens à commettre des crimes. La prohibition favorise la formation de marchés illicites qui peuvent encourager le crime organisé.
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Le modèle intégratif de Brochu
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Avantages Les trois explications ne sont pas mutuellement exclusives
Intégration des explications Permet de tenir compte d’autres facteurs Différentes intensités Logique déterministe / causalité
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Limites Vise principalement à expliquer les trajectoires individuelles
Modèle complexe Validation empirique exigeante
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Les modèles corrélationnels
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Le modèle sans cause commune
Pas de lien entre consommation et délinquance, même s’ils apparaissent à la même période Consommation et délinquance = expérimentation Argument principal : les deux ne suivent pas la même trajectoire Peu de support empirique
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Le modèle à causes communes
Des traits antisociaux? Un faible contrôle de soi? Facteurs de risque et de protection (modèle biopsychosocial) Critiques : Échantillon de consommateurs problématiques Traits innés ou acquis? Consommation Facteur X Délinquance
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