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Publié parJehan Mauger Modifié depuis plus de 9 années
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Apprentissage implicite - Apprentissage explicite
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Connaissances explicites et connaissances implicites
Distinction devenue classique entre : les connaissances explicites, accessibles et révisables consciemment par l'opérateur les connaissances implicites, encore appelées tacites qui échappent à toute conscience. Les termes de mémoire implicite et d'apprentissage implicite s'inscrivent dans la même perspective La mémoire implicite vs mémoire explicite On fait référence ici à toute situation dans laquelle un comportement d'un sujet est influencé à son insu par une connaissance acquise antérieurement. Certaines situations font littéralement émerger un sens aux objets, des associations particulières, des idées, sans qu'il y ait la moindre recherche explicite en mémoire, ni le moindre effort fourni.
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Les apprentissages implicites vs les apprentissages explicites
On s'est aperçu que certains apprentissages pouvaient être implicites, échappant ainsi totalement à la conscience du sujet. La modalité la plus courante de l'acte d'apprendre est sans aucun doute d'apprendre à son insu, que ce soit dans une situation de formation comme dans la vie quotidienne Même dans le cas d'apprentissage consciemment investis, ces apprentissage à "notre insu" s'effectuent, c'est dire toute la difficulté de concevoir des situations éducatives qui ne soient pas parasitées par autre chose que ce que l'on prétend y développer. Cela suppose de repérer ce qui est réellement appris en situation d'apprentissage instituée Si les définitions diffèrent d'un auteur à l'autre, ces derniers s'accordent sur les caractéristiques suivants de l'apprentissage implicite : il se fait à l'insu du sujet et la connaissance est difficilement accessible à la conscience ou exprimable verbalement.
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Berry et Dienes (1993) suggèrent une spécificité de cette connaissance : la "spécificité de transfert" : la connaissance acquise de manière implicite est plus difficile à manipuler et davantage liée au contexte d'apprentissage que la connaissance acquise de façon explicite. Processus automatique vs contrôlés Schneider et Shiffrin font la distinction entre: traitements contrôlés : de capacités limitée, nécessitant des ressources attentionnelles et pouvant être utilisées de manière flexible traitements automatiques : non pas de limitation de capacité, ne requièrent pas d'attention et sont difficiles à modifier une fois appris.
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Les styles cognitifs
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Pour rendre compte des différences
Le style cognitif serait ainsi susceptible de rendre compte du fait qu'un même sujet puisse réussir certains problèmes et échouer dans d'autres (variations intra-individuelle) mais aussi que certains sujets réussissent par rapports à d'autres certains problèmes et pas d'autres (variations inter-individuelle) Dans la notion de style cognitif, il y a l'idée que la façon dont le sujet traite l'information, construit sa connaissance/à l'objet est aussi important que l'objet lui même. Ce que les chercheurs constatent c'est qu'il existe dans les liens que le sujet établit avec les objets, des différences, mais qu'il est possible de repérer des organisations stables pour qu'on puisse parler de type de relations, de type de fonctionnement
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La dépendance et l'indépendance à l'égard du champ
A partir de travaux sur l'influence de certains contexte perceptifs, Witkin définit deux styles perceptifs : certains sujets utilisent plus que d'autres les informations visuelles : ce sont les dépendant du champ. les indépendants du champ utilisent les informations proprioceptives (axe du corps) Un sens plus large (traitement de l'information) fut ensuite donné à la notion de dépendance et d'indépendance. On parla de dépendance et d'indépendance dans le domaine cognitif, social, de la personnalité et de l'affectivité
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Qu’est-ce qui différencie les indépendants des dépendants
Les indépendants sont plus autonomes Les sujets dépendants règlent leur conduite par rapport aux informations extérieures Les indépendants sont susceptibles de déstructurer et de restructurer le champ informationnel, ils sont moins sensibles aux illusions perceptives, capable de maîtriser un contexte perceptif intriqué ou d'en faire abstraction, Les indépendants sont capables de résoudre des problèmes non perceptifs dans lesquels il est nécessaire d'isoler une information de son contexte. Les indépendant ont une meilleure capacité à résoudre les problèmes (la résolution de problème nécessite une déstructuration-restructuration des informations). Ils réussissent mieux les épreuves pratiques où il faut utiliser un objet de manière inhabituelle, c'est à dire l'extraire de son contexte fonctionnel.
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Les indépendants sont moins sensibles aux influences sociales, moins conformes aux normes sociales, plus autonome à l'égard d'autrui, plus sensibles à ce qui les différencient des autres, plus conscient de la séparation Soi-non soi. Les indépendants perçoivent de manière analytique le champ alors que les dépendants le perçoivent de manière globale. Quelques exemples de lien entre DIC et comportement style cognitif et projet professionnel style cognitif et apprentissage styles cognitif et performances en mathématiques style cognitif et performances verbales style cognitif et compréhension textuelle
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Les dérives de cette approche
l'indépendant est plus valorisé que le dépendant La relation entre le style et certains comportements repose en fait sur l'établissement de corrélation qui ne son pas toujours très fortes Les deux styles sont conçus comme exclusifs l’un de l’autre
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Les impulsifs et les réflexifs de Kagan
les premiers ont un temps de réponses très court, leur décision est rapide, ils commettent de nombreuses erreurs, les seconds ont un temps de réponse plus long, et de ce fait ils peuvent envisager plusieurs réponses possibles, d’où moins d'erreurs. Les impulsifs et les réflexifs représentent 79% des sujets, il reste 31% qui ont des réponses très rapides et justes et d'autres qui ont des réponses longues et fausses. Pour l'auteur une telle approche à des conséquences pédagogiques. Si les impulsifs font davantage d'erreurs que les autres, il faut les amener à être réflexifs. Il s'agit de modifier le style cognitif.
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la théorie du double codage de Paivio
Il ne s'agit pas à proprement parlé d'une approche en terme de style mais de plus en plus on parle de style "visuel". On s'intéresse de plus en plus aux images mentales et certains pensent qu'il est nécessaire d'éduquer les sujets par rapport à la compétence visuelle Dans la théorie de Pavio nos connaissances seraient principalement codées selon deux modes de représentations symboliques : l'un fondé sur l'imagerie mentale (mode analogique), l'autres sur la structure linguistique (mode propositionnel)
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