En Haute-Mauricie, le projet d’aménagement forestier Triade a été instauré en 2003 afin d’intégrer ce concept à la gestion des pratiques forestières. La.

Présentation au sujet: "En Haute-Mauricie, le projet d’aménagement forestier Triade a été instauré en 2003 afin d’intégrer ce concept à la gestion des pratiques forestières. La."— Transcription de la présentation:

1 En Haute-Mauricie, le projet d’aménagement forestier Triade a été instauré en 2003 afin d’intégrer ce concept à la gestion des pratiques forestières. La Triade est un zonage fonctionnel : intensif, écosystémique et de conservation. Le but général de ce projet est de tester l’efficacité de ce concept tant au niveau économique et sociale que de la biodiversité. Pour y arriver, deux coupes forestières sont suggérées dans la zone écosystémique afin d’atteindre l’objectif du filtre brut qui propose de préserver les espèces en conservant les structures des peuplements. Nous utilisons la richesse spécifique, l’abondance et l’assemblage des herbivores et des prédateurs comme indicateurs directs des impacts des coupes forestières et une mesure indirecte de leurs ressources. Nous lierons les changements des herbivores et des prédateurs à des modifications des paramètres structuraux, incluant les débris ligneux grossiers, l’épaisseur de la litière, la surface terrière, et des conséquences environnementales subséquentes selon les hypothèses suivantes : Relation positive entre la richesse en espèces spécialistes des forêts et le niveau de rétention en raison de la réduction des microhabitats et à l’uniformisation des structures; Corollaire : Prédateurs plus riches et abondants dans un milieu à litière épaisse, humide, à température du sol fraîche et stable et riche en débris ligneux grossier. Corollaire : Herbivores plus riches et abondants dans les milieux humides, chauds et à composition végétale riche. Plus grande richesse spécifique absolue et abondance de prédateurs en coupe à blanc en raison du mélange de communauté (généralistes et spécialistes) que dans les autres zones; Plus grande richesse spécifique absolue et abondance de lépidoptères en conservation qu’en autres zones et plus d’espèces en écosystémique qu’en de coupe à blanc en raison de la diversité plus abondante. Piège-fosse Drap pour battue de feuillage CPE MCO Figure a) Coupe partielle (photo : Isabelle Witté) b) Coupe partielle (photo : Isabelle Witté) c) Coupe partielle (photo : Isabelle Witté) d) Piège-fosse (photo : Isabelle Witté) e) Photos du Guide des insectes du Québec (http://www.lesinsectesduquebec.com/) et du Guide des insectes forestiers exotiques du Gouvernement du Canada (http://www.inspection.gc.ca/ francais/plaveg/pestrava/exot/introf.pdf) f) Photos du site des Carabidés du Canada du Gouvernement du Canada (http://www.cbif.gc.ca/spp_pages/carabids/phps/qc_f.php) Conservation Coupe totale X 5 Plan d’échantillonnage : Des parcelles d’échantillonnage sont établies dans deux types de coupe des zones écosystémique soit la coupe partielle (50% de prélèvement) et la coupe multicohorte (30% de prélèvement en fenêtre variable aux 20 ans), dans des zones de conservation et dans des coupes totale. Cinq réplicats de parcelles d’une dimension 40m x 40m dans chacun de traitements sont faits. Chaque coupe comporte un arrangement différents d’aires de rétention (100%, 33%, 0%) (voir image ci-dessous). Impacts de traitements sylvicoles sur les microhabitats forestiers de la Haute-Mauricie: Réponse des arthropodes prédateurs et herbivores Luana Graham-Sauvé 1 et Timothy Work 1 1 UQAM-UQAT-CRSNG Chaire d’Aménagement Forestier Durable et 1 Université du Québec à Montréal, 1 Centre d’étude de la forêt 100 % de rétention 33 % de rétention 0 % de rétention 5 m7 m 19 m Méthode d’échantillonnage : Il y a trois pièges-fosses dans chaque aires de rétentions, espacés de 15m. Dans les zones de conservation et de coupe à blanc, il y a neuf pièges dans les parcelles. L’échantillonnage consiste à 180 pièges-fosses (cinq réplicats x quatre traitements x trois aires de rétention x trois pièges) qui sont vidés aux deux semaines entre la mi-mai et la fin août et ce, durant deux années. Pour les herbivores, une battue du feuillage des essences dominantes de la parcelle avec une toile pour récupérer les organismes tombant est effectuée à chaque mois dans chaque parcelle. Malacosoma disstriaMalacosoma americanumTortrix viridana Dendrolimus sibiricus Malacosoma neustria Lymantria disparLymantria monachaChoristoneura murinana e) Avec saisie des données environnementales et structurales dans chaque parcelle 7 m 5 m Herbivores : chenilles de lépidoptères Prédateurs : carabidés a) b) c) d) Porotachys bisulcatus Platypatrobus lacustris Pentagonica picticornis Perigona pallipennis Badister (Badister) neopulchellus Badister (Baudia) grandiceps Loricera pilicornis pilicornis Diplocheila (Isorembus) obtusa Dicaelus (Paradicaelus) sculptilis intricatus Loxandrus velocipes Bembidion (Trepanedoris) concretum Elaphropus incurvus Bembidion (Notaphus) patruele Miscodera arctica Calosoma (Callitropa) externum Carabus (Archicarabus) nemoralis Brachinus (Neobrachinus) cordicollis Oodes fluvialis Opisthius richardsoni Bembidion (Bembidion) quadrimaculatum oppositum Bembidion (Eurytrachelus) nitidum f) Calosoma (Calodrepa) scrutator