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ADAM SMITH ( ) Pol-1900
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« On a longtemps confondu la Politique proprement dite, la science de l'organisation des sociétés, avec l'Économie politique, qui enseigne comment se forment, se distribuent et se consomment les richesses qui satisfont aux besoins des sociétés. Cependant les richesses sont essentiellement indépendantes de l'organisation politique. […] « En confondant dans les mêmes recherches les principes qui constituent un bon gouvernement, et ceux sur lesquels se fonde l'accroissement des richesses, soit publiques, soit privées, il n'est pas étonnant qu'on ait embrouillé bien des idées au lieu de les éclaircir. […] Il me semble que depuis Adam Smith on a constamment distingué ces deux corps de doctrine, réservant le nom d'Économie politique à la science qui traite des richesses, et celui de Politique seul, pour désigner les rapports qui existent entre le gouvernement et le peuple, et ceux des gouvernements entre eux. » Jean-Baptiste Say, Traité d’économie politique. Discours préliminaire, 1803
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Le point sur le premier cours
L’économie politique est née à l’époque où les États se constituent en nations mais aussi où les marchands commencent à développer leurs réseaux à travers la planète. La puissance et la richesse sont étroitement associés. Les marchands sont reconnus et jouissent d’importants privilèges L’économie politique est associée aux premiers développements de l’économie nationale et à la puissance économique de la nation La création de l’espace économique national : impôt, monnaie, règlementations … Le monde s’ouvre : temps des empires et des compagnies La critique de ce système, qualifié par Smith de « mercantile » Confusion entre l’intérêt privé et l’intérêt public Vision étroite de la richesse : accumulation d’or et d’argent Guerres commerciales et pirates
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Le contexte
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Le temps des révolutions (Hobsbawm)
Révolution industrielle L’industrie a besoin de débouchés et de matières premières Les premières manufactures et la division du travail L’Angleterre devient le berceau de la révolution industrielle et bientôt l’atelier du monde Révolution dans les idées (les Lumières) Individu et ses droits (sécurité et propriété) Ordre de nature et ordre social Le contrat social : John Locke La liberté économique et politique : David Hume Révolution politique Le parlementarisme Le pouvoir, de droit divin ou du « peuple » Le modèle britannique Révolution scientifique Le cartésianisme et la raison Newton et l’ordre de nature : les lois gouvernent l’univers Les lois économiques
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la naissance de l’économie politique
Le doux commerce de Montesquieu (commerce civilisateur) Laissez faire, laissez passer Les revendications des marchands Le débat sur les grains Première figure : l’administrateur savant – finances La science du commerce La production de la richesse (l’industrieux : le fermier ou/et l’artisan) La liberté économique vs la réglementation économique Qui produit la richesse ? La nature ou le travail La morale et la richesse Seconde figure : le philosophe – bonheur La science du gouvernement fondée sur une théorie de l’action humaine : raison 3. Le circuit économique
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Le circuit économique Pierre Boisguilbert (1646 – 1714)
Richard Cantillon (1689 – 1734) Essai sur la nature du commerce en général François Quesnay (1694 – 1774) Adam Smith (1723 – 1790)
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Deux approches du circuit
Trois idées L’argent circule L’interdépendance des acteurs économiques. Les hommes sont liés entre eux Équilibre – harmonie économique Deux visions : Quesnay : ordre naturel « Le fondement de la société est la subsistance des hommes » Lois économiques naturelles. Produit net : agriculture, assise de l’économie Smith : ordre social – la méthode inductive « Donnez-moi ce dont j'ai besoin, et vous aurez de moi ce dont vous avez besoin vous- mêmes » Lois économiques, confrontation des intérêts Tout objet qui passe par le marché a de la valeur, un prix
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Adam Smith et l’école classique
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Œuvres de Smith Théorie des sentiments moraux. 1759
Recherches sur la nature et les causes de la richesse des nations
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Les disciples L’école classique
Jean-Baptiste Say (1767 – 1832) David Ricardo (1772 – 1823) Thomas Malthus (1766 – 1834) John Stuart Mill (
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Les grands thèmes La richesse, le commerce et le travail
L’échange et l’intérêt La division du travail La concurrence Le prix « naturel » et la valeur travail Le commerce Le spectateur impartial
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L’échange
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Les fondements de l’échange
Le besoin et l’intérêt Échange : intérêt mutuel et complémentarité Prix qui se dégage est le résultat d’une tractation. C’est le meilleur prix possible ; pas nécessairement le plus juste, mais cela importe peu La répétition des échanges et la concurrence font en sorte que les prix, résultat d’une multitude de transactions individuelles, convergent vers un prix unique, sorte de prix naturel La concurrence est essentielle au bon fonctionnement du marché : agit comme une sorte de « main invisible » Le prix devient un indicateur de rationalité économique, de choix économiques : Si les prix montent, il y a demande, et donc intérêt à produire plus Si les prix montent, le coût pour me procurer le bien s’élève ; il y a intérêt à acheter moins La concurrence créée un ordre social ; elle assure l’autorégulation et l’autonomie du marché L’État devient le garant de la propriété et des institutions, mais reste hors du marché L’échange entraîne la spécialisation Smith et la division du travail : entre les métiers, dans l’atelier Plus il y a d’échanges, plus il y a spécialisation, plus il y a interdépendance
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L’échange et l’intérêt
« On n'a jamais vu de chien faire de propos délibéré l'échange d'un os avec un autre chien. On n'a jamais vu d'animal chercher à faire entendre à un autre par sa voix ou ses gestes : Ceci est à moi, cela est à toi; je te donnerai l'un pour l'autre. Quand un animal veut obtenir quelque chose d'un autre animal ou d'un homme, il n'a pas d'autre moyen que de chercher à gagner la faveur de celui dont il a besoin. Le petit caresse sa mère, et le chien qui assiste au dîner de son maître s'efforce par mille manières d'attirer son attention pour en obtenir à manger. […] Mais l'homme a presque continuellement besoin du secours de ses semblables, et c'est en vain qu'il l'attendrait de leur seule bienveillance. Il sera bien plus sûr de réussir, s'il s'adresse à leur intérêt personnel et s'il leur persuade que leur propre avantage leur commande de faire ce qu'il souhaite d'eux. C'est ce que fait celui qui propose à un autre un marché quelconque; le sens de sa proposition est ceci : Donnez-moi ce dont j'ai besoin, et vous aurez de moi ce dont vous avez besoin vous- mêmes; et la plus grande partie de ces bons offices qui nous sont nécessaires s'ob tiennent de cette façon. Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du marchand de bière et du boulanger, que nous attendons notre dîner, mais bien du soin qu'ils apportent à leurs intérêts. Nous ne nous adressons pas à leur humanité, mais à leur égoïsme; et ce n'est jamais de nos besoins que nous leur parlons, c'est toujours de leur avantage. »
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La division du travail « Puisque c'est la faculté d'échanger qui donne lieu à la division du travail, l'accroissement de cette division doit, par conséquent, toujours être limité par l'étendue de la faculté d'échanger, ou, en d'autres termes, par l'étendue du marché. Si le marché est très petit, personne ne sera encouragé à s'adonner entièrement à une seule occupation, faute de pouvoir trouver à échanger tout le surplus du produit de son travail qui excédera sa propre consommation, contre un pareil surplus du produit du travail d'autrui qu'il voudrait se procurer. » « La division du travail une fois généralement établie, chaque homme ne produit plus par son travail que de quoi satisfaire une très petite partie de ses besoins. La plus grande partie ne peut être satisfaite que par l'échange du surplus de ce produit qui excède sa consommation, contre un pareil surplus du travail des autres. Ainsi, chaque homme subsiste d'échanges et devient une espèce de marchand, et la société elle-même est proprement une société commerçante. »
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La concurrence L’intérêt arrête l’intérêt
La dispersion des intérêts, garante de l’intérêt général La concurrence impose, généralise et équilibre les rapports réciproques (harmonie des intérêts). Elle sépare le général du particulier, en assurant la dispersion des intérêts particuliers « Tout en ne cherchant que son intérêt personnel, il travaille souvent d'une manière bien plus efficace pour l'intérêt de la société, que s'il avait réellement pour but d'y travailler. je n'ai jamais vu que ceux qui aspiraient, dans leurs entreprises de commerce, à travailler pour le bien général, aient fait beaucoup de bonnes choses. Il est vrai que cette belle passion n'est pas très commune parmi les marchands, et qu'il ne faudrait pas de longs discours pour les en guérir. »
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La valeur des choses
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La théorie de la valeur travail
Rappel : Locke et l’origine de la propriété privée. Travail créateur de richesses Distinction entre valeur d’échange : mesure des choses dans l’échange et valeur d’usage : satisfaction que l’on tire de l’usage d’une chose Le travail : unité de mesure « Le travail est donc la mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise » Prix naturel : prix autour duquel gravitent tous les prix Le prix naturel reflète la valeur d’échange Pa = 5 $ Pb = 50 $ Pb/Pa = 50 $ / 5 $ = 10 Le bien b incorpore 10 fois plus de travail que le bien a
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La valeur (1) « Un homme est riche ou pauvre, suivant les moyens qu'il a de se procurer les choses nécessaires, commodes ou agréables de la vie. Mais la division une fois établie dans toutes les branches du travail, il n'y a qu'une partie extrêmement petite de toutes ces choses qu'un homme puisse obtenir directement par son travail; c'est du travail d'autrui qu'il lui faut attendre la plus grande partie de toutes ces jouissances; ainsi, il sera riche ou pauvre, selon la quantité de travail qu'il pourra commander ou qu'il sera en état d'acheter. Ainsi, la valeur d'une denrée quelconque pour celui qui la possède et qui n'entend pas en user ou la consommer lui-même, mais qui a intention de l'échanger pour autre chose, est égale à la quantité de travail que cette denrée le met en état d'acheter ou de commander. Le travail est donc la mesure réelle de la valeur échangeable de toute marchandise.
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La valeur (2) « Il faut observer que le mot valeur a deux significations différentes; quelquefois il signifie l'utilité d'un objet particulier, et quelquefois il signifie la faculté que donne la possession de cet objet d'en acheter d'autres marchandises. On peut appeler l'une, Valeur en usage, et l'autre, Valeur en échange. - Des choses qui ont la plus grande valeur en usage n'ont souvent que peu ou point de valeur en échange; et au contraire, celles qui ont la plus grande valeur en échange n'ont souvent que peu ou point de valeur en usage. Il n'y a rien de plus utile que l'eau, mais elle ne peut presque rien acheter; à peine y a-t-il moyen de rien avoir en échange. Un diamant, au contraire, n'a presque aucune valeur quant à l'usage, mais on trouvera fréquemment à l'échanger contre une très grande quantité d'autres marchandises. »
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Le prix et la valeur (2) « Le prix réel de chaque chose, ce que chaque chose coûte réellement à celui qui veut se la procurer, c'est le travail et la peine qu'il doit s'imposer pour l'obtenir. Ce que chaque chose vaut réellement pour celui qui l'a acquise et qui cherche à en disposer ou à l'échanger pour quelque autre objet, c'est la peine et l'embarras que la possession de cette chose peut lui épargner et qu'elle lui permet d'imposer à d'autres personnes. Ce qu'on achète avec de l'argent ou des marchandises est acheté par du travail, aussi bien que ce que nous acquérons à la sueur de notre front. Cet argent et ces marchandises nous épargnent, dans le fait, cette fatigue. Elles contiennent la valeur d'une certaine quantité de travail, que nous échangeons pour ce qui est supposé alors contenir la valeur d'une quantité égale de travail. Le travail a été le premier prix, la monnaie payée pour l'achat primitif de toutes choses. Ce n'est point avec de l'or ou de l'argent, c'est avec du travail que toutes les richesses du monde ont été achetées originairement; et leur valeur pour ceux qui les possèdent et qui cherchent à les échanger contre de nouvelles productions, est précisément égale à la quantité de travail qu'elles les mettent en état d'acheter ou de commander. »
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Prix réel et prix nominal/ valeur travail et valeur d’usage (3)
« Ainsi, le travail, ne variant jamais dans sa valeur propre, est la seule mesure réelle et définitive qui puisse servir, dans tous les temps et dans tous les lieux, à apprécier et à comparer la valeur de toutes les marchandises. Il est leur prix réel; l'argent n'est que leur prix nominal. »
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La séparation du marché et du gouvernement
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Trois séries de principes
Distinction entre intérêt privé et intérêt public Du bon gouvernement Les principes de l’impôt : les 4 maximes Justice : imposer tous les revenus en fonction de la capacité de chacun La stabilité et la certitude de l’impôt La commodité dans la collecte de l’impôt Économie dans le prélèvement L’action économique individuelle conduit aux meilleurs choix économiques sous trois conditions Rationalité : prix critère de décision Concurrence : multiplicité des vendeurs et des acheteurs / aucune influence sur le marché Information et mobilité des ressources La modération du philosophe, la sagesse de l’homme d’État Le spectateur impartial Sens du devoir et de l’équité
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L’intérêt privé et l’intérêt public
« Il est rare que des gens du même métier se trouvent réunis, fût-ce pour quelque partie de plaisir ou pour se distraire, sans que la conversation finisse par quelque conspiration contre le public, ou par quelque machination pour faire hausser les prix. Il est impossible, à la vérité, d'empêcher ces réunions par une loi qui puisse s'exécuter, ou qui soit compatible avec la liberté et la justice; mais si la loi ne peut pas empêcher des gens du même métier de s'assembler quelquefois, au moins ne devrait-elle rien faire pour faciliter ces assemblées, et bien moins encore pour les rendre nécessaires. » Adam Smith, An Inquiry into the Nature and Causes of The Wealth of Nations, 1776, Livre 1, chapitre 10.
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« quatre maximes sur les impôts en général »
Première maxime. - Les sujets d'un État doivent contribuer au soutien du gouver nement, chacun le plus possible en proportion de ses facultés, c'est-à-dire en propor tion du revenu dont il jouit sous la protection de l'État. (…) Observer cette maxime ou s'en écarter, constitue ce qu'on nomme égalité ou inégalité dans la répartition de l'impôt. […] Deuxième maxime. - La taxe ou portion d'impôt que chaque individu est tenu de payer doit être certaine, et non arbitraire. L'époque du paiement, le mode du paiement, la quantité à payer, tout cela doit être clair et précis, tant pour le contribuable qu'aux yeux de toute autre personne. […]. Troisième maxime. - Tout impôt doit être perçu à l'époque et selon le mode que l'on peut présumer les moins gênants pour le contribuable. […] Quatrième maxime. - Tout impôt doit être conçu de manière à ce qu'il fasse sortir des mains du peuple le moins d'argent possible au-delà de ce qui entre dans le Trésor de l'État, et en même temps à ce qu'il tienne le moins longtemps possible cet argent hors des mains du peuple avant d'entrer dans ce Trésor.[…] Richesse Livre 5, p. 122
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Le commerce « La maxime de tout chef de famille prudent est de ne jamais essayer de faire chez soi la chose qui lui coûtera moins à acheter qu'à faire. [….] Ce qui est prudence dans la conduite de chaque famille en particulier, ne peut guère être folie dans celle d'un grand empire. Si un pays étranger peut nous fournir une marchandise à meilleur marché que nous ne sommes en état de l'établir nous-mêmes, il vaut bien mieux que nous la lui achetions avec quelque partie du produit de notre propre industrie, employée dans le genre dans lequel nous avons quelque avantage. » Adam Smith, La richesse des nations, Livre 4, Chapitre
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Conclusion
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Un libéralisme de principe, mais tempéré
l’économie une science expérimentale : observation des faits et lois (maximes) Un monde en progrès, mais limites à la « croissance » Demande et marché (Marx) - Rendements décroissants (Ricardo) - Population (Malthus) - État stationnaire (Stuart Mill) Une vision pessimiste et calculatrice de l’homme : intérêt La sagesse du philosophe, la cupidité de « l’homme aux écus » La critique La critique sociale et les lois sociales : C. Fourier La nation et l’économie nationale : F. List L’accumulation du capital et ses lois : K. Marx La valeur et le calcul à la marge : L. Walras
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Adam Smith est associé au néolibéralisme. C’est une grave erreur
Il est libéral, croit en l’harmonie des intérêts, aux vertus de la concurrence et en la sagesse du gouvernement. La morale est très présente. L’intérêt est un comportement L’État est présent : concurrence et collusion Le marché reste imparfait. Les comportements individuels peuvent avoir des conséquences inattendues Voir à ce sujet : Michaël Biziou
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Notes finales « Le libéralisme ne veut pas le gouvernement pour la liberté, mais la liberté comme gouvernement » Arnault Skornicki, L’économiste, la cour et la patrie, Paris, CNRS éditions, 2011, p. 377.
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