La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

La présentation est en train de télécharger. S'il vous plaît, attendez

PATHOLOGIE MAMMAIRE CHEZ L’HOMME

Présentations similaires


Présentation au sujet: "PATHOLOGIE MAMMAIRE CHEZ L’HOMME"— Transcription de la présentation:

1 PATHOLOGIE MAMMAIRE CHEZ L’HOMME
XIème REUNION DE L’ASSOCIATION FRANCO-TUNISIENNE DE RADIOLOGIE PATHOLOGIE MAMMAIRE CHEZ L’HOMME A.BERRICH, H. ZAGHOUANI, K. HMIDA, N.EZZAIRI, T. RZIGA, S.MAJDOUB, H. AMARA, D. BEKIR, C. KRAIEM Service d’imagerie médicale CHU Farhat Hached

2 INTRODUCTION Pathologie moins fréquente que chez la femme
Le plus souvent il s’agit d’une tuméfaction palpable +/- douloureuse Problématique : Gynécomastie ou cancer ? Place essentielle de la mammographie

3 Examen clinique Plus facile que chez la femme
Palpation de la glande, recherche d’écoulement Aires ganglionnaires Axillaires Sus et sous claviculaires

4 MAMMOGRAPHIE TECHNIQUE
Réalisation parfois difficile kV + bas que pour la femme (22 kV/27 kV) 1 ou 2 incidences / sein (face et oblique externe) Examen bilatéral même si douleur ou gêne unilatérale

5 Echographie Complément échographique fréquent
Réalisation facile car petit volume

6 LE SEIN NORMAL Clinique : Histologie :
Petit élément nodulaire rétro-aréolaire Histologie : • système ramifié de canaux excréteurs + tissu conjonctif de soutien • structures maintenues en l’état / androgènes • peuvent proliférer en fonction des stimulations hormonales • glande mammaire recouverte de tissu graisseux

7 LE SEIN NORMAL Mammographie:
• Opacité coniforme rétro- aréolaire dont la base est dirigée vers la paroi thoracique • Entourée par une graisse radio-transparente homogène

8 ADIPOMASTIE À la limite du sein normal
• Augmentation du tissu adipeux sans prolifération du tissu glandulaire mammaire • Surpoids, adolescents, lipodystrophie • Clinique : parfois dure, lobulée, pseudo-tumorale • Mammographie : absence de structure dense sauf l’opacité discrète du bourgeon glandulaire rétro-aréolaire

9 GYNÉCOMASTIE Introduction Affection la + fréquente du sein masculin
85% des tuméfactions mammaires palpables À tout âge (maxi 50/59 ans et adolescence) 2/3 asymptomatiques, douloureuse si récente Uni ou bilatérale

10 GYNÉCOMASTIE Histologie Prolifération du système canalaire,
hyperplasie de l’épithélium glandulaire et du tissu stromal

11 GYNÉCOMASTIE Aspects cliniques Zone indurée, diffuse ou nodulaire
Centrée sur l’aréole Exceptionnellement écoulement mamelonnaire Uni ou bilatérale (2/3), symétrique ou asymétrique

12 GYNÉCOMASTIE Aspects radiologiques Selon le stade :
• Petite zone dense en arrière du mamelon • Densités parenchymateuses nodulaires confluentes • Au maxi : aspect de glande “féminine” • Uni/ bilatérales et symétriques ou asymétriques

13 GYNÉCOMASTIE Echographie
Aspect variable selon stade évolutif • Début : zone hypo triangulaire homogène • Puis : ↑ taille et échogénicité • Indications : jeune pour différencier entre adipomastie et gynécomastie adulte âgé pour rechercher un carcinome masqué par gynécomastie

14 GYNÉCOMASTIE Diagnostic étiologique
Nombreuses étiologies, certaines physiologiques Chez l’adulte : 25% idiopathiques, 25% post- pubertaires 10 à 20% médicamenteuses 8% cirrhose, dénutrition, cause endocrinienne 3% tumeurs testiculaires, 2% hypogonadisme

15 GYNÉCOMASTIE Etiologies physiologiques Gynécomastie du nouveau né
Prépubertaire : • Testo ↓, oestradiol ↑ • 2/3 des ans, 3/4 bilat • Transitoires • Type nodulaire • Adulte âgé : • ↓ Testo, ≈ physiologique • 1/3 des adultes > 50 ans • Prolongées • Type dendritique

16 GYNÉCOMASTIE Etiologies secondaires
Tumeurs sécrétant des Oestrogenes : • Testiculaires : à ç de Leydig, à ç de Sertoli, à ç germinales • Corticosurrénaliennes : sécrétant des gonadotrophines • Pulmonaires, hépatiques et rénales • déséquilibre testo/OE : hépatopathie chronique, malnutrition, pathologie thyroïdienne • Hypogonadisme : syndrôme de Klinefelter

17 GYNÉCOMASTIE Etiologies iatrogènes :
Nombreux traitements pharmacologiques : • ATB : D penicillamine, éthionamide, isoniazide, • Anti-H2 • Anti-psychotiques : diazépam, phénitoïne • Chimiothérapies : vincristine, nitrosurées, méthotrexate • Stéroïdes anabolisants • Diurétiques : spironolactone, furosémide • Drogues : marijuana, héroïne

18 GYNÉCOMASTIE IDIOPATHIQUE
Quand tout le bilan est négatif • Gynécomastie persistant après la puberté • Pathogénie incertaine : Facteurs familiaux ? Réceptivité particulière du tissu mammaire ? • ttt percutané par la dihydrotestostérone (Andractim ®) voire chirurgical

19 CANCER DU SEIN Introduction
0,5 à 2,4% des K du sein, 0,5 à 1,5% des K masculins • Age ans (en moyenne + avancé que chez la femme) • Pronostic id à la forme féminine à des stades comparables • Formes avancées fréquentes (25 à 54% N+ et 6 à 16% M+) • Le + svt adénocarcinome canalaire infiltrant

20 CANCER DU SEIN Epidémiologie • Rôle de l’hormonodépendance :
• Caractère carcinogène des OE chez les souris mâles • Récepteurs hormonaux plus fréquents que dans le cancer féminin • Rôle de la gynécomastie : • Association K/gynécomastie variable dans la littérature (pas d’association → gynécomastie = état pré cancéreux) • Importance des ATCD familiaux (BRCAII)

21 CANCER DU SEIN Aspects cliniques Peu différent de celui de la femme
• Nodule ± bien limité, dur, indolore, plutôt excentré par rapport au mamelon • Localisations ganglionnaires axillaires fréquentes • Adhérence possible à la peau et au muscle pectoral

22 CANCER DU SEIN Aspects histologiques
Mêmes types histo que chez la femme (le plus fréquent étant le carcinome canalaire infiltrant) • Pas de carcinome lobulaire (sauf Klinefelter) • Carcinomes intracanalaires semblables à ceux de la femme (comédocarcinome, cribriforme…)

23 CANCER DU SEIN Aspects radiologiques : Opacité +/- dense et
homogène, à contours feutrés ou spiculés, +/- excentré par rapport au mamelon

24 CANCER DU SEIN Aspects radiologiques
Altérations superficielles ou profondes fréquentes Microcalcifications : 3 à 5 % des cas Les calcifications bénignes (y compris vasculaires) sont rares chez l’homme

25 AUTRES Lésions malignes
Sarcomes, lymphomes (HIV +) • Cancers de la peau • Métastases mammaires : • 8% des lésions du sein • cliniquement idem au carcinome • Carcinome broncho-pulmonaire, prostatique (rôle des oestrogènes?)

26 Lésions bénignes Fibro-adénome : rare, sans particularité liée au sexe
Kystes (simple ou dermoïde), cytostéatonécrose, hématomes, infections… L’imagerie peut être utile : • Lipome → radiotransparent • Kyste → liquidien • Kyste annexiel cutané → superficiel • Kyste infecté → aspect pseudo-tumoral → cytoponction : pus → cyto : neutrophiles + débris nécrotiques

27 Conclusion : Les indications de l’imagerie :
• Nouveau-né et adolescents : examen clinique suffisant • Adulte : examen clinique + mammographie + échographie Cytoponction si doute, chirurgie si lésion suspecte Interrogatoire et examen clinique pour rech. Étiologie dans les cas de gynécomastie 85% des étiologies de masses mammaires chez l’homme = Gynécomastie .

28 Conclusion : • Gynécomastie de l’homme jeune = Palpation et échographie testiculaire • Cancer chez l’homme = 1% des cancers du sein • Une biopsie s’impose devant toute masse palpable excentrée


Télécharger ppt "PATHOLOGIE MAMMAIRE CHEZ L’HOMME"

Présentations similaires


Annonces Google