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Chapitre histoire : Conquêtes et colonies européennes

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Présentation au sujet: "Chapitre histoire : Conquêtes et colonies européennes"— Transcription de la présentation:

1 Chapitre histoire : Conquêtes et colonies européennes
Comment l’Europe assoie-t-elle sa domination sur le Monde? Quels bouleversements la colonisation provoque-t-elle?

2 Les colonies : l’exemple du Sénégal.

3 I/La domination coloniale de l’Europe : l’exemple de la conquête du Sénégal (début du XIXème siècle -1914).

4 A/La conquête coloniale du Sénégal.

5 XVème siècle : Les Portugais sont les premiers à s’installer à l'embouchure du Sénégal
Après 1600 : Les Hollandais et les Français chassent les Portugais. : La France domine le commerce de la région côtière malgré la rivalité franco-britannique. Des comptoirs de traite sont établis à Gorée, Saint-Louis, Rufisque, Portudal et Joal et dans la haute vallée du fleuve Sénégal. :  Le monopole de la gomme est concédé à la Compagnie du Sénégal. 1802 : Création de la Société de l’Afrique Intérieure et de découvertes pour l’exploitation de l’huile de palme très recherchée: lubrifiants, savon, bougies, etc. 1815 : le congrès de Vienne attribue à la France l'île de Gorée et les comptoirs qu’elle possédait. La France se voit accorder le monopole du commerce avec le Sénégal. - dans la première moitié du XIXème, des missions d’explorations sont menées à l’intérieur du pays dans le but de s’approprier davantage le territoire.

6 Document : Les comptoirs français au Sénégal au milieu du XIXème siècle

7 document : Faidherbe : gouverneur du Sénégal (de 1854 à 1861 et de 1863 à 1865)
« Le nouveau gouverneur présentait l'avantage d'avoir étudié le monde musulman pendant six ans en Algérie, d'avoir été en contact avec les noirs pendant deux ans à la Guadeloupe, où il avait assisté à la proclamation de la liberté, et, depuis deux ans qu'il était au Sénégal, d'avoir parcouru toute la colonie ». Source : Léon Faidherbe, Le Sénégal : la France dans l’Afrique occidentale, Paris, 1889, p.121.

8 Document : repères clés sur LOUIS FAIDHERBE (1818 - 1889).
1818 : naissance à Lille. 1838 : entrée à l’Ecole Polytechnique à l’âge de 20 ans. 1843 à 1846 : nommé en Algérie. 1848 : nommé à la Guadeloupe. 1850 : affecté en Algérie. 1852 : sous-directeur du génie du Sénégal : gouverneur de la colonie du Sénégal. 1857: création du régiment de tirailleurs sénégalais. 1861 : affecté en Algérie, nommé général de brigade. : gouverneur du Sénégal : Général de division, il combat contre les Prussiens. 1871 : élu député à l’Assemblée nationale. 1879 : sénateur. 1889 : mort à Paris.

9 Document : Les étapes de la conquête du Sénégal.

10 Questions: Qui est à l’origine de la conquête territoriale du Sénégal ? Dressez un portrait rapide de ce personnage (documents sur Faidherbe) Faidherbe est un militaire expérimenté ayant séjourné dans plusieurs possessions françaises dont la colonie d’Algérie, au contact de différentes civilisations. Il devient gouverneur de la colonie du Sénégal de 1854 à 1861 puis de 1863 à 1865. 2) Quand débute la conquête du Sénégal ? La conquête du Sénégal débute en 1854. 3) Suivant quel axe s’effectue la pénétration des Français ? (carte) La pénétration des Français s’effectue en suivant le fleuve Sénégal. Compléter la carte élève

11 Document : 25 février 1855. La lutte contre les Maures dans le Walo.
« Le 25 au matin, dans les environs de Dioubouldou, on se trouva en présence de l'armée des Maures et de celle du Walo réunies ; On déploya en avant une ligne de tirailleurs composée de la compagnie des carabiniers du capitaine Benoît et de volontaires ; les spahis furent avertis de se préparer à charger ; on tira deux coups d'obusier ; les tirailleurs prirent le pas de course, débusquèrent presque à bout portant les noirs cachés dans l'herbe ou dans les buissons, et les spahis, s'élançant alors au galop sous le commandement de M. le capitaine de Latouloubre, complétèrent la déroute de l'ennemi à grands coups de sabre sur la tête des fuyards». Source : Léon Faidherbe, Le Sénégal : la France dans l’Afrique occidentale, Paris, 1889, p.126.

12 Questions (suite) 4) Quelles catégories de soldats participent à la conquête du Sénégal? Les soldats sont des tirailleurs, des carabiniers, un capitaine, des volontaires et des spahis. 5) De quelles armes disposent-ils ? Les armes sont un obusier, des fusils et des sabres.

13 Résumé : Jusqu’en 1854, la pénétration de la France au Sénégal est essentiellement maritime, le long des côtes. A partir de 1854, Faidherbe est nommé gouverneur du Sénégal. Il se lance dans la conquête du territoire à partir de Saint-Louis, en suivant l’axe du fleuve Sénégal. A cette occasion, il crée le régiment des tirailleurs sénégalais(1857).

14 1) Quel est le territoire convoité par la France d’après Faidherbe ?
Document : les rivalités coloniales On a traité d’insensés nos projets sur le Haut-Sénégal. Il n’est pas insensé de chercher des marchés nouveaux pour notre commerce en décadence. Partout où nous sommes en présence de la concurrence étrangère, nous succombons devant les Anglais, les Allemands, les Hollandais, les Américains, dont l’instinct et les aptitudes commerciales sont supérieurs aux nôtres. Au Niger, nous serions seuls pour un immense champ d’exploitation. Nous en tenons la seule porte et nous n’avons pas à y craindre des difficultés avec les autres puissances, comme cela arrive partout ailleurs. Source : Léon Faidherbe, Le Sénégal : la France dans l’Afrique occidentale, Paris, 1889, p.8. Questions : 1) Quel est le territoire convoité par la France d’après Faidherbe ? Le territoire convoité est le Haut-Sénégal, le Niger. 2) Quel est le but recherché à travers cette conquête? Le but est de trouver des marchés nouveaux face à la crise économique qui règne en France.

15 La conquête de l’Afrique de l’Ouest (1890-1900)

16 Les étapes de la conquête du Sénégal

17 L’Afrique occidentale française (AOF).
En 1895, l’AOF est créée et regroupe en une fédération les territoires de sept colonies : le Sénégal, la Mauritanie, le Soudan français (aujourd'hui Mali), la Haute-Volta (aujourd'hui Burkina-Faso), la Guinée française, le Niger, la Côte-d'Ivoire et le Dahomey (aujourd'hui Bénin). A.O.F. : km². La capitale fédérale, Dakar, a été détachée du Sénégal, pour former une circonscription à part.

18 Résumé : A la fin du XIXème siècle, les rivalités coloniales s’accentuent. La France parvient à dominer tout le territoire de l’actuel Sénégal. En 1895, l’AOF (Afrique occidentale française) est créée. La capitale est Saint-Louis, puis Dakar en Désormais la puissance française s’étend sur tout l’ouest et le centre de l’Afrique. La France et le Royaume-Uni sont devenus les deux principales puissances coloniales en 1914. Colonie : territoire dominé par une puissance étrangère (la métropole). Indigène : terme employé par les colonisateurs pour désigner une personne née dans le territoire qu’elle habite.

19 Les principales colonies britanniques et françaises en 1914
CAPACITÉS : Connaître et utiliser le repère suivant : les principales colonies britanniques et françaises en 1914.

20 B/Une conquête violente face aux résistances.

21 Questions à écrire sur le cahier, puis lire le texte et répondre aux questions.
A qui s’attaque l’armée de Faidherbe et pour quelles raisons? 2) De quelle manière Faidherbe parvient-il à éliminer le camp des Azouna? 3)Quels avantages l’armée coloniale tire-t-elle de ces attaques de villages ?

22 L’armée de Faidherbe face à la tribu des Azouna
La tribu des Azouna, habituée par ses brigandages à inspirer l'effroi, ne supposait pas qu'on puisse l'attaquer. […] On organisa donc une razzia contre elle. Le 15 [1855], à cinq heures du matin, la colonne débarquait à 200 mètres au-dessous de Diekten, avec un obusier de montagne, et s'avançait dans l'obscurité pour chercher le camp des Azouna. A la pointe du jour, on arrivait sur le camp, composé de 150 tentes environ, mais les Maures […] étaient déjà en pleine fuite devant nous avec leurs troupeaux, abandonnant leurs tentes, tous leurs effets, leurs vivres, leurs marchandises et une centaine de têtes de bétail, de chevaux et d'ânes. Comme cela était prévu, ils tombèrent dans la colonne qui arrivait au même moment par le haut du fleuve, et le capitaine des spahis Bilhau les chargea à fond, leur tua 6 ou 7 hommes et leur enleva 700 boeufs et 69 prisonniers, la plupart femmes et enfants. L'infanterie appuya le mouvement et contribua par tous ses moyens à cette brillante affaire. Le camp des Azouna fut pillé par les volontaires de Saint-Louis, qui en tirèrent un très riche butin, et les tentes furent livrées aux flammes, de sorte qu'en deux heures il ne restait plus une trace du camp de cette tribu tant redoutée. Source : Alexandre Sabatier (administrateur des colonies, chef du bureau politique du gouvernement du Sénégal), Le Sénégal : sa conquête et son organisation ( ), 1925, pp

23 Questions A qui s’attaque l’armée de Faidherbe et pour quelles raisons? L’armée de Faidherbe s’attaque à la tribu des Azouna, des Maures qui ont l’habitude de terroriser la population noire autour du fleuve Sénégal. 2) De quelle manière Faidherbe parvient-il à éliminer le camp des Azouna? Faidherbe parvient à éliminer le camp des Azouna par la violence : en tuant, en utilisant la force (obusier et artillerie) et en brûlant tout le camp. 3)Quels avantages l’armée coloniale tire-t-elle de ces attaques de villages ? Non seulement, l’armée coloniale prend possession de territoires mais elle organise aussi des razzias, des pillages. Elle confisque les bœufs qui sont utilisés notamment pour le transport des marchandises et elle autorise les volontaires à piller le camp des Azouna ce qui sert de butin pour les soldats.

24 Un héros de la résistance aux Français :
Lat Dior, aujourd’hui héros national du Sénégal statue de Lat Dior à Dakar

25 Résumé : Lat Dior fut le dernier damel (roi) du royaume du Cayor ; pendant vingt ans jusqu’en 1886, il lutta contre la conquête de son territoire. Par sa puissance militaire et numérique, la France parvient à éliminer toutes les résistances locales face à sa volonté d’expansion territoriale. Elle utilise la violence (massacre, pillage, destruction) pour conquérir les territoires et s’approprier les richesses.

26 Frise Chronologique : La conquête du Sénégal
1854 1865 1880 1914 Comptoirs français : Gorée, Saint-Louis, Rufisque,  Portudal et Joal Faidherbe gouverneur du Sénégal 1895 Création de l’AOF Rivalités coloniales et poursuite de la conquête La conquête sous Faidherbe Frise Chronologique : La conquête du Sénégal

27 II/La société coloniale du Sénégal :
un monde dominé et transformé.

28 A/Une colonie d’exploitation agricole.

29 Document : Carte de la culture de l’arachide vers 1910

30 Document : la culture de l’arachide au Sénégal
« La spécialisation et l’exportation commence au début du XIXe siècle. En liaison avec Bordeaux, les commerçants Maurel et Prom, établis dès 1822 au Sénégal, s’attachent à vulgariser cette plante. Favorisé par la loi de 1841 qui réduit les droits de douane sur les oléagineux transportés sur navires français, un trafic régulier s’instaure entre la côte sénégalaise et le port de Bordeaux. La première huilerie y est ouverte, en Avec la colonisation française, la production arachidière gagne du terrain, notamment elle s’étend grâce au chemin de fer. La ligne Dakar-Saint Louis achevée en 1885 permet d’atteindre le Cayor, qui se spécialise dans la production d’arachide. De 1885 à 1890, les exportations du Sénégal triplent passant de t. à t…. Ces cultures sont effectuées dans le cadre de petites exploitations indigènes à production artisanale techniquement sous-équipées. Les grandes firmes telles la SCOA, société commerciale de l’Afrique de l’ouest […] interviennent au niveau de la collecte des produits livrés par les producteurs africains et du commerce d’import-export, en associant étroitement leurs activités de ramassage à celles de distribution des biens manufacturés importés de métropole ». Colette Dubois, « Quelles politiques de développement pour l’Afrique subsaharienne durant la colonisation ? » (Communication réalisée lors des Cinquièmes Rencontres de la Durance ), p.1.

31 2) Quand s’est développée cette culture ?
Questions sur les documents : Qu’est que l’arachide ? C’est la cacahuète, la période de culture de l’arachide s’appelle la traite. 2) Quand s’est développée cette culture ? Dès le début du XIXème siècle mais surtout avec la colonisation sous Faidherbe qui transforme le Sénégal en pays de monoculture de l’arachide. 3) A qui est destinée la culture de l’arachide ? Aux Européens. Le Sénégal est devenu une colonie d’exploitation agricole. 4) Avec la colonisation, qu’est-ce qui favorise l’extension de cette plante au Sénégal dans la deuxième moitié du XIXème siècle ? Le chemin de fer. 5) Qui s’occupe de la culture de l’arachide ? Quel est le rôle des sociétés commerciales ? La culture est opérée par des paysans indépendants (la confrérie des mourides) et la commercialisation est opérée par des maisons de commerce françaises qui vendent en échange des produits industriels importés de France : échange inégal.

32 Colonie du SENEGAL France
Résumé : A partir des années 1840, sous l’impulsion des colons français, le Sénégal devient un pays de monoculture de l’arachide. Cette culture se répand grâce à l’avancée du chemin de fer au Sénégal qui permet le transport de l’arachide vers les ports d’exportation. Cette culture arachidière répond aux besoins de la France qui en échange, exporte ses produits industriels. Le Sénégal est devenu une colonie d’exploitation agricole. Colonie d’exploitation : la métropole exploite les richesses du territoire colonisé à son profit. Produits industriels Colonie du SENEGAL Terres agricoles France Huileries Industries échange inégal arachides

33 B/ Une société bouleversée par la modernité européenne.

34 Document : La culture de l’arachide en 1910

35 Document : L’escale de Tivaouane décrite par Louis Songy, en 1905, administrateur colonial.
« Tivaouane (près de Rufisque) est le point de concentration des caravanes apportant l’arachide de l’intérieur […] ; le village situé sur le côté gauche de la voie ferrée, allant vers la mer, ressemble à un vaste champ de foire, avec ses grandes baraques à auvents, abritant des comptoirs bien achalandés mais dans lesquels j’ai rencontré encore trop de marques étrangères, à mon gré. C’est par milliers de tonnes… que l’arachide transportée à dos de chameaux, arrive ici. A l’époque de la traite [de l’arachide], on peut évaluer à 3000 ou 4000 le nombre d’indigènes qui parcourent l’escale. La plupart d’entre eux visitent les comptoirs, y font des achats, se créant ainsi peu à peu des besoins qui les obligent à travailler pour les satisfaire. Depuis le développement de la culture de l’arachide, le pays a changé à vue d’œil ; c’est là la meilleure preuve que l’agriculture est la base des affaires commerciales aux colonies. Vous verrez du reste à Rufisque, c’est encore plus saillant ». Source : Louis Songy, La France d’Afrique, Au Sénégal, Paris, 1908, pp

36 Source : www.senegalaisement.com

37 Questions : Décrivez le village dont il est question dans ce texte. Ce village est une grande foire pour l’arachide situé tout près de la voie ferrée pour acheminer ces oléagineux vers Rufisque. On y trouve de grandes baraques à auvents qui sont des commerces : des comptoirs. 2) Quelle est l’activité principale de ce village? L’activité principale est le commerce : les producteurs d’arachide apportent par chameaux leurs produits pour les vendre et en échange, ils achètent dans le comptoir des produits européens. 3) Qui sont les indigènes et combien sont-ils ? Les indigènes sont à l’époque coloniale les autochtones. Le long des escales, ce sont majoritairement des paysans qui viennent de l’intérieur apporter leur récolte d’arachide. Ils sont près de à dans ce comptoir. 4) Quelle est la conséquence de cette activité sur la population ? La conséquence principale est la création de besoins nouveaux chez les indigènes qui achètent des produits importés de France. 5) D’après l’auteur, quelle est l’activité dominante dans la colonie du Sénégal ? L’activité dominante est l’agriculture avec la culture de l’arachide.

38 Décrivez cette carte postale représentant un « traitant du Cayor ».
Source :

39 La richesse de ce personnage.
Ce commerçant richement vêtu symbolise le statut particulier de sa fonction, indissociable de l’agriculture d’alors, celle d’intermédiaire, de prêteur, de marchand. Ainsi, les traitants achetaient aux paysans leur récolte d’arachide et pourvoyaient à leurs besoins par des prêts en période de soudure, et leur vendaient tous produits manufacturés tels que vêtements et ustensiles français. Les traitants, qui venaient souvent de Saint-Louis, étaient souvent devenus l’échelon local de la traite de l’arachide. Ils opéraient dans les comptoirs.

40 Résumé : La traite ou commerce de l’arachide, en apportant de l’argent aux paysans, influe sur l’évolution de la société. Les indigènes commencent à consommer des produits importés d’Europe vendus dans des comptoirs par des marchands (traitants) qui s’enrichissent. Ce nouveau commerce attire des immigrants des pays voisins face aux besoins croissants en main d’œuvre. Comptoir ou factorie : commerce détenu par un agent d’une société européenne où l’on achète l’arachide et où l’on vend des produits importés d’Europe. Escale : halte commerciale le long de la ligne de chemin de fer. Société française de commercialisation (colons en France ou dans les ports) Traitants (à l’intérieur) Paysans : autochtones, immigrants.

41 C/ Une société inégalitaire : la ville de Rufisque.
Question Quelles différences apparaissent entre les deux cartes postales ? Pourquoi?

42 Une ville, deux mondes…

43 le plan en damier de la ville ancienne est caractéristique des villes coloniales.

44 La ville conserve de très nombreuses maisons et bâtiments typiques de l'époque coloniale caractérisés par les élements suivants : - un étage, une façade de chaux, une double toiture en tuile, un balcon en bois une balustrade en fer forgé ou en bois. Ces maisons à étages associent habitat et affaires. Le rez-de-chaussée sert d’entrepôt et de magasin et le premier étage est réservé aux logements, le tout paré de terrasses en bois aux balustres très finement ciselés. C’est là où habitaient les colons et leur famille puisque certains venaient avec leurs femmes et enfants.

45 Résumé : Rufisque est le centre d’acheminement de toute la production arachidière de la colonie du Sénégal. Cette activité commerciale est dominée par les colons français qui se sont établis dans la ville. Celle-ci se compose de deux quartiers distincts, reflets des inégalités sociales de la colonie: le quartier de l’Escale, au plan en damier, qui est le quartier commercial, administratif et résidentiel où se concentrent les riches commerçants et les administrateurs coloniaux avec leur famille ; à la périphérie, le quartier désordonné des indigènes, ouvriers de l’arachide qui logent dans des paillotes ou des maisons en bois.

46 Source : www.rufisquenews.com

47 Blaise Diagne, élu député au Parlement en 1914
Seuls les habitants des quatre communes (Saint-Louis, Gorée, Rufisque et Dakar) sont citoyens français : ils élisent un député au Parlement français. Blaise Diagne, élu député au Parlement en 1914 Source : www. au-senegal.com

48 Conclusion : La société coloniale sénégalaise est inégalitaire à l’image de la dualité de la ville de Rufisque : d’un côté les colons qui profitent des richesses du pays par l’exploitation agricole et commerciale de la culture de l’arachide, de l’autre les indigènes qui subissent la domination économique et politique de la France.

49 Source :


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