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Publié parYvon Peres Modifié depuis plus de 9 années
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2. Production, dépenses, et opérations courantes en Belgique 2. Production, dépenses, et opérations courantes en Belgique
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2. Production, dépenses, et opérations courantes en Belgique 2.1. Vue d’ensemble 2.1. Vue d’ensemble 2.2. Différentes catégories de dépenses 2.2. Différentes catégories de dépenses –A) Les particuliers –B) Les entreprises –C) L’administration publique –D) L’extérieur
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2.1. Vue d’ensemble 2.1. Vue d’ensemble
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2.1. Vue d’ensemble
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La croissance du PIB a doublé par rapport à l’année précédente, pour s’élever à 3%. La croissance du PIB a doublé par rapport à l’année précédente, pour s’élever à 3%. Il s’agit du taux le plus élevé depuis le début de la décennie, surpassant de surcroît la moyenne de la zone euro. Il s’agit du taux le plus élevé depuis le début de la décennie, surpassant de surcroît la moyenne de la zone euro.
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2.1. Vue d’ensemble Ce dynamisme a été favorisé par un environnement extérieur porteur. Ce dynamisme a été favorisé par un environnement extérieur porteur. La Belgique a bénéficié de la vive croissance de ses principaux marchés à l’exportation: La Belgique a bénéficié de la vive croissance de ses principaux marchés à l’exportation: –La zone euro. –Les autres pays de l’UE25. Comme ses consœurs européennes, l’économie belge a été moins affectée que les années précédentes par des chocs adverses. Comme ses consœurs européennes, l’économie belge a été moins affectée que les années précédentes par des chocs adverses. –Le cours de change de l’euro n’a guère évolué. –La progression des prix du pétrole s’est ralentie.
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2.1. Vue d’ensemble Les exportations représentent une part importante de la demande finale belge étant donnée l’ouverture de son économie et l’importance des produits semi-finis dans sa production industrielle. Les exportations représentent une part importante de la demande finale belge étant donnée l’ouverture de son économie et l’importance des produits semi-finis dans sa production industrielle. La Belgique est donc beaucoup plus sensible aux variations cycliques que la zone euro. La Belgique est donc beaucoup plus sensible aux variations cycliques que la zone euro.
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2.1. Vue d’ensemble En période de haute conjoncture, la Belgique enregistre généralement des taux de croissance plus élevés que la zone euro. En période de haute conjoncture, la Belgique enregistre généralement des taux de croissance plus élevés que la zone euro. Au contraire, en période de basse conjoncture, l’économie belge enregistre des décélérations plus prononcées que la zone euro. Au contraire, en période de basse conjoncture, l’économie belge enregistre des décélérations plus prononcées que la zone euro. Un écart de croissance temporaire entre la Belgique et la zone euro peut donc être observé. Un écart de croissance temporaire entre la Belgique et la zone euro peut donc être observé.
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2.1. Vue d’ensemble
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2.2. Différentes catégories de dépenses 2.2. Différentes catégories de dépenses
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2.2. Différentes catégories de dépenses
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A) Les particuliers La C privée a de 2,4% en 2006 contre une de 0,8% en 2005. La C privée a de 2,4% en 2006 contre une de 0,8% en 2005. –Hausse du pouvoir d’achat des ménages. –Hausse des prix immobiliers: => Effet de richesse: La réalisation de plus-values immobilières et l’utilisation des biens immobiliers comme garantie lors de l’obtention de crédits impliquent une relation positive entre les prix des logements et la consommation privée. => Effet de richesse: La réalisation de plus-values immobilières et l’utilisation des biens immobiliers comme garantie lors de l’obtention de crédits impliquent une relation positive entre les prix des logements et la consommation privée.
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A) Les particuliers Les ménages ont également augmenté leurs dépenses de construction et de rénovation de logements ( de 4,8% en 2006 contre 3,5% en 2007). Les ménages ont également augmenté leurs dépenses de construction et de rénovation de logements ( de 4,8% en 2006 contre 3,5% en 2007). –Taux d’intérêt bas. –L’augmentation des prix immobiliers sur le marché secondaire. => Une hausse des prix des constructions existantes rend les nouveaux logements relativement meilleurs marchés ce qui stimule la construction de nouveaux immeubles. => Une hausse des prix des constructions existantes rend les nouveaux logements relativement meilleurs marchés ce qui stimule la construction de nouveaux immeubles.
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B) Les entreprises L’année 2006 a été marquée par une accélération soutenue des I des entreprises L’année 2006 a été marquée par une accélération soutenue des I des entreprises ( FBCF 4,4%). – –Conditions favorables de la demande. – –Apaisement des facteurs d’incertitudes qui avaient miné l’environnement économique les années précédentes. – –Conditions de financement favorables.
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C) L’administration publique Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont crû de 1,3% en 2006 après le recul de 0,6% enregistré l’année précédente. Les dépenses de consommation finale des administrations publiques ont crû de 1,3% en 2006 après le recul de 0,6% enregistré l’année précédente. À l’inverse, les investissements publics ont reculé de 3%. À l’inverse, les investissements publics ont reculé de 3%. –Ceci s’explique par les ventes de bâtiments publics, qui sont considérées comme des désinvestissements du secteur des administrations publiques.
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D) L’extérieur Le volume des exportations de biens et services a progressé, avec 3,4% en 2006, pratiquement au même rythme qu’en 2005. Le volume des exportations de biens et services a progressé, avec 3,4% en 2006, pratiquement au même rythme qu’en 2005. Cette progression des exportations apparaît néanmoins limitée au regard de l’expansion du commerce international. Cette progression des exportations apparaît néanmoins limitée au regard de l’expansion du commerce international.
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D) L’extérieur
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Selon les calculs de l’OCDE, les marchés pertinents pour la Belgique ont cru en 2006 de 9,7%. Selon les calculs de l’OCDE, les marchés pertinents pour la Belgique ont cru en 2006 de 9,7%. => Estime les pertes de parts de marché de l’ordre de 5,7% en 2006. => Estime les pertes de parts de marché de l’ordre de 5,7% en 2006. Dans un contexte international marqué par l’émergence rapide de nouveaux pôles d’activité et l’intensification du caractère mondialisé des échanges, la perte relative de parts de marché est un phénomène attendu pour les économies situées à un stade avancé de développement. Dans un contexte international marqué par l’émergence rapide de nouveaux pôles d’activité et l’intensification du caractère mondialisé des échanges, la perte relative de parts de marché est un phénomène attendu pour les économies situées à un stade avancé de développement.
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D) L’extérieur En participant de façon accrue au commerce mondial, les économies émergentes contribuent à en amplifier le volume global, entre autres au travers des relations qu’elles développent entre elles. En participant de façon accrue au commerce mondial, les économies émergentes contribuent à en amplifier le volume global, entre autres au travers des relations qu’elles développent entre elles. Les pays anciennement industrialisés occupent dès lors une place moindre dans un commerce mondial en forte expansion. Les pays anciennement industrialisés occupent dès lors une place moindre dans un commerce mondial en forte expansion. Si la Belgique n’est pas épargnée, la part de la valeur de ses exportations dans le commerce mondial ne s’est pas fortement réduite par rapport aux pays voisins ou aux États- Unis au cours des onze dernières années. Si la Belgique n’est pas épargnée, la part de la valeur de ses exportations dans le commerce mondial ne s’est pas fortement réduite par rapport aux pays voisins ou aux États- Unis au cours des onze dernières années.
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D) L’extérieur
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Le rythme de croissance des importations s’est pour sa part légèrement infléchi, passant de 4,1% en 2005 à 3,7% en 2006. Le rythme de croissance des importations s’est pour sa part légèrement infléchi, passant de 4,1% en 2005 à 3,7% en 2006. Ce ralentissement des importations est en contradiction avec l’accélération de la demande finale. Explication: Ce ralentissement des importations est en contradiction avec l’accélération de la demande finale. Explication: –La croissance économique a été soutenue en 2006 dans une moindre mesure qu’en 2005 par les investissements des entreprises dont le contenu en importation est élevé. Au total, les exportations nettes de biens et services ont apporté une contribution légèrement négative à la croissance du PIB, de l’ordre de 0,1 point de %. Au total, les exportations nettes de biens et services ont apporté une contribution légèrement négative à la croissance du PIB, de l’ordre de 0,1 point de %.
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3. Marché du travail 3. Marché du travail
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3. Marché du travail 3.1. La situation sur le marché du travail 3.1. La situation sur le marché du travail 3.1.1. Le taux d’activité 3.1.1. Le taux d’activité 3.1.2. Le taux d’emploi 3.1.2. Le taux d’emploi 3.1.3. Le taux de chômage 3.1.3. Le taux de chômage 3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé 3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé
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3.1. La situation sur le marché du travail 3.1. La situation sur le marché du travail
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3.1. La situation sur le marché du travail Rappel: Rappel: La population en âge de travailler peut être décomposée en 3 catégories de personnes: La population en âge de travailler (de 15 à 64 ans) peut être décomposée en 3 catégories de personnes: Les personnes ayant un emploi. Les personnes ayant un emploi. Les personnes à la recherche d’un emploi. Les personnes à la recherche d’un emploi. (les chômeurs) Les inactifs. Les inactifs. La population active englobe les personnes ayant un emploi, ainsi que celles à la recherche d’un emploi. La population active englobe les personnes ayant un emploi, ainsi que celles à la recherche d’un emploi.
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3.1. La situation sur le marché du travail Le taux d’emploi = Le nombre de personnes employées / Population en âge de travailler. Le taux d’emploi = Le nombre de personnes employées / Population en âge de travailler. Le taux de chômage = Le nombre de chômeurs / Population active. Le taux de chômage = Le nombre de chômeurs / Population active. Le taux d’activité = Le nombre de personnes actives / Population en âge de travailler. Le taux d’activité = Le nombre de personnes actives / Population en âge de travailler.
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3.1. La situation sur le marché du travail
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3.1.1. Le taux d’activité 3.1.1. Le taux d’activité
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3.1.1. Le taux d’activité La population active a augmenté moins rapidement que les années précédentes: La population active a augmenté moins rapidement que les années précédentes: –Hausse de 38.000 unités en 2006 contre 61.000 en 2005. La population en âge de travailler ayant augmenté davantage que la population active, le taux d’activité s’est réduit en 2006, passant de 66,7% en 2005 à 66,4% en 2006. La population en âge de travailler ayant augmenté davantage que la population active, le taux d’activité s’est réduit en 2006, passant de 66,7% en 2005 à 66,4% en 2006.
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3.1.2. Le taux d’emploi 3.1.2. Le taux d’emploi
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3.1.2. Le taux d’emploi Depuis l’objectif de plein emploi assigné lors du sommet de Lisbonne en 2000, la notion de taux d’emploi occupe une place importante. Depuis l’objectif de plein emploi assigné lors du sommet de Lisbonne en 2000, la notion de taux d’emploi occupe une place importante. Pour l’ensemble de l’UE les objectifs suivants ont été fixés pour 2010: Pour l’ensemble de l’UE les objectifs suivants ont été fixés pour 2010: –Un taux d’emploi total de 70 %. –Un taux d’emploi de 60% pour les femmes. –Un taux d’emploi de 50% pour les 55 à 64 ans. –Un taux d’emploi de 50% pour les 55 à 64 ans. (Sommet de Stockholm) Chaque État membre est appelé à contribuer à la réalisation de ces objectifs. Chaque État membre est appelé à contribuer à la réalisation de ces objectifs.
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3.1.2. Le taux d’emploi En Belgique, 46.000 emplois ont été crées en 2006. En Belgique, 46.000 emplois ont été crées en 2006. Cela constitue la plus vive expansion depuis 2001. Cela constitue la plus vive expansion depuis 2001. Comme en 2005, cette progression trouve son origine tant dans l’accroissement du nombre de travailleurs indépendants que de celui des salariés. Comme en 2005, cette progression trouve son origine tant dans l’accroissement du nombre de travailleurs indépendants que de celui des salariés.
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3.1.2. Le taux d’emploi Cependant, le volume de travail ( ) a augmenté plus vivement que le nombre de personnes en emploi. Cependant, le volume de travail (le nombre total d’heures prestées au sein de l’économie belge) a augmenté plus vivement que le nombre de personnes en emploi. Pour cause: l’emploi ne réagit qu’avec un certain délai aux fluctuations conjoncturelles. Pour cause: l’emploi ne réagit qu’avec un certain délai aux fluctuations conjoncturelles. Les employeurs n’adaptent pas directement leur effectif aux variations économiques étant donnée que l’adaptation des capacités de production à la modification des perspectives d’activités est un processus coûteux et qui demande du temps. Les employeurs n’adaptent pas directement leur effectif aux variations économiques étant donnée que l’adaptation des capacités de production à la modification des perspectives d’activités est un processus coûteux et qui demande du temps. L’ajustement se fera au départ par le nombre d’heures de travail par travailleur. L’ajustement se fera au départ par le nombre d’heures de travail par travailleur.
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3.1.2. Le taux d’emploi En dépit de la progression du nombre de postes de travail, le taux d’emploi a reculé, passant de 61,1% en 2005 à 60,9% en 2006. En dépit de la progression du nombre de postes de travail, le taux d’emploi a reculé, passant de 61,1% en 2005 à 60,9% en 2006. En outre, au sein de la Belgique coexistent des niveaux de taux d’emploi très différents selon les régions qui la composent: En outre, au sein de la Belgique coexistent des niveaux de taux d’emploi très différents selon les régions qui la composent: Flandre: 64,4% Flandre: 64,4% Wallonie: 55,9% Wallonie: 55,9% Bruxelles: 53,4% Ces écarts sont relativement stables, reflétant l’absence d’un mouvement de convergence entre les trois régions. Ces écarts sont relativement stables, reflétant l’absence d’un mouvement de convergence entre les trois régions.
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3.1.2. Le taux d’emploi A côté de ces différences régionales importantes, le marché du travail belge est également caractérisé par des taux d’emploi très faibles de la population jeune et de la population âgée. A côté de ces différences régionales importantes, le marché du travail belge est également caractérisé par des taux d’emploi très faibles de la population jeune (15 à 24 ans) et de la population âgée (55 à 64 ans). Si l’on considère les taux d’emploi de la population de 15 à 64 ans, une distribution en forme de cloche peut être observée. Si l’on considère les taux d’emploi de la population de 15 à 64 ans, une distribution en forme de cloche peut être observée.
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3.1.2. Le taux d’emploi
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Très peu de personnes parmi les 15 à 24 ans possèdent un emploi. Très peu de personnes parmi les 15 à 24 ans possèdent un emploi. L’obligation scolaire jusqu’à 18 ans. L’obligation scolaire jusqu’à 18 ans. La tendance à privilégier les études de plein exercices. La tendance à privilégier les études de plein exercices. Faible intérêt financier de combiner études et vie professionnelle. Faible intérêt financier de combiner études et vie professionnelle. Ensuite, la proportion de personnes ayant un emploi dans les tranches d’âges suivantes augmente rapidement. Ensuite, la proportion de personnes ayant un emploi dans les tranches d’âges suivantes augmente rapidement.
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3.1.2. Le taux d’emploi A partir de 50 ans, le taux d’emploi commence à fléchir fortement. A partir de 50 ans, le taux d’emploi commence à fléchir fortement. Ce fléchissement est symptomatique de l’attitude générale vis-à-vis des fins de carrière en Belgique: utilisation extensive de différents régimes de sortie anticipée du marché du travail. Ce fléchissement est symptomatique de l’attitude générale vis-à-vis des fins de carrière en Belgique: utilisation extensive de différents régimes de sortie anticipée du marché du travail.
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3.1.2. Le taux d’emploi Le départ anticipé du marché du travail de la majorité des seniors prive l’économie d’une ressource importante en main-d’œuvre. Le départ anticipé du marché du travail de la majorité des seniors prive l’économie d’une ressource importante en main-d’œuvre. Le système de protection social belge étant basé sur le principe de répartition: Les actifs d'aujourd'hui financent les pensions des retraités actuels. Le système de protection social belge étant basé sur le principe de répartition: Les actifs d'aujourd'hui financent les pensions des retraités actuels. Le départ des seniors fait reposer sur un nombre d’autant plus restreint d’actifs le financement de la couverture sociale de l’ensemble de la population et notamment des aînés. Le départ des seniors fait reposer sur un nombre d’autant plus restreint d’actifs le financement de la couverture sociale de l’ensemble de la population et notamment des aînés.
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3.1.2. Le taux d’emploi Le départ anticipé des seniors est encore plus problématique dans le contexte du vieillissement de la population. Le départ anticipé des seniors est encore plus problématique dans le contexte du vieillissement de la population. En effet, les finances publiques belges seront d’ici peu confrontées à d’importantes difficultés causées par le vieillissement de la population belge. En effet, les finances publiques belges seront d’ici peu confrontées à d’importantes difficultés causées par le vieillissement de la population belge. (augmentation du nombre de personnes âgées et diminution de la population jeune)
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3.1.2. Le taux d’emploi Le vieillissement de la population se manifeste dès à présent par une augmentation de la proportion des plus âgés: Le vieillissement de la population se manifeste dès à présent par une augmentation de la proportion des plus âgés: –En 2006, les personnes âgées de 55 à 64 ans représentaient 17% de la population en âge de travailler. –Cette part atteindrait quelque 22% à partir de 2020, pour revenir à 21% en 2050.
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3.1.2. Le taux d’emploi Plusieurs facteurs sont à la base du vieillissement de la population: Plusieurs facteurs sont à la base du vieillissement de la population: L’arrivée en pension en 2010 des enfants du baby-boom. L’arrivée en pension en 2010 des enfants du baby-boom. La baisse du taux de natalité. La baisse du taux de natalité. La hausse de l’espérance de vie. La hausse de l’espérance de vie.
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3.1.2. Le taux d’emploi
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Le vieillissement induira une des dépenses publiques: Le vieillissement induira une des dépenses publiques: Les dépenses de pensions Les dépenses de pensions. Les dépenses de soins de santé Les dépenses de soins de santé. Et parallèlement une des recettes de cotisations sociales. Et parallèlement une des recettes de cotisations sociales. Certaines dépenses sociales se verront également réduites mais pas suffisamment pour contrebalancer ces deux effets: Certaines dépenses sociales se verront également réduites mais pas suffisamment pour contrebalancer ces deux effets: Les allocations familiales. Les allocations familiales. Les allocations de chômage Les allocations de chômage.
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3.1.2. Le taux d’emploi
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Les conséquences budgétaires du vieillissement de la population sont amplifiées par le faible taux d’activité de la population belge, et particulièrement chez les jeunes et les seniors. Les conséquences budgétaires du vieillissement de la population sont amplifiées par le faible taux d’activité de la population belge, et particulièrement chez les jeunes et les seniors. C’est dans ce contexte que le gouvernement a poursuivi ses réformes afin de préparer le pays à faire face au vieillissement de la population. C’est dans ce contexte que le gouvernement a poursuivi ses réformes afin de préparer le pays à faire face au vieillissement de la population. Après concertation avec les partenaires sociaux, le gouvernement fédéral a adopté en 2005 un nouveau plan de réforme des fins de carrière: le pacte de solidarité entre les générations. Après concertation avec les partenaires sociaux, le gouvernement fédéral a adopté en 2005 un nouveau plan de réforme des fins de carrière: le pacte de solidarité entre les générations.
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3.1.2. Le taux d’emploi Celui-ci propose différentes dispositions pour encourager le maintien ou le retour en emploi de seniors et afin de stimuler la demande de travail des travailleurs âgés. Celui-ci propose différentes dispositions pour encourager le maintien ou le retour en emploi de seniors et afin de stimuler la demande de travail des travailleurs âgés. Réductions de charge pour les entreprises qui occupent ou embauchent des seniors. Réductions de charge pour les entreprises qui occupent ou embauchent des seniors. Possibilité de combiner une pension et un revenu du travail. Possibilité de combiner une pension et un revenu du travail. Traitement fiscal plus avantageux en cas de reprise du travail ou du maintien en emploi jusqu’à l’âge légal de pension. Traitement fiscal plus avantageux en cas de reprise du travail ou du maintien en emploi jusqu’à l’âge légal de pension. Réflexion pour réformer les échelles barémiques qui lient les salaires à l’ancienneté. Réflexion pour réformer les échelles barémiques qui lient les salaires à l’ancienneté. Amélioration des conditions de travail et des possibilités de formation. Amélioration des conditions de travail (à travers le ‘crédit-temps’ notamment) et des possibilités de formation.
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3.1.2. Le taux d’emploi Il vise également à restreindre l’accès à certains systèmes de retraite anticipée: Il vise également à restreindre l’accès à certains systèmes de retraite anticipée: Les régimes dits ‘Canada Dry’ sont désormais fortement pénalisés. Les régimes dits ‘Canada Dry’ sont désormais fortement pénalisés. Le dispositif ordinaire de pré-pension a été restreint Le dispositif ordinaire de pré-pension a été restreint (l’âge légal ainsi que l’ancienneté requise ont été relevés, avec certaines dérogations pour les métiers lourds). A côté de cela, des mesures pour résorber le chômage des jeunes ont également été proposées: A côté de cela, des mesures pour résorber le chômage des jeunes ont également été proposées: Instauration d’incitants financiers aux stages en entreprises ou à l’installation comme indépendant. Instauration d’incitants financiers aux stages en entreprises ou à l’installation comme indépendant. Réductions de cotisations patronales ciblées. Réductions de cotisations patronales ciblées.
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3.1.3. Le taux de chômage 3.1.3. Le taux de chômage
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3.1.3. Le taux de chômage Pour la première fois depuis 2001, le nombre de demandeurs d’emploi a diminué au cours de l’année sous revue. Pour la première fois depuis 2001, le nombre de demandeurs d’emploi a diminué au cours de l’année sous revue. Ceci s’explique non seulement par l’augmentation de l’emploi, mais aussi par une croissance de la population active moins importante qu’au cours des années précédentes. Ceci s’explique non seulement par l’augmentation de l’emploi, mais aussi par une croissance de la population active moins importante qu’au cours des années précédentes.
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3.1.3. Le taux de chômage 38.000 personnes sont passées en 2006 du statut d’inactif à actif alors que 46.000 emplois ont été crées, ce qui a permis de réduire le nombre de chômeurs de 8.000 unités. 38.000 personnes sont passées en 2006 du statut d’inactif à actif alors que 46.000 emplois ont été crées, ce qui a permis de réduire le nombre de chômeurs de 8.000 unités. Le taux de chômage s’est ainsi réduit de 8,5% en 2005 à 8,3% en 2006. Le taux de chômage s’est ainsi réduit de 8,5% en 2005 à 8,3% en 2006.
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3.1.3. Le taux de chômage Sur le plan régional, la situation plus favorable sur le marché du travail en Flandre s’exprime également dans les chiffres du chômage. Sur le plan régional, la situation plus favorable sur le marché du travail en Flandre s’exprime également dans les chiffres du chômage. Taux de chômage: Taux de chômage: Flandre: 5,2% Flandre: 5,2% Wallonie: 11,8% Wallonie: 11,8% Bruxelles: 17,7% Bruxelles: 17,7%
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3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé 3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé
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3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé
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L’évolution des coûts salariaux dans le secteur privé est déterminée dans une large mesure par les accords interprofessionnels conclus tous les deux ans au niveau national entre représentants des employeurs et des travailleurs. L’évolution des coûts salariaux dans le secteur privé est déterminée dans une large mesure par les accords interprofessionnels conclus tous les deux ans au niveau national entre représentants des employeurs et des travailleurs. Pour la période 2005-2006, l’accord interprofessionnel prévoyait une norme indicative de croissance des coûts salariaux nominaux par heure prestée de 4,5%. Pour la période 2005-2006, l’accord interprofessionnel prévoyait une norme indicative de croissance des coûts salariaux nominaux par heure prestée de 4,5%. En pratique, la norme a été légèrement dépassée, les coûts salariaux horaires dans le secteur privé augmentant au total de 4,6%, avec une progression de respectivement 2,2 et 2,4% en 2005 et 2006. En pratique, la norme a été légèrement dépassée, les coûts salariaux horaires dans le secteur privé augmentant au total de 4,6%, avec une progression de respectivement 2,2 et 2,4% en 2005 et 2006.
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3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé Raison: L’inflation plus élevée que prévue. Raison: L’inflation plus élevée que prévue. Après deux ans d’indexations modérées, les coûts salariaux ont subi en 2005 et 2006 une pression plus importante liée à l’évolution de l’indice-santé des prix à la consommation. Après deux ans d’indexations modérées, les coûts salariaux ont subi en 2005 et 2006 une pression plus importante liée à l’évolution de l’indice-santé des prix à la consommation.
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3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé Contrairement à 2005, la contribution des cotisations patronales à la sécurité sociale à l’évolution des coûts salariaux a été neutre en 2006. Contrairement à 2005, la contribution des cotisations patronales à la sécurité sociale à l’évolution des coûts salariaux a été neutre en 2006. Le glissement des salaires n’a pas, non plus, contribué à l’évolution des coûts salariaux en 2006. Le glissement des salaires n’a pas, non plus, contribué à l’évolution des coûts salariaux en 2006.
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3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé La contribution du glissement des salaires est restée, en moyenne, légèrement négative depuis le début de la décennie. La contribution du glissement des salaires est restée, en moyenne, légèrement négative depuis le début de la décennie. La tendance du glissement des salaires à diminuer en importance s’observe de façon générale dans l’ensemble de la zone euro. La tendance du glissement des salaires à diminuer en importance s’observe de façon générale dans l’ensemble de la zone euro.
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3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé Facteurs explicatifs: Facteurs explicatifs: –La pression concurrentielle découlant de la mondialisation accrue. –Certaines mesures relatives à l’emploi qui permettent aux sociétés de recruter du personnel à des salaires bruts moins élevés –Certaines mesures relatives à l’emploi qui permettent aux sociétés de recruter du personnel à des salaires bruts moins élevés (système des titres-services). –Les modifications dans la structure de l’emploi: La participation accrue des femmes au marché du travail. La participation accrue des femmes au marché du travail. L’extension du travail à temps partiel et des conventions de travail temporaire. L’extension du travail à temps partiel et des conventions de travail temporaire.
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3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé L’évolution des coûts salariaux joue un rôle déterminant pour la compétitivité des entreprises, particulièrement dans le cas d’une petite économie ouverte telle que la Belgique. L’évolution des coûts salariaux joue un rôle déterminant pour la compétitivité des entreprises, particulièrement dans le cas d’une petite économie ouverte telle que la Belgique. C’est pour cette raison que depuis 1996 et l'adoption de la loi de sauvegarde de la compétitivité, les interlocuteurs sociaux sont tenus de définir tous les deux ans une norme salariale qui doit servir d'indication lors des négociations qui se déroulent ensuite dans les secteurs et les entreprises. C’est pour cette raison que depuis 1996 et l'adoption de la loi de sauvegarde de la compétitivité, les interlocuteurs sociaux sont tenus de définir tous les deux ans une norme salariale qui doit servir d'indication lors des négociations qui se déroulent ensuite dans les secteurs et les entreprises.
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3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé Cette norme est convenue en tenant compte de l’évolution des coûts salariaux chez les trois principaux partenaires commerciaux: l’Allemagne, la France et les Pays-Bas. Cette norme est convenue en tenant compte de l’évolution des coûts salariaux chez les trois principaux partenaires commerciaux: l’Allemagne, la France et les Pays-Bas. Le concept de norme a évolué d’une marge maximale prévue par les premiers accords, à une norme indicative, à partir de la période 2001-2002. Le concept de norme a évolué d’une marge maximale prévue par les premiers accords, à une norme indicative, à partir de la période 2001-2002. Même si la norme salariale maximale / indicative est toujours prise en considération, des dépassements ex post ont néanmoins été constatés. Même si la norme salariale maximale / indicative est toujours prise en considération, des dépassements ex post ont néanmoins été constatés.
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3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé
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Si la norme a bien été respectée pendant les périodes 1997- 1998, 1999-2000 et 2003-2004, les hausses des coûts salariaux en 2001-2002 et en 2005-2006 ont été supérieures à celles fixées par les accords. Si la norme a bien été respectée pendant les périodes 1997- 1998, 1999-2000 et 2003-2004, les hausses des coûts salariaux en 2001-2002 et en 2005-2006 ont été supérieures à celles fixées par les accords. Les coûts salariaux ont également progressé plus rapidement en Belgique que dans les trois pays limitrophes au cours des périodes 1997-1998, 2001-2002, 2005-2006 ce qui a alimenté le handicap salarial des entreprises belges à l’égard de leurs homologues étrangères. Les coûts salariaux ont également progressé plus rapidement en Belgique que dans les trois pays limitrophes au cours des périodes 1997-1998, 2001-2002, 2005-2006 ce qui a alimenté le handicap salarial des entreprises belges à l’égard de leurs homologues étrangères. Cependant, l’écart moyen entre les coûts salariaux de la Belgique et ceux des trois principaux partenaires commerciaux masque des différences bilatérales importantes. Cependant, l’écart moyen entre les coûts salariaux de la Belgique et ceux des trois principaux partenaires commerciaux masque des différences bilatérales importantes.
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3.2. Les coûts salariaux dans le secteur privé
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Ainisi, par rapport à la France et surtout aux Pays-Bas, les coûts salariaux en Belgique ont connu une évolution plus favorable. Ainisi, par rapport à la France et surtout aux Pays-Bas, les coûts salariaux en Belgique ont connu une évolution plus favorable. Le handicap salarial de la Belgique s’explique donc exclusivement par les évolutions très modérées des salaires horaires en Allemagne. Le handicap salarial de la Belgique s’explique donc exclusivement par les évolutions très modérées des salaires horaires en Allemagne. Raisons: Raisons: –Faible croissance économique et chômage élevé. –Crainte de délocalisation de la production vers l’étranger. –Mesures de réduction des coûts, telles que l’augmentation du temps du travail sans compensation financière.
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