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Publié parIsabelle Revel Modifié depuis plus de 9 années
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Observer la pauvreté et la précarité en Ile-de- France à partir des données des Caisses d’allocations familiales Danie Chemineau, Ctrad CRIES 5 juin 2014
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Etapes de la présentation sur la pauvreté et la précarité en Ile-de-France La pauvreté monétaire relative approchée par les foyers allocataires sous le seuil de bas revenus Le revenu de solidarité active 1 2
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Les données relatives aux allocataires des caf : apport pour l’appréhension de la pauvreté Les fichiers des Caf : un gisement d’informations pour une meilleure connaissance des situations de pauvreté. Etendue du champ couvert : de la mission familiale à une mission sociale. Des évolutions récentes en termes de nouvelles prestations et de population éligible, comme la mise en place du revenu de solidarité active, améliorent encore le champ couvert par les Caf. 1
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Un enjeu pour la branche Famille qui a nécessité des adaptations et actualisations Une mesure annuelle depuis 1998 qui a nécessité des adaptations et actualisations indispensables pour assurer pertinence et validité aux études à venir liées – à des éléments de contexte – à l’élargissement du champ de la population étudiée – à la construction des fichiers statistiques – aux évolutions méthodologiques 1
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Méthodologie : les sources Exploiter les fichiers des allocataires à partir d’une population de référence : - au 31 décembre de l’année n -et sur le champ suivant : allocataires et personnes couvertes par les allocations Caf -Exclusion de ceux dont les ressources sont mal appréhendées : -hors personnes âgées de 65 ans ou plus, -Hors allocataires étudiants percevant uniquement une allocation logement Mobiliser les données du recensement de la population pour le calcul du taux d’allocataires à bas revenus 1
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Méthodologie : mode de détermination du revenu par unité de consommation (Ruc) Les ressources prises en compte : -pour les allocataires du Rsa ou les bénéficiaires de l’AAH en emploi : il s’agit de revenus contemporains -pour les autres allocataires : l’évaluation des ressources repose sur des revenus non contemporains. -les prestations versées par les caf de décembre de l’année n : le traitement des prestations dédiées et des prestations apériodiques Le nombre d’unité de consommation : -personnes du foyer : allocataire=1uc, autre adulte et enfant de 14 ans ou + = 0,5 uc, enfant de moins de 14 ans = 0,3 uc -statut de famille monoparentale = 0,2 1
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Méthodologie : la fixation du seuil de bas revenus Données mobilisées pour l’estimation du seuil : – L’enquête revenus fiscaux et sociaux source de référence au niveau national : les revenus sont les revenus déclarés, avec la prise en compte des produits financiers et des prestations réellement perçues. – L’actualisation repose sur l’évolution de l’indice des prix. Seuil fixé à 60 % du revenu médian par UC de la population de moins de 65 ans. 1
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La branche Famille et la pauvreté La contribution de la branche Famille à l’étude de la pauvreté reste essentielle -notamment au niveau local Le suivi de l’évolution du revenu de solidarité active participe également à cette connaissance 1
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Les allocataires à bas revenus en Ile-de-France Le seuil déterminé en 2013 s’établit à 1021 euros par unité de consommation et par mois. À titre indicatif, un couple ayant deux enfants de moins de 14 ans est à bas revenus si ses ressources mensuelles sont inférieures à 2 144 € ; si les deux enfants ont plus de 14 ans, les ressources mensuelles doivent être inférieures à 2 552 €. 1
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1- Les foyers allocataires sous le seuil de bas revenus Combien sont-ils ? Territorialisation Profils 1
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De fortes disparités selon les départements : Près de 16 % de la population francilienne vit sous le seuil des bas revenus fin 2013 Foyers allocataires à bas revenus Population des foyers allocataires à bas revenus en % de la population (hors agriculteurs et 65 ans ou plus) Paris 135 732257 34213,4 Hauts-de-Seine 73 201163 07312,0 Seine-Saint-Denis 148 410385 37428,4 Val-de-Marne 81 221192 45416,7 Seine-et-Marne 64 734164 88514,1 Yvelines 52 483127 91210,5 Essonne 58 534150 12014,2 Val-d'Oise 70 066188 36018,2 Ile-de-France 684 3811 629 52015,9 Sources : Données CAF Ile-de-France, dec 2013 ; Insee, recensement de population de 2010, exploitation complémentaire. 1
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Les inégalités en termes de territoire : des poches de pauvreté apparaissent mais une forte concentration de la population à bas revenus au nord de l’IDF 1
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Profils de la pauvreté : Une vulnérabilité économique accrue pour les personnes seules et les familles monoparentales Structure des foyers allocataires à bas revenus 684 400 foyers allocataires à bas revenus: Personnes seules: 44 % (Plus souvent des hommes que des femmes) Couples sans enfant: 4 % Familles avec enfant(s): 52 % – dont 26,6 % des familles monoparentales Structure des foyers allocataires de référence 1 795 746 foyers allocataires de référence: Personnes seules: 26 % (près de 6 sur 10 sont des hommes) Couples sans enfant: 3 % Familles avec enfant(s): 71 % – dont 19,4 % des familles monoparentales 1 Source : Données CAF Ile-de-France, dec 2013
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Les enfants sont les plus touchés par la pauvreté Population des foyers allocataires à bas revenus en % de la population (hors agriculteurs et 65 ans ou plus) Enfants de 0 à 18 ans vivant dans un foyer allocataire à bas revenus En % de la population des 0- 18 ans du territoire Paris257 34213,479 65321,5 Hauts-de-Seine163 07312,060 66317 3 Seine-Saint-Denis385 37428,4160 56041,8 Val-de-Marne192 45416,775 83225,3 Seine-et-Marne164 88514,170 27621,5 Yvelines127 91210,552 36515,4 Essonne150 12014,264 33022,0 Val-d'Oise188 36018,281 04027,9 Ile-de-France1 629 52015,9644 71924,3 1 Sources : Données CAF Ile-de-France, dec 2013 ; Insee, recensement de population de 2010, exploitation complémentaire.
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Des disparités territoriales marquées 1
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2-Le revenu de solidarité active 4 ans après sa création Les 3 composantes du Rsa -le Rsa socle seul -le Rsa socle et activité -le Rsa activité seul Les deux premières composantes constituent le Rsa socle et correspondent au Rmi et à l’Api anciennement distribuées. 2
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Une montée en charge du dispositif lente et progressive 2 Source : Données CAF Ile-de-France, dec 2013.
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Davantage de flux de sorties externes que d’entrées dans le dispositif entre deux trimestres 2 Source : Données CAF Ile-de-France.
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