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AVEC MARIJO
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BRAMANS Retour aux sources…
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Bramans
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Bramans n’est peut-être pas le plus beau village de la Maurienne, pas le plus connu, ou le plus visité mais c’est celui qui suscite en moi le plus d’émotions, car là ont vécu une partie de mes ancêtres, du côté de mon grand-père maternel. Dès que j’y pose les pieds, mon imagination s’emballe : je vois ces personnes qui ont vécu en ces lieux, une vie parfois si difficile, au rythme des saisons, avec les longs hivers, mais aussi les mois fleuris, à l’écoute de la nature, sous un ciel si souvent bleu qu’il rappelle déjà celui de l’Italie…
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Bramans est situé au bord de trois cours d’eau qui, par leurs alluvions, ont enrichi son sol. Ce sont l’Arc, rivière principale, l’Ambin et le tumultueux torrent du Saint-Bernard. En fait, ils ont surtout déposé beaucoup de sable et de cailloux ,que les habitants ont retiré patiemment au cours des siècles, pour ne conserver que l’humus fertile... Mais la prospérité de Bramans a été surtout le fait des voies de communication, qui reliaient depuis des temps immémoriaux la Maurienne au Piémont .
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La dent Parrachèe (3684 m), est omniprésente...
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Sur la pente du Jeu, le gypse de la Moutta s’effrite et forme
une pente abrupte sur laquelle ne peuvent encore courir, ignorant tout danger, que les chamois…
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Un texte, de 1581, mentionne « Bramans autrefois métropole »
Un texte, de 1581, mentionne « Bramans autrefois métropole ». Il semble que ce fut un grand centre, avant même l’ère chrétienne. Son déclin commença lorsque la voie transalpine passa par Lanslebourg et le Grand Mont-Cenis, au XIIIe siècle. Plus près de nous, la guerre de fut cruelle pour le village : évacuation de la population dès la déclaration de guerre par l’Italie, retour à l’armistice pour trouver les maisons détériorées, occupation italienne, puis allemande, arrosage d’obus au moment du repli des allemands, sur tout le territoire montagnard… Bien des vieilles maisons ont dû être remplacées!
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Dans ce bâtiment se trouvait le four du village.
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Une rue qui a gardé le charme des temps anciens et une cheminée typique…
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Ceci permet d’évoquer encore le temps où l’écurie se trouvait sous la grange ou même l’habitation.
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A l’ouest du village, et le dominant, se dresse la chapelle de Notre-Dame de la Paix. Des écrits montrent qu’elle est antérieure à Longtemps, les chantres de Bramans venaient y chanter les vêpres, le soir de Pâques. Et chaque soir du mois de mai, on venait nombreux dire le chapelet , réciter les litanies et chanter des cantiques.
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Curieusement, on trouve, tout autour de la partie haute du village, plusieurs petits jardins bien clôturés pour les protéger du bétail, appartenant, sans doute, à ceux qui n’ont pas la possibilité d’en avoir un près de leur demeure, dans les petites rues. Mes ancêtres en possédaient un… Ils sont très convoités et plusieurs années après que ma sœur, dernière propriétaire de la famille, l’ait eu vendu, un homme auprès duquel je m’étais identifiée me dit lui en vouloir encore de ne pas l’avoir prévenu de la vente!
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Nos ancêtres étaient très pieux et il existe, sur
le territoire de Bramans, un grand nombre de chapelles et d’oratoires, jusque très haut en montagne.. Construite en 1855, Notre-Dame de la Délivrance se dresse comme une sentinelle au bord du chemin. En novembre 1945, les troupes françaises en firent d’ailleurs un observatoire. Elle se trouve sur le chemin du Planay qui, depuis des temps immémoriaux, jusque vers le XIIIe siècle, fut la principale voie transalpine reliant la Maurienne au Piémont, abandonnant au village la vallée de l’Arc. Quand elle perdit de son importance, elle resta l’une des principales voies pour rejoindre les « Alpages » de Bramans.
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Pour moi, cette chapelle est le symbole de la foi profonde de mon arrière grand-mère . Désespérée de voir son petit-fils mort-né, sans avoir reçu le baptême, sachant qu’une messe matinale y était dite, elle partit dans la nuit, l’enfant dans son tablier et fit plus d’une heure de marche en priant pour qu’il revive le temps de le baptiser. A son arrivée, le corps aurait repris vie juste le temps de verser sur son front l’eau du baptême
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Dans ces petites chapelles, le chœur est protégé par une haute et solide barricade en bois, qui sépare l’édifice en deux. Il reste peu de place pour l’autel.
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Il est un autre lieu cher à mon cœur, de par sa situation, et par la beauté du site, surtout quand les fleurs envahissent les prairies. Il s’agit des ruines de Saint-Pierre d’Extravache qui s’élèvent au sommet de la forêt, au commencement des pâturages, à 1600 m. d’altitude. De là on peut contempler tant le massif de la Vanoise que la Dent Parrachèe déjà présentée. A l’arrivée, on croit découvrir une église en parfait état alors que, contournant l’abside, on s’aperçoit que c’est le vide en arrière… Elevée au XIe siècle, elle fut plusieurs fois ravagée par le feu et reconstruite au XIVe. Le clocher, lui, remonte au XVIIe siècle.
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D’après la tradition orale et des textes du moyen-âge dont un de 1050, une communauté chrétienne aurait été fondée là par deux disciples de Saint Pierre, Elie et Millet. Au IIe ou IIIe siècle, il y avait un village plus important que celui de Bramans. Au XIVe siècle, c’était un prieuré qui avait succédé à un monastère, installé depuis le VIIIe siècle.
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Après les méfaits de la Révolution, après le
feu qui détruisit l’église en grande partie en 1803, ce n’est que dans les années 1930,qu’un visiteur anglais séduit par ce lieu, le Docteur de Lavis-Trafford, décida de préserver ce qui restait, consolida le clocher, dégagea les fresques et les protégea par un toit. Hélas, le lieu souffrit ensuite des intempéries et surtout de la guerre de Des troupes tant allemandes, italiennes que françaises, y cantonnèrent en occasionnant de multiples dégâts. Classé monument historique en 1964, l’édifice put bénéficier d’une restauration additionnelle et surtout de la protection de ce qui restait. Un aménagement du site est prévu par la commune.
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Jusqu’au début du XIXe siècle, l’agriculture,
et surtout l’élevage, constituaient les principales richesses du pays. On faisait provision de foin pour l’hiver et, au printemps, dès que l’herbe paraissait, les troupeaux, eux-mêmes, se chargeaient de la tonte de l’herbe qui leur était nécessaire d’abord dans les montagnes basses (entre 1500 et 1700 m), puis dans les montagnes hautes (jusqu’à 2000m), au début de juillet. A la mi-septembre, on revenait dans les montagnes basses jusqu’à La Toussaint. C’était en général la mère de famille qui, isolée durant tout l’été, en plus de s’occuper des jeunes enfants, aidé d’un petit berger, devait traire les vaches et brebis, fabriquer fromage et beurre, nettoyer les écuries, conduire les bêtes aux champs, éviter qu’elles ne s’égarent…
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C’est à la Combe d’Etache, au lieu-dit La Monne, que mes ancêtres conduisaient leurs troupeaux durant l’été.
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L’église de Bramans n’est pas ancienne
L’église de Bramans n’est pas ancienne. Celle qui datait du XVIe siècle menaçait de s’écrouler et fut démolie, en 1936, après en avoir mis à l’abri toutes les richesses intérieures. La nouvelle église fut bénie le 31 octobre Le clocher, lui, érigé au XVIIe siècle, est encore debout. Décapité sous la révolution, sa flèche fut reconstituée en 1810.
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Ci-dessous Notre-Dame de la Salette
Le retable ci-haut est l’œuvre de Claude Simond et de Jean-Michel Symond.
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Les fonts baptismaux et les confessionnaux datent du XIXe siècle.
Ils ont été réalisés par Giovanne Muroni, de Suse.
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Seuls rescapés d’un incendie, deux bancs sculptés, sur les côtés et en arrière, ont pu être replacés.
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Sur ces images de l’église qui fut longtemps le cœur du village, se termine ce diaporama que je dédie à mes enfants et à ma sœur. Je souhaite leur permettre de mieux imaginer la vie de leurs ancêtres montagnards et l’existence de labeur qui fut la leur au milieu de cette nature si belle, mais aussi si cruelle par temps froid, jusqu’au début du siècle dernier…
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Musique : Alessandrob Marcello
Concerto pour hautbois et cordes Presto Documentation : Bramans autrefois métropole - St-Pierre d’Extravache, Jh. Favre Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Juillet 2009
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AU REVOIR
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