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Publié parGilbertine Lafont Modifié depuis plus de 9 années
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VI. Complications infectieuses - Cancers
143 VI. Complications infectieuses - Cancers
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144 Etude COSTOP : faut-il arrêter le cotrimoxazole chez les adultes sous ARV en Afrique ? (1) Essai randomisé de non infériorité conduit sur 2 sites en Ouganda 2 180 adultes sous ARV depuis moins de 6 mois et cotrimoxazole (CTX) quotidien avec des CD4 confirmés > 250/mm3 Poursuite ARV Poursuite CTX 1 cp. 960 mg/j (n = 1 089) Passage à placebo (n = 1 091) Critères principaux Délai pour 1er événement évitable par CTX ou décès Non infériorité si limite supérieure IC 90 % de HR < 1,25 EI hématologiques de grade 3 et 4 Randomisation 1:1 Suivi minimun 1 an, maximum 3 ans Munderi P, CROI 2015, Abs. 94
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145 Etude COSTOP : faut-il arrêter le cotrimoxazole chez les adultes sous ARV en Afrique ? (2) Délai de survenue d’un événement évitable Evénement le plus fréquemment prévenu par CTX : bronchopneumonie (33 placebo vs 20 CTX) 6 12 18 24 1,00 0,95 0,90 0,85 Mois HRa placebo vs CTX = 1,57 (IC 90 % : 1,12 - 2,21) Nombre de personnes à traiter pour éviter un événement = 113 CTX 39 événements (1,84/100 p-a) Placebo 59 événements (2,94/100 p-a) Délai de survenue d’une toxicité hématologique grade 3-4 6 12 18 24 1,00 0,90 0,80 0,70 0,60 Mois Log rank chi-square = 18,1 ; p < 0,001 HRa placebo vs CTX = 0,70 (IC 95 % : 0,59-0,82) Placebo 233 événements (10,6/100 p-a) CTX 318 événements (15,3/100 p-a) Munderi P, CROI 2015, Abs. 94
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146 Etude COSTOP : faut-il arrêter le cotrimoxazole chez les adultes sous ARV en Afrique ? (3) Toxicité hématologique : différence portant surtout sur neutropénie survenue neutropénie grade 4 : 8,2 % CTX vs 5 % placebo CD4 : effet modeste mais significatif (CD4 ajustés à S48 : CTX 470/mm3 vs placebo 495/mm3) Décès : pas de différence CTX (n = 19) vs placebo (n = 18) ; p = 0,91 Paludisme symptomatique (fièvre + parasitémie) CTX (n = 103) Placebo (n = 350) 4,1/100 années-patient 13,9/100 années-patient HRa placebo vs CTX = 3,43 (IC 95 % : 2,69-4,38) Hospitalisation CTX (n = 53) dont paludisme = 13 Placebo (n = 93) dont paludisme = 34 2,1/100 années-patient 4/100 années-patient HRa placebo vs CTX = 1,82 (IC 95 % : 1,30-2,5) Conclusion : les résultats de cette étude n’incitent pas à arrêter le CTX chez les adultes sous ARV en Afrique Munderi P, CROI 2015, Abs. 94
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Concentration Sertraline
157 Cryptococcose méningée : essai de phase 2 de sertraline comme traitement adjuvant (1) Essai de phase IIb ouvert Ouganda, 173 patients VIH+ avec CM Traitement CM par amphotéricine B + fluconazole 800 mg/j Adjonction de sertraline (escalade de dose 100, 200, 300, 400 mg/j) Critère principal de jugement Activité Fongicide Précoce (AFP) : vitesse de clairance des cryptocoques du LCR Critères secondaires de jugement Concentration plasmatique de sertraline Sensibilité à sertraline des souches de cryptocoques isolées du LCR Incidence de l'IRIS et des rechutes de cryptococcose Patients avec CM (n = 173) Mesure CMI (n = 91) AFP (n = 128) Concentration Sertraline (n = 80) Critère principal Critères secondaires 45 exclus de l'analyse AFP 22 ATCD CM 12 culture LCR négative 10 avec une seule PL 1 décès avant début sertraline La sertraline : antidépresseur de la famille des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. La sertraline a démontré une activité anti cryptococcique in vitro et sur modèle animal. Elle est évaluée ici comme traitement adjuvant en complément d'un traitement conventionnel par amphotéricine B. Rhein J, CROI 2015, Abs. 838
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158 Cryptococcose méningée : essai de phase 2 de sertraline comme traitement adjuvant (2) Activité fongicide précoce Toutes doses de sertraline : 0,38 log10 UFC/ml Identique pour les 4 doses de sertraline Supérieure (+27 %) à l'AFP mesurée dans l'essai COAT (0,3 log10 UFC/ml) Concentrations de sertraline et CMI Concentrations à l'équilibre obtenues à J7 dans le LCR Concentrations projetées dans le SNC 3,9 mg/l pour 200 mg/j 6,6 mg/l pour 400 mg/j 85 % des souches de cryptocoques avaient une CMI ≤ 4 mg/l Conclusions et perspectives La sertraline semble capable d'améliorer l'AFP du traitement de la CM A la dose de 400 mg/j les concentrations de Sertraline dans le SNC devraient être supérieures à la CMI de la majorité des cryptocoques Un essai randomisé (ASTRO-CM) va évaluer l'effet de sertraline sur la survie des CM chez les sujets VIH+ Rhein J, CROI 2015, Abs. 838
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161 Evolution du rapport CD4/CD8 sous 1ère ligne d’ARV : impact de la co-infection CMV Etude longitudinale multicentrique, cohorte Dat’AIDS 503 patients, 88 % CMV+, 1ère ligne ARV entre 2002 et 2009, CV indétectable sous même schéma ARV > 12 mois, suivi médian 32 mois Valeur médiane nadir CD4/mm3 : 222 vs 221 ; CD4/CD8 : 0,3 vs 0,3 Evolution du rapport CD4/CD8 sous 1ère ligne ARV Pré-ARV 2,5 1,5 0,5 2,0 1,0 0,0 J0* * * p < 0,05 M6 M9 M12 M24 M36 CMV+ (n = 444) CMV- (n = 59) * J0 = date 1ère CV indétectable Les analyses multivariées considérant CD4 et CD4/CD8 comme variables dépendantes et sérologie CMV, durée infection VIH, nadir CD4 et schéma ARV comme variables explicatives, confirment la corrélation négative entre le statut CMV+ et le rapport CD4/CD8 1 an, 2 ans et 3 ans après l’initiation du traitement ARV. Poizot-Martin I, CROI 2015, Abs. 575
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Le poids du tabagisme dans les cancers non-classant sida
164 Le poids du tabagisme dans les cancers non-classant sida Objectif : estimer la part attribuable du tabagisme et des facteurs de risque modifiables liés au VIH dans les cancers non-classant sida (CNCS) Population étudiée : patients VIH+ des 16 cohortes nord-américaines NA-ACCORD sur la période Parmi les adultes ( a-p) survenue de 592 CNCS dont les plus fréquents : poumons : 17 % ; anal : 16 % ; prostate : 10 % ; Hodgkin : 9 % ; foie : 7 % ; sein : 7 % Fraction attribuable en incluant ou non le cancer du poumon (proportion des CNCS qui serait évitée chez PVVIH si tous les participants n’avaient pas le FDR) 10 20 30 40 50 60 Tabagisme (vs jamais) 37 % 29 % 3 % 4 % 8 % 5 % 6 % VHB+ (vs VHB-) CD4 < 200 (vs > 200/mm3) CV > 400 (vs < 400 c/ml) Stade sida (vs pas) Part attribuable en incluant le cancer du poumon dans l’analyse Part attribuable en excluant le cancer du poumon dans l’analyse % Une des limitations est l’absence de prise en compte de l’alcool et de l’IMC. Discordance pour le VHC entre l’abstract et le poster. Conclusion : le poids du tabagisme est supérieur à celui des facteurs liés au VIH Althoff KN, CROI 2015, Abs. 726
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165 HIV-CHEST ANRS EP48 : diagnostic précoce des cancers broncho-pulmonaires par TDM (1) Etude multicentrique, 14 centres cliniques français Critères d’inclusion Infection par le VIH, CD4 > 100/mm3 et nadir CD4 < 350/mm3 Âge > 40 ans Tabagisme > 20 paquets-année, actif ou sevré depuis moins de 3 ans 442 patients ont eu un TDM thoracique faible dose sans injection Âge, médiane : 49,8 ans (IQR : 46,3 - 53,9) CD4/mm3, médiane : 574 (IQR : ) Nadir CD4, médiane : 168 (IQR : ) CV < 50 c/ml : 90 % Tabagisme, médiane (IQR ) : 30 paquets-année ( ) Si anomalie au TDM : algorithme de prise en charge proposé : surveillance TDM + procédure(s) invasive(s) L’algorithme proposé (suivi scanographique et procédures diagnostiques) était celui du « International Lung Cancer Action Program » (IELCAP). Makinson A, CROI 2015, Abs. 727
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166 HIV-CHEST ANRS EP48 : diagnostic précoce des cancers broncho-pulmonaires par TDM (2) 442 TDM initiaux : 94 (21 %) avec une image significative Nodule solide > 5 mm (n = 80) ou nodule non solide > 8 mm (n = 8) ou image endobronchique (n = 4) ou adénopathie significative (n = 2) Suivi prévu pendant 2 ans (médiane 24,4 mois, IQR : 22,8 - 26,4) 18 procédures diagnostiques chez 15 sujets (3,4 %) : endoscopie (n = 6) ponction aiguille (n = 5), chirurgie thoracique (n = 7), pas de complication 11 examens ont permis un diagnostic histologique dont 8 cancers pulmonaires Au total, 10 cancers pulmonaires diagnostiqués (2,3 %) durant le suivi : 9 (8 prouvés, 1 très probable mais non biopsiable car contre-indication) chez des sujets avec nodule significatif sur TDM initial 1 sans nodule initial mais avec diagnostic de cancer à petites cellules au cours du suivi Makinson A, CROI 2015, Abs. 727
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167 HIV-CHEST ANRS EP48 : diagnostic précoce des cancers broncho-pulmonaires par TDM (3) Patient Image significative Histologie Stade Age (ans) Tabagisme (p-a) CD4/mm3 actuels Nadir CD4/mm3 1 Oui Adénocarcinome IA 45 30 637 160 2 IV 46 52 597 132 3 IIA 49 378 321 4 50 27 590 60 5 35 568 236 6 859 214 7 Epidermoïde 54 28 345 71 8 IB 56 34 480 201 9 Pas d’histologie IA 58 21 573 218 10 Non Petites cellules Etendu 40 448 Conclusions TDM permet un diagnostic précoce (5/10 à un stade précoce) Faisabilité de la procédure ; taux d’images significatives dans les valeurs de la population générale La majorité (8/10) des sujets avaient moins de 55 ans, ce qui amène à envisager une stratégie de dépistage plus précoce que dans la population générale chez les PVVIH tabagiques anciens avec nadir de CD4 bas Makinson A, CROI 2015, Abs. 727
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VII. Comorbidités - Toxicités
168 VII. Comorbidités - Toxicités
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169 Diminution de la prévalence des troubles neurocognitifs au cours des années récentes Etude monocentrique, rétrospective, chez les patients VIH+ ayant eu une évaluation neuropsychologique entre 2009 et 2014 (Rome, Italie) Questionnaire standardisé de Simioni : troubles mémoire ? concentration ? attention ? permettant de classer les patients en « plainte NC » ou « pas de plainte NC » Batterie de 14 tests neuropsychologiques (5 domaines cognitifs) Prévalence des TNC Dans cette population majoritairement HSH (50 %) avec CV indétectable (83 %), prévalence TNC = 50 % si plainte (pas de de la prévalence entre 2009 et 2014) vs 10 % si pas de plainte ( ) Prévalence significativement au cours années récentes si infection VIH récente, HSH, nadir CD4 > 200/mm3, CD4 actuels > 500, CV < 40 c/ml, niveau éducation élevé, âge plus jeune 20 14,7 27,1 16,1 22,6 8,4 28,6 4,9 15,6 6 19,9 1,6 1,9 3,1 4,1 10 30 40 Plainte Pas de plainte TNC asymptomatique (ANI) TNC modéré (MND) Démence VIH % Cette étude présente de nombreuses limites : outre son caractère rétrospectif, il y a un biais de sélection des patients ayant eu une évaluation neurocognitive. Et, il n’y a pas d’analyse selon l’évolution des traitements antirétroviraux (score CPE). Comparativement aux traitements à base d’INNTI + INTI, les schémas sans INTI semblent protecteurs : ORa de TNC chez les patients avec plainte : 0,30 (0,12-0,79) ; p = 0,015. Pinnetti C, CROI 2015, Abs. 63
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si bonne tolérance (n = 18)
173 L’atorvastatine diminue le volume des plaques coronaires non calcifiées chez des patients VIH+ (1) Placebo qd (n = 21) (n = 20) Angiocoroscanner FDG PET/CT Randomisation (n = 40) Atorvastatine 20 mg qd (n = 19) Atorvastatine 40 mg qd si bonne tolérance (n = 18) J0 M3 M12 n = 18 n = 17 Chaque patient recevait des conseils sur hygiène de vie et diététiques selon les recommandations NCEP et le régime Therapeutic Lifestyle Changes (TLC) Principaux critères d’inclusion Age : ans VIH+ ART stable LDL-C < 1,30 g/l Athérosclérose infraclinique objectivée par > 1 plaque sur angiocoroscanner FDG-PET TBR* > 1,6 Principaux critères d’exclusion Antécédents cardiovasculaires Sténose coronarienne critique ASAT ou ALAT > 3 fois la normale Créatinine > 15 mg/l Maladie rénale ou hépatique traitée Infection aiguë depuis < 3 mois L’article est publié : Lo J, Lancet HIV 2015;2:e52-63. * TBR Target-to-Backround Ratio Lo J, CROI 2015, Abs. 136
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174 L’atorvastatine diminue le volume des plaques coronaires non calcifiées chez des patients VIH+ (2) Caractéristiques des patients à l'inclusion Placebo (n = 21) Atorvastatine (n = 19) Age (ans) 50,0 + 5,6 52,2 + 3,8 Sexe (masculin), n (%) 17 (81) 15 (79) Risque d’IDM à 10 ans/score de Framingham, m + SD 5,4 + 4,4 6,9 + 4,1 HTA, n (%) 2 (10) 4 (21) Diabète, n (%) 2 (11) Tabagisme actif, n (%) 6 (29) 5 (26) % Δ volume total des plaques (médiane) % Δ volume des plaques non calcifiées (médiane) Régression/progression des plaques 80 40 -40 p = 0,01 18,2% -4,7% Placebo Atorvastatine % 80 40 -40 p = 0,009 20,4% -19,4% Placebo Atorvastatine % Placebo Atorvastatine 4 (20 %) 16 (80 %) 11 (65 %) 7 (35 %) p = 0,008 Progression Régression Lo J, CROI 2015, Abs. 136
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175 L’atorvastatine diminue le volume des plaques coronaires non calcifiées chez des patients VIH+ (3) Δ (M12-J0) Placebo (n = 20) Atorvastatine (n = 17) p Modifications entre J0 et M12 des paramètres lipidiques, glycémiques, inflammatoires et rénaux Cholestérol total (mg/dl) 5 (-5 ; 14) -47 (-59 ; -36) < 0,0001 HDL-cholestérol (mg/dl) -2 (-7 ; 4) 1 (-4 ; 6) 0,48 LDL-cholestérol (mg/dl) 11 (1 ; 21) -38 (-53 ; -24) Triglycérides (mg/dl) 8 (-41 ; 34) -9 (-41 ; 39) 0,64 Glycémie à jeun (mg/dl) 18 (-7 ; 43) 2 (-4 ; 7) 0,21 Hémoglobine A1C, (%) 0,3 (-0,5 ; 1,0) -0,1 (-0,2 ; 0,1) 0,36 Log CRP (mg/l) 0,1 (-0,2 ; 0,3) -0,3 (-0,6 ; 0,0) 0,06 IL-6 (ng/l) 0,1 (-0,2 ; 0,4) 0,2 (-0,8 ; 0,3) 0,77 DFGe -4,5 (-8,5 ; -0,4) -0,5 (-5,4 ; 4,4) 0,20 Créatinine (mg/dl) 0,0 (0,0 ; 0,1) 0,0 (-0,1 ; 0,1) 0,24 Evénements indésirables Tous EI graves 1 2 EI conduisant à diminuer la dose du traitement EI conduisant à ne pas augmenter la dose à M3 Myalgies 5 6 Anomalies biologiques hépatiques 3 Eruption cutanée Hyperglycémie à jeun C'est le premier essai thérapeutique à démontrer, chez le sujet infecté par le VIH, que la prise de statines permet non seulement de limiter la progression des plaques coronariennes mais également de diminuer le volume des plaques, particulièrement celui des plaques non calcifiées. Il n'y a pas eu de problème de tolérance du traitement par statine. L'essai a été publié récemment : Lancet HIV 2015;2:e52–63. Lo J, CROI 2015, Abs. 136
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Essai NEAT 001 / ANRS 143 : biomarqueurs osseux (1)
190 Essai NEAT 001 / ANRS 143 : biomarqueurs osseux (1) DRV/r + TDF/FTC vs DRV/r + RAL en 1ère ligne. Sous-étude « Os », 146 patients (76 vs 70) Objectifs Comparer modification marqueurs osseux et inflammatoires à S48 entre les 2 groupes Association entre biomarqueurs à J0 et diminution DMO à S96 Association entre modification marqueurs à S48 et diminution DMO à S96 DXA J0, S48, S96 Biomarqueurs J0, S48 Formation osseuse : ostéocalcine, phosphatase alcaline osseuse, pro-collagen type 1 N pro-peptide (P1NP), ostéoprotégérine Résorption osseuse : sérum C terminal collagen crosslinks (CTX-1), activateur du récepteur de NFKB (RANKL), ostéopontine, rapport CTX-1/créatinine urinaire 25-OH vitamine D, PTH intacte Marqueurs inflammatoires : IL-1b, IL-6, TNF-a Analyse multivariée ajustée : ORa baisse DMO > 5 % dans groupe TDF/FTC = 4,78 (IC 95 % : 1, ,03), p = 0,0044 Turn over osseux plus important dans groupe TDF/FTC, associé à une diminution de la DMO plus importante à S96, surtout du col fémoral et de la hanche totale Indépendamment du schéma ARV, les taux à J0 de P1NP et d’ostéopontine étaient associés à un baisse de la DMO > 5 % à S96. Une augmentation > 5 % de la PTH et du rapport CTX-1/créatinine urinaire à S48 était associé à une diminution de DMO > 5 % à S96, indépendamment du groupe de traitement. Bernardino JI, CROI 2015, Abs. 766
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Essai NEAT 001 / ANRS 143 : biomarqueurs osseux (2)
191 Essai NEAT 001 / ANRS 143 : biomarqueurs osseux (2) % médian modification marqueurs entre S48 et J0 600 400 200 1 000 800 250 150 100 50 6 000 4 000 2 000 -100 p = 0,0082 p = 0,048 p = 0,013 p < 0,0001 p = 0,27 p = 0,38 p = 0,0008 p = 0,033 p = 0,90 n = 38 n = 47 n = 45 n = 46 n = 37 n = 12 n = 13 Ostéocalcine RANK-L CTX-1 25-OH D3 P1NP Ostéopontine PAL PTH Ostéoprotégérine DRV/r + RAL DRV/r + TVD Bernardino JI, CROI 2015, Abs. 766
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192 Index de FRAX modifié pour prédire le risque de fracture chez les hommes VIH+ Outil FRAX® permet d’évaluer la probabilité à 10 ans de fracture ostéoporotique majeure ou de fracture du col Objectif : évaluer la performance de FRAX chez les hommes VIH+ âgés de 50 à 70 ans Méthode : étude rétrospective cohorte Vétérans (VACS-VC) VIH- et VIH+ (moyenne âge : 56 ± 5 ans) Index FRAX mesuré à partir données de 2000 (imputation = NON pour les données manquantes : ostéoporose secondaire et antécédent familial fracture col) Recherche fractures col, vertèbre, humérus, poignet, survenues entre 2001 et 2010 Comparaison performance FRAX® VIH- vs VIH+ Performance FRAX si VIH considéré comme facteur d’ostéoporose secondaire Résultats : incidence significativement supérieure de toutes les fractures (p < 0,0001), et des fractures du col (p = 0,0008) chez VIH+ FRAX sous-estime l’incidence des fractures chez les VIH-, encore plus chez VIH+ (Rapport Observé/Estimé = 1,29 chez VIH- ; 1,62 chez VIH+) FRAX modifié (VIH = FDR) améliore mais sous-estime toujours le risque chez VIH+ (Rapport Observé/Estimé = 1,20) Les données manquantes en concernaient tous les patients pour les 2 variables ostéoporose secondaire et fracture du col. Yin M, CROI 2015, Abs. 141
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Insuffisance rénale et exposition aux ARV : D:A:D (1)
194 Insuffisance rénale et exposition aux ARV : D:A:D (1) patients cohorte D:A:D avec à l’inclusion DFGe > 90 ml/min/1,73m2 (Cockroft-Gault) Suivi jusqu’à DFGe < 60 confirmé (avec délai ≥ 3 mois), dernière valeur DFGe au 1/1/2013 Incidence insuffisance rénale (DFGe < 60) = 0,9 % (n = 210) Caractéristiques initiales des patients développant insuffisance rénale : plus âgés, fréquence plus élevée UDIV, co-infection VHC, HTA, maladie CV, diabète, sida, nadir CD4 bas, à l’inclusion dans la cohorte Analyse par régression de Poisson pour estimer l’incidence de l’insuffisance rénale associée à exposition cumulée à TDF ATV/r LPV/r Autres IP/r ABC Mocroft A, CROI 2015, Abs. 142
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Insuffisance rénale et exposition aux ARV : D:A:D (2)
195 Insuffisance rénale et exposition aux ARV : D:A:D (2) Exposition aux ARV avant, ou à l’inclusion 5 10 15 20 25 30 35 40 TDF ATV/r LPV/r Autre IP/r ABC % ayant débuté ARV avant ou à l’inclusion Exposition médiane (IQR) Début ARV avant, ou à l’inclusion N % arrêt ,9 ,1 ,5 4 376 67,1 ,6 0,0 0,5 1,0 1,5 2,0 2,5 3,0 3,5 4,0 % Années Mocroft A, CROI 2015, Abs. 142
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Insuffisance rénale et exposition aux ARV : D:A:D (4)
197 Insuffisance rénale et exposition aux ARV : D:A:D (4) Insuffisance rénale chronique : rapport de taux d’incidence selon la durée d’exposition (IC 95 %), analyse multivariée TDF ATV/r LPV/r 1 an 1,12 (1,06 - 1,18) 1,27 (1,18 - 1,36) 1,16 (1,10 - 1,22) 2 ans 1,25 (1,12 - 1,39) 1,61 (1,40 -1,84) 1,35 (1,21 - 1,50) 5 ans 1,74 (1,33 - 2,27) 3,27 (2,32 - 4,61) 2,11 (1,62 - 2,75) Effet cumulatif de l’exposition NB : pas de puissance/suivi suffisants pour ATV non boosté et DRV/r Facteur de confusion = arrêts de ARV (surtout TDF) chez les patients avec baisse modérée du DFG Résultats inchangés si censure pour ARV co-administrés Elaboration d’un score D:A:D de risque d’insuffisance rénale (Mocroft A. Plos Med 2015) Pour vérifier l’absence d’impact du vieillissement sur l’effet cumulatif, il aurait été intéressant d’avoir une évaluation de l’évolution de l’incidence pour un ARV sans majoration de risque. Mocroft A, CROI 2015, Abs. 142
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Insuffisance rénale et exposition aux ARV : D:A:D (5)
198 Insuffisance rénale et exposition aux ARV : D:A:D (5) Insuffisance rénale chronique : rapport de taux d’incidence par année supplémentaire d’exposition (IC 95 %) 0,8 1,0 1,2 1,4 1,6 1,8 TDF ATV/r LPV/r Multivariée (TDF censuré) Univariée Multivariée Multivariée (sous traitement) Dans les modèles ajustés, l’âge est considéré comme un variable fixe et non dépendante du temps ce qui pour une évaluation sur 5 ans de la fonction rénale constitue un biais possible. * Ajustement sur : variables fixes = sexe, race, âge, mode de transmission VIH, étude, antécédent cardio-vasculaire, données à l’inclusion, DFGe à l’inclusion, nadir CD4 ; variables dépendantes du temps = statut VHB et VHC, tabagisme, IMC, antécédent familial cardiovasculaire, CV, CD4, anémie, diabète, HTA, initiation ARV, événement sida au cours des 12 derniers mois. Les modèles sont de plus ajustés sur l’exposition cumulée à IDV et mutuellement ajustés sur l’utilisation des autres ARV Mocroft A, CROI 2015, Abs. 142
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TAF chez les patients avec insuffisance rénale minime à modérée (1)
TAF (ténofovir alafenamide), nouvelle prodrogue du TDF Élimination non rénale À la dose recommandée, les taux plasmatiques de TDF sont réduits de 90 % Étude de phase III, multicentrique : efficacité et tolérance de l’elvitégravir, cobicistat, emtricitabine, et TAF (E/C/F/TAF) chez des patients avec une insuffisance rénale minime à modérée (30 et 69 ml/mn ) switchés pour E/C/F/TAF Présentation des résultats à S48 (96 semaines prévues) Caractéristiques (n = 242) DFGe < 50 ml/mn (n = 80) DFGe ≥ 50 ml/mn (n = 162) Médiane âge (IQR) 59 (52-66) 58 (51-64) Âge > 65 ans, n (%) 25 (31) 38 (23) Femme, n (%) 21 (26) 29 (18) Charge virale < 50 copies/ml, % 98 Médiane CD4 622 635 Utilisation antérieure TDF, % 58 69 Diabète, % 15 13 HTA, % 50 34 Protéinurie significative, % 56 35 Albuminurie significative, % 64 42 CROI D’après Pozniak A et al., abstr. 795 actualisé
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TAF chez les patients avec insuffisance rénale minime à modérée (2)
DFGeCG initial < 50 ml/mn ≥ 50 ml/mn Variation du DFGe (Cockcroft-gault) Critère principal 1,1 0,6 -1,4 1,8 Variation du DFGe (CKD-EPI, Cystatine C) CROI D’après Pozniak A et al., abstr. 795 actualisé 25
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Deux méthodes de mesure de la fonction tubulaire rénale
TAF chez les patients avec insuffisance rénale minime à modérée (3) Ratio Retinol binding protein/créatinine DFGeCG initial < 50 ml/mn ≥ 50 ml/mn Tous p < 0,001 (tous patients combinés) Ratio Beta-2 microglobuline/créatinine Tous p < 0,001 (tous patients combinés) Deux méthodes de mesure de la fonction tubulaire rénale CROI D’après Pozniak A et al., abstr. 795 actualisé 26
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TAF chez les patients avec insuffisance rénale minime à modérée (4)
Conclusions : Absence de variation du DFGe entre l’inclusion et S48 : diminution de la prévalence de la protéinurie et de l’albuminurie fonction tubulaire rénale, selon 2 méthodes d’évaluation, améliorée après changement de traitement Diminution significative de la DMO sur le col fémoral 0,9 % (- 0,3 et 2,7, p < 0,001) et sur le rachis 1,9 % (- 0,3 et 4,3, p < 0,001) entre l’inclusion et S48 92 % des patients restent indétectables < à 50 copies/ml – 3 échecs virologiques 2 arrêts de traitement pour diminution du DFGe : 1 hypertendu traité, 1 progression de néphropathie diabétique 1re étude avec un STR comprenant du TAF sans ajustement de dose chez des patients avec une clairance de la créatinine entre 30 et 69 ml/mn Bonne efficacité et tolérance rénale et osseuse de cette association CROI D’après Pozniak A et al., abstr. 795 actualisé
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