Maitriser l’énergie dans les bâtiments

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1 Maitriser l’énergie dans les bâtiments
Maitriser l’énergie dans les bâtiments

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4 la Réglementation Thermique 2012 repose donc sur deux coefficients :
le Besoin Bioclimatique (BBio) la Consommation (C). De manière simplifiée Le coefficient BBio correspond: aux déperditions (pertes naturelles et besoin des usagers) moins l’apport gratuit (chaleur humaine, du soleil, etc.) le coefficient C correspond au besoin sur le rendement des équipements. 4

5 le besoin bioclimatique ou« Bbiomax »
L’exigence d’efficacité énergétique minimale du bâti : le besoin bioclimatique ou« Bbiomax » Ce coefficient remplace le « Ubat » (coefficient de transmission surfacique moyenne de l’enveloppe) Bbiomax = Bbiomaxmoyen × (Mbgéo + Mbalt + Mbsurf) Bbiomaxmoyen : valeur moyenne du Bbiomax définie par type d’occupation du bâtiment ou de la partie de bâtiment et par catégorie CE1/CE2 CATÉGORIE CE1 habitat (CE1 bâtiments dans lesquels il n'est pas nécessaire de climatiser pour garantir un niveau suffisant de confort d'été) CATÉGORIE CE2 Tertiaire & habitat particulier (CE2 = climatisés + en zone H2d ou H3 + altitude infèrieure à 400m + en zone de bruit) Lorsqu'un bâtiment ou une partie de bâtiment, destiné à être occupé par des personnes, est livré sans équipement de chauffage, il doit respecter les exigences de moyens et respecter l'exigence sur le Bbio. 5

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7 Bbiomaxmoyen 60 80 Bbiomaxmoyen 60 80 Bbiomaxmoyen 70 140 Bbiomaxmoyen
Bâtiments ou parties de bâtiment à usage d'habitation CATÉGORIE CE1 CATÉGORIE CE2 Bbiomaxmoyen 60 80 Foyers jeunes travailleurs et cités universitaires CATÉGORIE CE1 CATÉGORIE CE2 Bbiomaxmoyen 60 80 Bâtiments ou parties de bâtiment à usage de bureau CATÉGORIE CE1 CATÉGORIE CE2 Bbiomaxmoyen 70 140 Bâtiments ou parties de bâtiment à usage d'enseignement secondaire (partie jour) CATÉGORIE CE1 CATÉGORIE CE2 Bbiomaxmoyen 40 50 Bâtiments ou parties de bâtiment à usage d'enseignement secondaire (partie nuit) CATÉGORIE CE1 CATÉGORIE CE2 Bbiomaxmoyen 60 90 Bâtiments ou parties de bâtiment à usage d'enseignement primaire CATÉGORIE CE1 CATÉGORIE CE2 Bbiomaxmoyen 75 105 Etablissements ou parties d'établissement d'accueil de la petite enfance (crèche, halte-garderie) CATÉGORIE CE1 CATÉGORIE CE2 Bbiomaxmoyen 90 125 7

8 le besoin bioclimatique ou« Bbiomax »
L’exigence d’efficacité énergétique minimale du bâti : le besoin bioclimatique ou« Bbiomax » Bbiomax = Bbiomaxmoyen × (Mbgéo + Mbalt + Mbsurf) Mbgéo : coefficient de modulation selon la localisation géographique H1a, H1b, H1c, H2a, H2b, H2c, H2d et H3 1,2, 1,4, 1,2, 1,1, 1, 0,9, 0,8, 0,7 Mbalt : coefficient de modulation selon l’altitude 0 à 400 m coef = à 800 m coef = 0, m et plus coef = 0,4 Mbsurf : pour les maisons individuelles ou accolées, coefficient de modulation selon la surface moyenne des logements du bâtiment ou de la partie de bâtiment. > 200m2 140m2 à 200m2 120m2 à 140m2 < 120m2 8

9 Bbiomax = synthèse technique
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10 Bbiomax = aussi 10

11 L’exigence de consommation conventionnelle
maximale d’énergie primaire : le « Cepmax » Pour tous les bâtiments ou parties de bâtiment, à la date d’entrée en vigueur de la RT2012, la consommation conventionnelle maximale d’énergie primaire du bâtiment ou de la partie de bâtiment, Cepmax = 50 × Mctype × (Mcgéo + Mcalt + Mcsurf + McGES) Cepmax s'exprime en kilowattheures d'énergie primaire par m² de surface hors œuvre net au sens de la RT (SHONRT). Pour donner un ordre de grandeur, une maison individuelle de 110 m²SHAB fait 128 m² SHONRT. Pour les bâtiments collectifs d’habitation ou parties de bâtiment collectif d’habitation ayant fait l’objet d’une demande de permis ou d’une déclaration préalable déposée entre la date d’entrée en vigueur de la RT 2012 et le 31 décembre 2014, : Cepmax = 57,5 × Mctype × (Mcgéo + Mcalt + Mcsurf + McGES) 11

12 Cepmax 12

13 McGES : coefficient de modulation selon les émissions de gaz à effet de serre des énergies utilisées.

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16 _ Définition de la SHON RT Bâtiments a usage d'habitation
SHON RT = somme des surfaces de plancher de chaque niveau de la construction, après déduction des surfaces de locaux sans équipements de chauffage Combles et sous-sols non aménageables ou aménageables et non aménagés pour l'habitation ou pour des activités à caractère professionnel, artisanal, industriel ou commercial SHON RT = SHOB _ Toitures-terrasses, balcons, loggias, vérandas non chauffées, surfaces non closes situées au rez-de-chaussée ou a des niveaux supérieurs Surfaces aménagées en vue du stationnement des véhicules 16

17 Définition de la SHON RT
Bâtiments a usage d'habitation 17

18 Définition de la SHON RT
Bâtiments a usage autre que l’habitation Multiplication de la surface utile du bâtiment par un coefficient dépendant de l'usage SHON RT = Coef . SU RT 18

19 Définition de la SHON RT
Bâtiments a usage autre que l’habitation SU RT = Surface de plancher construite des locaux soumis a RT Les murs, cloisons fixes, poteaux, cages d'escalier, _ Les parties des locaux inferieurs a 1,80m, Les gaines, les locaux techniques affectes au fonctionnement général du bâtiment et a occupation passagère 19

20 L’étanchéité à l'air de l'enveloppe
Obligation de traitement de l’étanchéité à l'air pour les maisons individuelles et les immeubles collectifs d’habitation Valeurs cibles : niveau BBC éffinergie Maison individuelle : Q4Pa-surf 0,6 m3/h/m2 d’enveloppe hors plancher Immeuble collectif : Q4Pa-surf m3/h/m2 d’enveloppe hors plancher

21 Pour les bâtiments à usage d’habitation
Obligation d'informer l'occupant sur sa consommation Pour les bâtiments à usage d’habitation Systèmes permettant de mesurer ou d’estimer la consommation d’énergie de chaque logement, sauf consommations des systèmes individuels au bois en Maison Individuelle Information fournie aux occupants, à minima mensuellement, de leur consommation d’énergie Information délivrée dans le volume habitable, par type d’énergie, à minima pour : chauffage refroidissement, production d’ECS réseau prises électriques autres 21

22 COMPTAGE D’ENERGIE Tertiaire
Obligation d'informer l'occupant sur sa consommation COMPTAGE D’ENERGIE Tertiaire Pour le chauffage : par tranche de 500 m² ou par tableau ou par étage ou par départ direct Pour le refroidissement : idem chauffage Pour la production d’ECS : par tranche de 40 lits pour hôtels Pour l’éclairage : par 500 m² ou tableau électrique ou étage Pour la cuisine si cuisine collective ou restaurant Pour le réseau prises de courant : idem éclairage Pour les centrales de ventilation : par centrale Par départ direct de plus de 80 ampères 22

23 Pour tous les bâtiments
Limitation globale des ponts thermiques Pour tous les bâtiments Exigence sur le ratio de transmission thermique linéique moyen global : Ratioy 0,28 W/(m²SHONRT.K) Tolerance : Ratioy ,5 W/(m²SHONRT.K) en cas d’absence de technique Le coefficient de transmission thermique linéique moyen des liaisons entre planchers intermédiaires et les murs donnant sur l’extérieur ou un local non chauffé : Y9 0,6 W/(ml.K) 23

24 Recours aux énergies renouvelables
Toute maison individuelle recourt à une source d’énergie renouvelable ou à une alternative Contribution des énergies renouvelables du bâtiment au Cep : AEPENR > 5 kWhEP/(m².an), selon les calcul Th-BCE 2012 Déduction maximale de la production locale d’énergie « élec » AEPENR 12 kWhEP/(m².an), selon les calcul Th-BCE 2012 24

25 En plus pour le collectif :
Accès à l’éclairage naturel en habitation : Surface totale des baies ≥ 1/6 de la surface habitable [Source : Guide de recommandations pour la conception de logements à hautes performances énergétiques en ile de France] En plus pour le collectif : Régulation d'éclairage artificiel parties communes + parkings En cas d’inoccupation: Extinction de l'éclairage ou l’abaissement au minimum réglementaire Dès que l’éclairement naturel est suffisant : Extinction de éclairage 25

26 Des échanges entre architecte et bureau d’études thermiques sont nécessaires dès les premiers stades de la conception. Il est très difficile d’atteindre les 50 kWhEP/m²/an lorsque la conception du bâti a été réalisée au mépris de la composante de performance énergétique. La RT2012 conduira donc à généraliser cette nouvelle orientation de l’organisation pour une construction.

27 Attestation par le maitre d’ouvrage au dépôt de la demande de permis de construire :
De la réalisation de l’étude de faisabilité des approvisionnements en énergie (mise en place par la loi POPE de 2005) De la prise en compte de la réglementation thermique. Vérification : Calcul de Bbio et Cep Certaines exigences de moyens : 1/6 surface vitrée en Maison Individuelle Ratio de transmission thermique linéique Recourt à une source d’énergie renouvelable pour 5 kwhep/m2 minimum Etanchéité à l’air < à 0,6 m3/h/m2 M. Indiv ou < à 1 m3/h/m2 Col. Et Tert. En Habitat, système de mesure des consommations par poste énergie… Attestation par le maitre d’ouvrage a l’achèvement des travaux que le maitre d’œuvre a pris en compte la réglementation thermique Réalisée par un contrôleur technique, un diagnostiqueur, un organisme certificateur ou un architecte 27

28 Décret et arrêté du 26/10/2010 - 2 dates d'application
● 28 octobre 2011 ✔ Bureaux, Enseignement primaire et secondaire (jour/nuit), Établissement d'accueil de la petite enfance et bâtiments à usage d'habitation situés en zone ANRU ● 1er janvier 2013 pour les bâtiments à usage d’habitation hors zone ANRU ✔ Foyer jeunes travailleurs, Cité U, Maison individuelles et Logements collectifs Un 2eme décret concernera les bâtiments tertiaires a usage spécifique Commerce, Restauration, Résidence pour personnes âgées ou dépendantes, Hôpital, Hôtel, Établissement sportif, ... Date d'application à définir avant le 1er janvier 2013 28

29 Pourquoi la RT2012 ne peut pas constituer un engagement de résultats sur la future consommation du bâtiment ? Un calcul de consommation d’énergie primaire basé sur : une modélisation des phénomènes physiques du bâtiment, au pas horaire, les caractéristiques énergétiques réelles du bâtiment, Mais aussi : Des scénarios conventionnels d’occupation du bâtiment (densité, rythme, habitudes…), basés sur des moyennes a constatées nécessairement en décalage par rapport à l’occupation réelle Des données météorologiques basées sur des années-types représentatives du climat de chacune des 8 zones climatiques de la RT a non comparable au climat réel dans un lieu donné, sur une année donnée La RT 2012 peut permettre un engagement de conformité au référentiel de la RT mais pas vis à vis des futures consommations réelles 29

30 RT 2012 : Le coût Sur-investissement compris entre 5 et 15% selon les cas Effet d’apprentissage : diminution sensible de ce surinvestissement d’ici 2013 Le sur-investissement est largement inférieur aux économies de charge générées sur 20 ans. Coût de l’énergie (en €TTC \ kWh ef) Source : World Energy Outlook - Agence internationale de l’énergie 30

31 Synthèse RT 2012 Vos réactions sur la RT 2012 Que manque t’il ?
Le comment faire ?