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Publié parLudivine Brisset Modifié depuis plus de 9 années
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RT 1892-1990 Roman Petrov de Tyrtof Ou Роман Петрович Тыртов
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Roman Petrovitch Tyrtov naît à St-Pétersbourg le 23 novembre 1892
Roman Petrovitch Tyrtov naît à St-Pétersbourg le 23 novembre Son père est amiral. Sa mère , d’une élégance raffinée, est une mondaine. Il a une enfance dorée, entouré de gouvernantes puis de précepteurs. Il est fasciné par sa mère : à 5 ans, il lui dessine une robe du soir. Deux ans plus tard, après avoir vu un ballet, il met en scène des bouteilles vides qu’il a habillées de mousseline et de dentelles. Il rêve déjà d’un monde irréel où tout reflète la beauté, la légèreté, la grâce et le mouvement. Bien que son père eût préféré l’armée pour son fils, il accepte qu’il prenne des cours de dessin à l’Académie des Beaux Arts de St-Pétersbourg puis de peinture à l’atelier de Répine, peintre réputé. R .T ou Erté 2
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Le jeune Roman est en admiration devant les miniatures persanes qu’il a trouvées dans la bibliothèque de son père . Il les reproduit sans cesse. Au musée de l’Ermitage, ce sont les vases grecs qui l’attirent. Ses croquis de mode, très stylisés, vont alors paraître dans la revue « Damskij mir ». Il n’a que 15 ans. Peu de temps après, il se rend à Paris pour montrer ses œuvres. Son nom étant un peu difficile à prononcer par les parisiens, il prend le pseudonyme de R.T. Ce sont ses initiales francisées et finira par signer Erté. Il a réalisé une sculpture en bronze argenté - « la demoiselle à la balancelle » - de style Art Nouveau. Elle sera tirée à dix exemplaires. R.T ou Erté 3
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Il y rencontre un russe Léon Bakst.
A 18 ans, le jeune Roman s’installe à Paris et prend des cours à l’Académie Julian, rue du Dragon. Cette académie de peinture a une renommée importante car elle permet d’étudier des nus à partir de modèles et elle accepte surtout un grand nombre d’étudiants venus des pays d’Europe et du Continent Américain. Il y rencontre un russe Léon Bakst. 4
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Le célèbre couturier Paul Poiret
– qui présente ses modèles dans la Gazette du Bon Ton – accepte bien volontiers ses dessins/aquarelles « robes de bal » de type oriental. Cette revue édite , depuis 1912, chaque année les modèles des grands couturiers parisiens (Chéruit, Doeuillet, Doucet, Paquin, Redfern, Worth et Paul Poiret) . En outre, elle romance diverses anecdotes très prisées par ces dames. 5 Source : Gallica/Bnf.com
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Mata Hari est à la même époque à Paris et danse pour le musée Guimet.
Sarah Bernhardt Anna Pavlova Mata Hari est à la même époque à Paris et danse pour le musée Guimet. Erté dessine pour elle des costumes de théâtre. Sarah Bernhardt (comédienne et Anna Pavlova (ballerine) sont également ses clientes. Mata Hari 6
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Jacques Richepin , Directeur du Théâtre la Renaissance , monte sa pièce « Le minaret » en Il demande à Erté d’en prévoir les décors et les costumes. Sa carrière est alors lancée. Il n’a que 21 ans. Sans relâche, il dessine des dessins de mode pour la Gazette du Bon . A partir de 1915, il travaille pour Harper’s Bazaar, un éditorial mensuel de mode américain, et pour Vogue. Il fournira à Herper’s Bazaar plus de 240 couvertures et dessins de mode. Il impose la silhouette longiligne et sinueuse d’une femme drapée dans de la mousseline ou dans des manteaux de velours réhaussés d’or et de perles. Il possède l’instinct du « théâtral » et devient le décorateur de scène, de ballet et d’opéra. Il s’intéresse à toute forme d’art esthétique. R.T ou Erté 13
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Seul changement, il a pris un « a » supplémentaire : Harper’s Bazaar
Harper’s Bazaar aujourd’hui Harper’s Bazar est un magazine féminin américain, la plus ancienne revue (1867) qui existe encore de nos jour s. Seul changement, il a pris un « a » supplémentaire : Harper’s Bazaar Harper’s Bazar du temps où Erté était leur dessinateur en vogue 14
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L’artiste s’amusa avec l’alphabet et les nombres
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Erté est sollicité par l’américain Florenz Ziegfeld pour sa revue les « Ziegfeld Follies » de Broadway. Largement inspirés des Folies Bergère parisiennes, ces spectacles –variété de vaudeville sont extrêmement raffinés. Les danseuses sont connues sous le nom de Ziegfeld Girls et sont habillées selon les dessins de Erté. 41
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Les danseuses sont habillées de mousseline, de perles, de soie brochée.
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48 Entre les deux guerres, Erté travaille pour la Métropolitan Goldwin Mayer, pour les revues des George White’s et pour les Folies Bergère parisiennes.
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Tout est couleur, tout est mouvement
Le compositeur Stravinsky inspire Erté Tout est couleur, tout est mouvement 50
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Erté travaille aussi pour les opéras de New-York et de Chicago
Erté travaille aussi pour les opéras de New-York et de Chicago. Son nom est célèbre des deux côtés de l’Atlantique. Après la guerre , il rentre en France et retrouve les Folies Bergère administrées par Hélène Martini pour laquelle il ressent une grande tendresse. Tout deux exilés, tout deux aimant le strass et les paillettes, ils se lancent dans d’innombrables « affaires ». Une nuit, ils décident de créer un cabaret russe «pour prendre le thé agréablement » . Erté en assure le décor et le « Raspoutine » devient à la mode. Et Erté collabore à tous les spectacles qu’Hélène Martini produit, décore ses appartements et réalise ses bijoux. D’autres cabarets s’ouvrent dans Paris, toujours sous l’égide d’Hélène Martini et Erté décore, décore, décore : c’est « La Nouvelle Eve », puis « Le Narcisse », « le Shéhérazade », « le Moulin Rouge », « les Folies Pigalle ». …….. Entre 1954 et 1962, il fournit plus de mille dessins. R.T ou Erté 53
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Erté devient sculpteur à partir de 1960, d’abord en réalisant des œuvres fantastiques et abstraites en aluminium, en fer, en cuivre et en bois, peintes le plus souvent de couleurs vives puis il reprend son « art nouveau-déco » vingt ans plus tard (1980) avec ses sculptures en bronze patinée. Il a alors 88 ans. Il est surnommé « le père des Arts Déco ». 54
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Artiste infatigable, il se lance dans la gravure moderne pour des éditoriaux.
Erté meurt le 21 avril à Paris puis est enterré au cimetière de Boulogne Billancourt, là où il demeurait. 58
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Aujourd’hui, de nombreuses gouaches figurent dans des musées du monde entier, notamment à Tokyo, à New-York, à Los Angeles, à Washington et à Londres. Curieusement, le superbe musée des années 1930 de Boulogne , ville où il a résidé presque toute sa vie, ne possède rien de lui. Peintre de la féérie, Il sublima avant tout la femme qu’il ne traita pas en objet mais en personnage libre, indépendante, sensuelle et surtout « Reine de la nuit » Fin org/galleries/portraits 59
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R.T ou Erté Ce diaporama est à usage non commercial
Il ne doit pas être publié Il est adressé gratuitement par courrier électronique aux amis des amis Il ne doit pas être modifié Aucune de ses vues ne doit en être extraite Merci de respecter ces consignes La réalisatrice Cath ou l’oiseau de feu R.T ou Erté Musique : Balalaïka St-Pétersbourg Alexandre Kutschin Les diaporamas de l’Oiseau de Feu sont hébergés sur le site : Interview d’Erté : Gravures prises sur le net 60
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