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MARIJO PRESENTE
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LA GASPESIE : Baie des Chaleurs 3 -
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Avec, malheureusement, très peu de ciel bleu, nous allons terminer notre tour de la Gaspésie. Comme dans le reste de cette région, les installations de la Seigneurie de Pabos, dans le plus important village de pêcheurs sous le régime français, furent incendiées par les Anglais lors de la conquête de 1758. Le site, idéal pour la pêche, car la baie protégeait les embarcations, avait été aménagé, à partir de 1729, par les frères Lefebvre de Bellefeuille. Le barachois (barre à choir), bande de terre entre mer et rivière, était parfait pour aménager les vigneaux destinés à faire sécher la morue. Nous laisserons la Pointe, à Port Daniel-Gascons.
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Baie de Pabos
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Pabos
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A partir de 1825, cette région vit arriver un grand nombre de Jersiais, Irlandais, Ecossais, Anglais puis, après 1850, des Gascons, des Basques, des Normands et, on le verra plus tard, des Acadiens.
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Arrivée à Chandler qui faisait partie, autrefois, de Pabos. Du barachois, côté rivière.
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La Baie des Chaleurs commence à Saint-Godefroi, mais la première localité d’importance est Pasbéciac qui possède une plage bien aménagée pour le touriste. Son site historique, Banc-de-Pêche-de-Paspébiac, est constitué de 11 bâtiments ayant appartenu aux deux plus importantes compagnies rivales, exportatrices de morue, la Robin et la Le Boutillier Brothers. C’est que la pointe de sable triangulaire, ayant justifié ce choix, formait une zone de protection naturelle pour les bateaux. La plus grande partie des bâtiments fut ravagée par un grave incendie, en 1964, mais un Comité de sauvegarde de ce qui subsistait fut formé en 1970 et le résultat de son travail est intéressant. L’importance et la diversité de ce site constitue un riche témoignage de l’évolution de la pêche dans cette région durant deux siècles.
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Le site du Banc-de-Pêche-de-Paspébiac
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Bonaventure est une ville qui se targue d’avoir pour attraits la mer, la rivière et la culture… La mer offre une température beaucoup plus clémente que celle que l’on retrouve au nord de la Gaspésie ou le long de la Pointe. Le nom de Baie des Chaleurs, choisi par Jacques Cartier, n’est pas un vain mot. On retrouve là une très belle plage et une jolie marina. Quant à la culture, elle n’est pas en reste, grâce au musée acadien du Québec qui présente les traditions et l’histoire acadiennes.
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L’église de Bonaventure est la quatrième. Une première chapelle fut détruite par un incendie en 1791, la deuxième fut remplacée par une véritable église qui sera démolie en 1860 au moment de la construction de la suivante… L’église actuelle fut donc inaugurée en 1860 et elle subit plusieurs modifications successives selon les ambitions des curés en place : ajout d’un carillon de trois cloches, jubés latéraux, orgues, etc. D’abord en bois, ce n’est qu’au milieu du siècle dernier qu’elle reçut son recouvrement de pierre.
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Quand le soir descend à Bonaventure…
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C’est au Musée Acadien du Québec, installé à Bonaventure, que l’on mesure toute l’importance de ce peuple en Gaspésie, en approfondissant son histoire et découvrant aussi combien cette culture est encore bien vivante. L’Acadie, première colonie française située dans l’actuelle péninsule de la Nouvelle Ecosse, fut cédée à l’Angleterre en 1713. La population, refusant de prêter allégeance aux nouveaux maîtres, fut déportée en 1755. Plusieurs personnes trouvèrent alors refuge au Québec, principalement dans cette région de la Gaspésie.
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L’entrée du Musée Acadien du Québec. Il est surmonté du drapeau acadien aux couleurs de la France, mais avec une étoile dans le bleu. Elle est due au Père Marcel François Richard qui, en 1861, déclara : « C'est l'étoile dans le bleu qui doit constituer la marque distinctive de notre nationalité acadienne, cette étoile qui représente celle de l'Assomption, patronne des Acadiens ». Evoquant la couleur papale, elle marque aussi l’attachement de l’Acadie à l’Eglise et à son rôle…
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L’histoire pathétique du peuple acadien! Cependant, en 1763, après l’arrêt des hostilités, par attachement à leur terre, beaucoup retournèrent s’installer au Nouveau-Brunswick. Toutefois, la communauté acadienne reste, toutefois, bien vivante au Québec.
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Dans la partie inférieure de la carte, les mouvements de la population acadienne.
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Reconstitution d’un intérieur acadien. La Croix y figure en bonne place…
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Autour du musée, reconstitution d’un village d’antan!
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Dans l’un des bâtiments, on peut découvrir le patrimoine architectural et maritime de Bonaventure au milieu du siècle dernier. Ces maquettes, à l’échelle 1/12, sont l’œuvre d’un artisan passionné, Marcel Arseneault…
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En haut, à gauche, le magasin général construit pour remplacer le premier qui faisait partie de l’ensemble Robin de 1767… A droite l’entrepôt frigorifique communautaire où chacun pouvait entreposer viande et poisson. En 1950, les familles louaient un casier pour 50 centimes par mois et une fois par semaine, elles venaient chercher ce qu’elles conserveraient dans une glacière.
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New-Richmond possède un riche passé d’Amérindiens, d’Acadiens, de Loyalistes, d’Ecossais et d’Irlandais…
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A proximité de la ville, on trouve le Village Gaspésien de l’Héritage Britannique. Il regroupe 24 bâtiments dispersés dans la verdure : maisons historiques, école, vieille forge, magasin général, etc.
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Constructions de la fin du XIXe siècle.
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Une grange
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La vieille forge… … et l’intérieur de l’épicerie!
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A proximité d’un Bureau d’Information, une pittoresque évocation du passé avec une postière qui nous remet notre courrier… Ce sont des missives toutes écrites « au son » par des bénévoles et relatant des incidents de la vie courante! La charmante postière est, bien sûr, bénévole elle aussi!
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Rivière Cascapédia A Carleton, l’un des centres touristiques les plus importants de la Baie, on voit se profiler au loin, la côte du Nouveau_Brunswick
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La Matapédia
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A Amqui, sous une pluie battante, une image de la vieille gare reconvertie en boutiques, un ancien wagon et le pont couvert voisin.
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C’est en suivant la Matapédia que l’on rejoint la côte nord de la péninsule. J’aurais aimé vous offrir des images toutes ensoleillées. Hélas, la pluie m’a accompagnée presque sans répit. Je ne peux donc vous la montrer que sous les nuages, lors de brèves éclaircies. Ce périple m’a, cependant, ravie et je trouve que j’ai eu bien de la chance de n’avoir que cette journée de mauvais temps continu. Je vous invite tous à vous laisser attirer par la Gaspésie! Ses habitants vous réserveront un accueil toujours charmant…
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Musique : Suite de trois airs de John Skinner Gaspésie acadienne Documentation sur place, sites de localités, Wikipédia et Tourisme Québec Photos, conception et réalisation Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Septembre 2008 marijo855@gmail.com
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AU REVOIR
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