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Stanley Kubrick.  Stanley Kubrick.  Réalisateur, scénariste, photographe et producteur américain né le 26 juillet 1928 à New York, mort en Angleterre.

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1 Stanley Kubrick

2  Stanley Kubrick.  Réalisateur, scénariste, photographe et producteur américain né le 26 juillet 1928 à New York, mort en Angleterre en 1999.  Très longue carrière (46 ans) et 13 longs métrages.  Nombreux films parmi lesquels trois traitent de la guerre, notamment les Sentiers de la gloire en 1957 (1 ère Guerre mondiale) et Full Metal Jacket en 1987 (guerre du Viet Nam).  Très souvent nominé aux Oscars et aux Césars, il ne reçut qu’une fois l’Oscar des meilleurs effets visuels en 1968. En revanche, il fut plusieurs fois récompensé par le BAFTA (Oscars anglais).  Les Sentiers de la gloire reçurent le prix du Chevalier de la Barre (décerné à ceux qui ont lutté notamment contre une justice arbitraire)

3  Film inspiré du roman à succès de Humphrey Cobb, Paths of glory par en 1935 et inspiré par l’Affaire des Caporaux de Souin (fusillés pour l’exemple en 1915 pour avoir refusé de participer à une attaque suicidaire). NB : Cobb avait participé à la 1 ère Guerre mondiale, il avait été blessé et gazé. L’idée d’écrire le roman lui est venue en 1934 quand il lut dans la presse : « Les Français réhabilitent quatre fusillés pour désobéissance; les veuves obtiennent quatre francs de dommage et intérêts (moitié d’un euro);  Sortie : en Allemagne en 1957, grand succès. Le film est vu comme une satire violente des états-majors français.  Sous la pression et la menace de représailles des anciens combattants français et belges, les autorités ne censurent pas le film, mais les producteurs refusent de le distribuer aux salles. Ce n’est qu’en 1975 que le film est finalement projeté en France.

4  Synopsis : Lors de la guerre de 1914-1918, tandis que le conflit s'est enlisé depuis longtemps dans la guerre de tranchées, l'état-major français décide une offensive quasiment impossible sur la « colline aux fourmis ». Repoussé par le feu ennemi, le 701e régiment, commandé par le colonel Dax, doit se replier. Le général Mireau, chef de l'offensive, demande alors de traduire en conseil de guerre le régiment pour « lâcheté ». Malgré l'opposition de Dax, trois hommes tirés au sort seront condamnés à mort et exécutés. Dax avait entre-temps soumis au général Broulard, chef de l'état major, les preuves que le général Mireau avait fait tirer sur sa propre armée pendant l'attaque. Broulard révoque celui-ci et propose son poste à Dax en croyant que celui-ci avait agi par simple ambition. Dax refuse.

5 En 1916, le général Boulard (à droite) demande au général Mireau (à gauche) de lancer le 701 e régiment d’infanterie à l’attaque d’une position imprenable appelée « La Fourmilière ». Comme Broulard le sent hésitant, il lui promet en récompense une troisième étoile de général.

6 Le colonel Dax emmène ses hommes à l’attaque mais le bombardement est si violent que ses hommes ne peuvent plus avancer. La deuxième vague n’est d’ailleurs pas sortie de la tranchée.

7 Rendu furieux par l’échec de l’attaque qui devait lui rapporter une troisième étoile de général, Mireau décide de faire bombarder ses propres tranchées pour forcer les hommes à sortir. Devant le refus du commandement de la batterie, il décide de faire fusiller des soldats.

8 En présence du général Broulard, le général Mireau reproche au colonel Dax la lâcheté de ses hommes. Emporté par la rancœur, il décide d’en faire fusiller cent soldats. Le général Broulard l’appelle alors à revenir à la raison : ce seront trois hommes de la première vague d’assaut qui seront traduits en conseil de guerre.

9 Le colonel Dax, brillant avocat d’assises dans le civil, décide de se charger de la défense des trois soldats : Pâris, Férol et Arnaud (de droite à gauche).

10 Le conseil de guerre est expéditif. On ne laisse pas les hommes s’expliquer et toutes les tentatives du colonel Dax pour les défendre sont refusées.

11 Le colonel Dax plaide la cause des soldats auprès du général Broulard; ce dernier refuse d’annuler l’exécution. Dax joue alors sa dernière carte en lui révélant que Mireau a voulu faire tirer sur ses propres hommes. Broulard est très contrarié par les répercussions que cela pourrait avoir dans l’opinion.

12 L’éxécution a tout de même lieu. L’un des soldats, blessé à la tête et incapable de se déplacer, est emmené au poteau d’exécution sur une civière.

13 Broulard et Mireau se félicitent du bon déroulement de l’éxécution devant un bon repas.

14 Broulard attend l’arrivée du colonel Dax pour annoncer au général Mireau qu’il a eu connaissance de son intention de bombarder ses propres soldats et qu’il va demander une enquête. Mireau s’estime « poignardé dans le dos ».

15 Après le départ de Mireau, Broulard propose à Dax de prendre sa place et le félicite d’avoir si habilement manœuvré pour prendre la place de Mireau. Dax, qui ne voulait que sauver ses hommes, entre dans une colère noire et traite Broulard de monstre. Ce dernier se dit très étonné de l’idéalisme de Dax et lui reproche d’être aussi naïf qu’un « idiot de village ».

16 Les hommes réunis boivent et s’agitent. Un comique troupier leur présente alors une jeune allemande qui se met à chanter. La chanson est très triste et calme les soldats qui se mettent alors à pleurer en l’accompagnant.

17 Un sergent vient avertir Dax que le 701 e a reçu du général Broulard l’ordre de monter tout de suite en première ligne. On peut supposer que Broulard se venge de Dax.

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19  Plusieurs scènes du film soulignent la violence des combats : lorsque le général Mireau visite la tranchée, un soldat choqué se met à pleurer; plusieurs soldats blessés, parfois transportés sur des civières passent devant l’objectif; enfin, lors de la scène de l’attaque, la caméra suit les combattants (travellings) et l’on voit beaucoup d’entre eux tomber au milieu des explosions et du vacarme assourdissant des explosions et des rafales de mitrailleuse.

20  Les généraux sont violemment critiqué dans ce film.  Le général Mireau est un hypocrite qui vante les mérites de ses hommes avant l’attaque mais les qualifie de « lâches » lorsque son attaque échoue; de même, lorsqu’il expose le déroulement de l’attaque au colonel Dax, il expose froidement les pourcentages des pertes; en fait, la vie des soldats importe si peu qu’il envisage de faire bombarder ses propres tranchées pour forcer les hommes à monter à l’assaut; à la fin du film, il se félicite du bon déroulement de l’exécution.  Toutefois, c’est le général Broulard qui apparaît comme le plus cynique. Malgré son apparence et son comportement sympathique, il méprise lui aussi la vie des simples soldats et prétend que les exécutions sont bonnes pour le moral des troupes. Mais c’est surtout à la fin que son monstrueux visage se révèle : il croit que Dax a voulu défendre les soldats pour se débarrasser de Mireau et prendre sa place. Lorsqu’il se rend compte que Dax voulait sincèrement les sauver, il le compara à un « idiot de village ».

21  La justice militaire est présentée comme arbitraire et expéditive. Les soldats choisis sont tirés au sort. A ce tirage au sort s’ajoutent des motifs subjectifs : Pâris est désigné parce qu’il a vu son lieutenant fuir devant l’ennemi et Férol est désigné parce qu’il est « socialement indésirable ».  Le conseil de guerre ne pose que des questions fermées aux soldats qui ne peuvent pas se justifier.  Le Colonel Dax est interrompu à chaque fois qu’il essaie de citer des témoignages.

22  On remarque qu’au cours du film, on ne voit aucun soldat allemand. En fait, l’ennemi est l’armée et les généraux ambitieux et incompétents.  On ne voit qu’une jeune fille allemande dans la scène finale et c’est elle qui console les soldats.

23  Le 10 mars 1915, les soldats de la 21e compagnie du 336e Régiment d'infanterie, épuisés par les combats et les pertes subies, « complétement abattus et démoralisés », témoigne le caporal MAUPAS lors de son interrogatoire, refusent de sortir des tranchées et de se lancer à nouveau à l'attaque, « ayant en eux-mêmes la vue des cadavres alignés devant eux et l'impossibilité de franchir l'espace les séparant de la tranchée allemande ». De plus, ajoute MAUPAS, « les canons français envoyaient des obus sur la tranchée. Quiconque montait devait être fauché littéralement soit par les nôtres soit par le feu des mitrailleurs allemands ». Le général RÉVEILHAC exige des sanctions. Le capitaine EQUILBEY reçoit l'ordre de désigner les 6 plus jeunes caporaux de la compagnie et 18 soldats qui sont déférés devant un conseil de guerre. Réuni le 16 mars dans une salle de la mairie de Suippes, le conseil de guerre acquitte deux caporaux et les soldats, et condamne à mort les caporaux Louis GIRARD, Lucien LECHAT, Louis LEFOULON et Théophile MAUPAS, tous les quatre originaires du département de la Manche. Ils sont fusillés à la Ferme de Suippes le lendemain 17 mars. Dans sa dernière lettre à son épouse Blanche, Théophile MAUPAS écrit : « Je n'ai rien à me reprocher, je n'ai ni volé, ni tué, je n'ai sali ni la réputation ni l'honneur de personne. Je puis marcher la tête haute ».  Théophile Maupas, 40 ans, instituteur du Chefresne, marié, deux enfants ;  Louis Lefoulon, 30 ans, cheminot aux Chemins de fer de l'Ouest à Caen, originaire de Condé-sur-Vire, vivant en concubinage, un enfant ;  Louis Girard, 28 ans, horloger, originaire de Blainville résidant à Paris, 17 e arrondissement, marié, un enfant ;  Lucien Lechat, 23 ans, garçon de café à Vitré, originaire du Ferré, célibataire.

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25  Le 27 novembre 1914, après une préparation d'artillerie qui démolit une partie de leur tranchée, les soldats du 298e RI furent surpris par une attaque allemande, qui fit plusieurs prisonniers. Une demi-section française dut alors se replier dans les boyaux. Le bombardement terminé, elle retourna dans la tranchée conquise par les Allemands et les en délogea, reprenant le contrôle de son emplacement. Mais à l'issue de cette escarmouche, une dizaine de soldats du 298 e étaient restés prisonniers de l'ennemi. Les deux escouades (24 hommes) qui avaient momentanément abandonné leur tranchée furent alors prévenues d'abandon de poste en présence de l’ennemi. Lors de l'enquête sommaire, les soldats indiquèrent avoir reculé sur ordre du sous-lieutenant Paulaud, et s’être repliés dans une tranchée à l’arrière de la tranchée où l’attaque allemande s'était déroulée. Le sous-lieutenant Paulaud soutient ne pas avoir donné cet ordre de repli, il accable les 24 soldats. Le 3 décembre, le conseil de guerre spécial du 298 e RI, à l'issue d'un tirage au sort, désigne six d’entre eux qui sont fusillés pour l'exemple le 4 décembre 1914 en suivant les directives données à ce conseil par le général Étienne de Villaret pour aider les combattants à retrouver le goût de l'obéissance.

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