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Publié parDeline Favreau Modifié depuis plus de 9 années
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Le 29 mai, un choix hystérique pourtant l'Europe mérite mieux que les invectives manichéennes dont nous sommes abreuvés ! Prenez 2 minutes pour lire ce message, c’est court et précis. Merci beaucoup !
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Internet est très efficace. Ne le polluez pas en faisant circuler des arguties manichéennes ! Pourtant des millions de Français sentent bien que les vrais combats sont ailleurs. Voilà pourquoi nous avons choisi d’alimenter le débat sur Internet, pour inviter à réfléchir sur la pertinence d'un autre choix. Le vote blanc n'a aucun espace dans les médias trustés par le "non" et le "oui"
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Accepterons-nous un référendum où les simplismes le disputent aux mensonges ? Pour les uns, la Constitution figerait les politiques économiques. Pour les autres, elle ouvrirait de nouveaux espaces. Les uns et les autres se fichent de nous : puisqu'il n'y a eu aucun débat pour tenter de clarifier ce qui était de compétence européenne, nationale, régionale, locale. C'est le seul débat, qui vaille et, pourtant qu'on nous refuse obstinément …
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Dire NON parce que «L’Europe est la zone la moins dynamique du monde depuis des années avec 1% de croissance» c'est avoir une foi bien mal placée dans le productivisme. Dire OUI parce que «l'Europe c'est le progrès» c'est la même rengaine, et c'est accepter la manière technocratique dont l'Europe s'est construite jusqu'à présent.
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Accepterons-nous un tel débat ? Quand tous ceux, de gauche ou de droite, qui se sentent relativement proches des cercles de pouvoirs sont POUR et que ceux, de gauche ou de droite, qui se sentent rejetés, sans voix et sans pouvoir, sont CONTRE c'est, à l'évidence, qu'on a placé le débat à un niveau irrationnel.
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Notre vote blanc peut faire bouger les lignes Parce que nous ne voulons pas voter NON, par respect pour ceux qui, ces derniers 50 ans, ont voulu réduire les nationalismes. Parce que nous ne voulons pas voter OUI, par respect pour ceux qui se sentent aujourd'hui dépossédés du débat politique.
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Bien sûr, le vote blanc, l'abstention, ou le bulletin nul ne régleront pas tout, mais ce sera l’occasion de signaler notre mécontentement et de réorienter le débat politique vers moins d'anathèmes, pour plus de réflexion sur les questions concrètes. Ce n’est pas en disant OUI ou NON, en tout cas, qu’on pourra espérer changer quelque chose ! Qu’on le veuille ou non, un OUI ou un NON serait analysé par les différents ténors en présence comme une caution apportée à leur politique des grandes envolées lyriques mais vides.
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L’enjeu est historique car le débat politique risque d'être verrouillé pour longtemps En s'accrochant au OUI ou au NON on essaye d'apporter, par un bulletin de vote un jour, une solution globale à problème multiple. C'est une duperie ! Le problème c'est : comment faire pour que les citoyens puissent intervenir dans toutes les sphères de la politique : au niveau des communes, des "pays", des régions, des nations et de l'Europe. En refusant massivement de voter NON ou OUI, nous dirons notre volonté que le débat sur les politiques publiques, à tous les niveaux, revienne enfin aux citoyens !
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Merci de nous avoir lus. Alimentez le débat citoyen, mais n'allez pas spammer pour autant vos amis. ;-) Merci !
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