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AVEC MARIJO
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SOISSONS No 2
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TERRE D’ABBAYES Il est assez surprenant de constater, que dans une aussi petite ville, on ait pu retrouver jusqu’à six abbayes, au Moyen-âge : l’abbaye bénédictine Saint-Crépin-le-Grand, devenue maintenant le lycée professionnel privé Saint-Vincent-de-Paul, dont nous ne parlerons pas ici; l’abbaye bénédictine Saint-Médard, où est installée La Cordée, centre éducatif pour enfants; l’abbaye augustinienne Saint-Jean-des-Vignes, abritant un important site culturel; l’abbaye bénédictine Notre-Dame, dont il ne reste que quelques vestiges dans le square Saint-Pierre; l’abbaye augustinienne Saint-Léger, où se trouve le musée de la ville; l’abbaye augustinienne Saint-Germain-en- Chaye, dont il ne reste aucun vestige, à l’emplacement du Parc Saint-Crépin actuel.
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L’abbaye royale Saint-Médard fut fondée vers , par le roi Clotaire Ier, fils de Clovis, pour Saint-Médard, l’évêque de Noyon. Elle accueillit, vers 826, les reliques de Saint-Sébastien. Elle fut vendue comme bien national en 1791.
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Le bâtiment qui abrite La Cordée.
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L’église abbatiale était très vaste
L’église abbatiale était très vaste. Il n’en reste que quelques pans de mur…
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La crypte, seule partie ayant survécu aux démolitions de la Révolution, abritait le tombeau de Clotaire, ainsi que celui de son fils Sigebert et de l’évêque Médard.
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L’abbaye Saint-Léger fut fondée en 1139, reconstruite en 1200
L’abbaye Saint-Léger fut fondée en 1139, reconstruite en Elle remplaça une communauté de chanoines séculiers, dont on retrouve mention en Elle doit son nom à l’évêque d’Autun, martyr du VIIe siècle, dont la mère s’était réfugiée à l’abbaye Notre-Dame de Soissons. Elle subit de forts dommages sous l’occupation protestante de , et fut vendue à un marchand de vin sous la Révolution. Elle abrite, depuis 1933, le musée qui possède une riche collection archéologique dont une tête de Clotaire trouvée dans la crypte de Saint-Médard.
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Le cloître de l’abbaye Saint-Léger.
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De l’abbaye Notre-Dame (XIe-XVIIe siècle), il ne reste que quelques vestiges romans, sur le square Saint-Pierre. Pourtant, il semble que cette abbaye ait été très vaste, le plus grand monastère féminin au nord de la Gaule. Elle fut fondée à l’époque mérovingienne et comprenait trois églises : St-Pierre du Parvis, Sainte-Geneviève et Notre-Dame. Elle acquit une grande renommée grâce à sa collection de reliques dont le « soulier de la Vierge » et à des abbesses importantes telles que Gisèle, sœur de Charlemagne ou Catherine de Bourbon, tante d’Henri IV. On peut retrouver deux statues d’abbesses provenant de l’abbaye, au fond de la cathédrale de Soissons.
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Deux baies du bras nord du transept, dans le plus pur style roman, très décorées, côté intérieur.
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L’église Saint-Pierre possède les deux dernières travées de la nef de l’église abbatiale
Notre-Dame.
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Les abbesses dans la cathédrale…
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J’ai gardé Saint-Jean des Vignes pour la fin, car c’est celle qui est la plus proche de mon cœur. J’ai passé mon adolescence au pied de ces tours … Elle fut fondée en 1076, réunissant 80 chanoines réguliers autour de la règle de Saint-Augustin, ceci dans le cadre de la réforme grégorienne. La petite église paroissiale Saint-Jean des Monts, utilisée au début, de style roman, fut remplacée à partir du XIIe siècle. La façade fut réalisée du XIIe au XIVe, la plus haute des flèches au XIIIe et l’autre au XVIe. Autour de la magnifique façade, subsistent actuellement les murs d’enceinte, des parties de cloîtres et quelques bâtiments dont le réfectoire conservé intégralement, les celliers, le logis de l’Abbé…
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Vue postérieure de la façade et de ses deux tours.
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L’abbaye connaît sa plus grande prospérité entre 1200 et 1350
L’abbaye connaît sa plus grande prospérité entre 1200 et En 1567, elle est occupée et saccagée par les Huguenots. Elle sera restaurée au XVIIe siècle. A la Révolution, les chanoines sont expulsés, mais le démantèlement ne surviendra qu’au début du XIXe siècle, alors que les pierres seront vendues comme matériau de construction. L’abbaye est aussi transformée en caserne. Là où se trouvaient autrefois des vignes, il est fait mention d’un « arsenal d’artillerie » dès 1834, puis d’une poudrière en 1842. A partir de 1950, des appartements pour familles de militaires sont aménagés dans l’infirmerie et le logis des hôtes, tous deux construits au XVIIe siècle. Aujourd’hui, l’Arsenal a été transformé en salle d’expositions temporaires et de concerts tandis que le site regroupe aussi le Centre archéologique de la vallée de l’Aisne et le Centre d’études des peintures murales romaines.
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Derrière ce pavillon situé à l’entrée du site on a voulu recréer une vigne afin d’évoquer le passé .
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A partir de François Ier, la plupart des abbés dirigeant les abbayes étaient nommés par le roi et venaient des rangs les plus élevés de l’aristocratie. C’étaient les abbés commendataires. Ils n’étaient que rarement présents, mais ils disposaient, cependant, d’un logis vaste et confortable avec des jardins privés… Le premier abbé commendataire de Saint-Jean des Vignes fut Charles de Bourbon, de 1566 à C’est lui qui est à l’origine de l’élégant mais sobre logis à tourelle en encorbellement. Celle-ci s’ouvre sur un escalier à vis qui dessert les deux étages de l’édifice.
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Le logis abbatial, qui est maintenant occupé par les services du Musée d’architecture et patrimoine.
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L’imposant réfectoire, réalisé au XIIIe siècle, est la seule partie entièrement conservée. Il servait aussi de salle de réception pour les hôtes de marque.
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Occupant la surface sous le réfectoire, les celliers datent de la même époque.
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L’extrémité du réfectoire et, adjacents, les vestiges des cuisines dont les murs sont investis par les giroflées…
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Des sangliers dans le cloître!
Le grand cloître qui délimitait un carré de 30 mètres de long, date du XIIIe siècle. Il fut construit en même temps que la nef de l’église.
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Alors qu’il avait été classé monument historique et que l’on pouvait penser à sa restauration, l’édifice fut encore très éprouvé lors des bombardements de la première guerre mondiale.
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Le petit cloître Renaissance, avec son décor de médaillons : des femmes à la poitrine opulente qui peuvent surprendre dans un tel lieu!
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L’abbaye possédait un réseau hydraulique bien conçu, permettant de répondre à tous les besoins. Vers 1230, fut acquise une fontaine située à 2 km. Les eaux de plusieurs sources y étaient captées, décantées et transportées par un aqueduc vers l’abbaye. Au Moyen-âge, elle arrivait dans un château d’eau dont il ne reste que les fondations. Celui-ci, devant les anciens appartements militaires (où j’ai vécu), date du XVIIe siècle. De là le liquide était distribué par des tuyaux de plomb dont on a retrouvé les calages de pierre.
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Avec un dernier coup d’œil sur les élégantes flèches de l’abbaye, nous terminons notre promenade.
Je suis particulièrement heureuse d’avoir pu vous présenter Saint-Jean des Vignes sous un soleil radieux, ce qui n’a pas été le cas pour les autres sites…
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Musique : Moines de Solesmes
Hymne Pange Lingua Documentation prise sur place et dans les documents touristiques Photos, conception et réalisation : Marie-Josèphe Farizy-Chaussé Avril 2010
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AU REVOIR
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Plan reliquaire des églises de Soissons au XVIe siècle
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